Mulâtresse Solitude

place des Vosges, dans un immeuble où vivait, à l’étage du dessus, un médecin nommé Maigret. Ils y donnaient de grandes soirées où ils y recevaient, entre autres invités, Max Jacob. En 1925, ils passèrent l'été à Étretat. Il rencontra l’éblouissante mûlatresse, Joséphine Baker, âgée de vingt ans, alors totalement inconnue, qui dansait dans “La revue nègre” et leur brûlante liaison, que sa femme sembla ignorer bien qu’il ait songé à l’épouser, dura jusqu’en 1927. Mais il eut peur de l’amour. Il fit aussi

ses tristes robes de lainage qu’elle faisait elle-même et dont son père lui payait l’étoffe en rechignant : elle ne put obtenir de lui une petite pension pour sa toilette qu’à l’âge de trente-cinq ans. Que de tristesses, que d’amertumes, que de solitude pour elle, dans cette vie avec ce vieillard morose, aigri, toujours grondant et bougonnant au logis, n’ayant d’amabilité que pour le monde, et qui la laissait tous les soirs pour aller dans les maisons rouvertes sous le Directoire et au commencement

ses tristes robes de lainage qu'elle faisait elle-même et dont son père lui payait l'étoffe en rechignant : elle ne put obtenir de lui une petite pension pour sa toilette qu'à l'âge de trente-cinq ans. Que de tristesses, que d'amertumes, que de solitude pour elle, dans cette vie avec ce vieillard morose, aigri, toujours grondant et bougonnant au logis, n'ayant d'amabilité que pour le monde, et qui la laissait tous les soirs pour aller dans les maisons rouvertes sous le Directoire et au commencement

ses tristes robes de lainage qu’elle faisait elle-même et dont son père lui payait l’étoffe en rechignant : elle ne put obtenir de lui une petite pension pour sa toilette qu’à l’âge de trente-cinq ans. Que de tristesses, que d’amertumes, que de solitude pour elle, dans cette vie avec ce vieillard morose, aigri, toujours grondant et bougonnant au logis, n’ayant d’amabilité que pour le monde, et 29 qui la laissait tous les soirs pour aller dans les maisons rouvertes sous le Directoire et au commencement

de sa vie […]. Le premier paramètre, c’est la création littéraire qui a essentiellement pris forme à Louga où Abdoulaye Sadji a écrit sans désemparer […]. C’est, en effet, à Louga qu’ont été écrites les quatre œuvres maîtresses que son Nini, Mûlatresse du Sénégal, Maïmouna, Tounka et Tragique hyménée. Un drame du mariage sénégalais. Le second paramètre […], c’est son engagement concret en tant que militant politique, non pas seulement de la lutte culturelle pour la négritude et l’authenticité

enfant! deux êtres qui nous tuent en voulant rire. - Esther, mon bijou, dit-il à la jeune pensionnaire épouvantée, je vous ai trouvé pour femme de chambre une créature qui m'appartient comme si elle était ma fille. Vous aurez pour cuisinière une mulâtresse, ce qui donne un fier ton à une maison. Avec Europe et Asie, vous pourrez vivre ici pour un billet de mille francs par mois, tout compris, comme une reine… de théâtre. Europe a été couturière, modiste et comparse, Asie a servi un milord gourmand

tristesse étrange, /Montant comme la mer sur le roc noir et nu ? [61] » Pour Hugo, qui écrit de Guernesey à Baudelaire le 19 juillet 1860, la mer représente l’infini et l’idéal et non l’ennui ou la tristesse : Je vis ici dans ma solitude face à face avec l’infini, les rayons de l’impossible et de l’idéal me traversent de part en part, il éclaire à tout moment dans mon âme et sur ma tête, je vois de l’invisible, j’habite entre la vague et l’astre ; ceci vous dit à quel point les livres

établir un lien entre le milieu sado-masochiste et homosexuel, ou à associer l’univers gay à la fête, l’insouciance et l’aventure. Plus surprenant encore est le portait du seul « véritable » homosexuel du film incarné par Michel Aumont souffrant de la solitude et reportant son amour sur un chaton qu’il vient de recueillir. D’autres films seront analysés comme La Cage aux folles (Molinaro, 1978) dans lequel Michel Serrault, dont la prestation est appréciée dans la presse de l’époque, réussit à humaniser

moussues ; et pourtant personne n’a eu plus d’aspirations et d’élans vers le beau que moi, personne n’a essayé plus opiniâtrement de déployer ses ailes ; mais chaque tentative a rendu ma chute plus profonde, et ce qui devait me sauver m’a perdu. La solitude m’est plus mauvaise que le monde, quoique je désire plus la première que le second. – Tout ce qui m’enlève à moi-même m’est salutaire : la société m’ennuie, mais m’arrache forcément à cette rêverie creuse dont je monte et je descends la spirale,

moussues ; et pourtant personne n’a eu plus d’aspirations et d’élans vers le beau que moi, personne n’a essayé plus opiniâtrement de déployer ses ailes ; mais chaque tentative a rendu ma chute plus profonde, et ce qui devait me sauver m’a perdu. La solitude m’est plus mauvaise que le monde, quoique je désire plus la première que le second. – Tout ce qui m’enlève à moi-même m’est salutaire : la société m’ennuie, mais m’arrache forcément à cette rêverie creuse dont je monte et je descends la spirale,