Mulâtresse Solitude

colonel anti-esclavagiste Louis Delgrès va s’opposer héroïquement aux troupes napoléoniennes, avant de se suicider avec 300 hommes à Matouba. (Épisode qu’évoque Daniel Maximin dans L’Isolé soleil, 1981. Voir également André Schwartz-Bart, La mulâtresse Solitude, 1972). Dès 1809, les Anglais s’emparent de la Guadeloupe puis reprennent la Martinique, maintenant l’ordre esclavagiste. En 1814, les deux îles reviendront à la France, avant que le député Victor Schœlcher, en 1848, ne prononce l’abolition

43). La négresse est « piétinant dans la boue » (v 42), comme le cygne dans la poussière. 4 - Les « cocotiers absents » (v 43) rappellent le « tombeau vide » (v 39) d’Andromaque. La « négresse » évoque la figure de Jeanne Duval, une mulâtresse vénale que Baudelaire aimait. Comme Jeanne Duval, la négresse est malade : - Elle a la tuberculose : « amaigrie et phtisique » (v 41). - Sa vision est trouble : elle cherche l’Afrique derrière le « brouillard » (v 44). Les « matelots oubliés dans

l’envoi en Inde., mais il s’arrêtera à l’île Maurice. À 21 ans il peut disposer de son héritage qu’il dispensera très vite. Il se subordonne aux plaisirs d’étonner, être diffèrent, la satisfaction de ne jamais être étonné. Il aime Jeanne Duval, mulâtresse surnommée « La Venus noire » 23 ans de relation. Contraste entre homme éduqué élégant / femme vulgaire. Il est reconnu juridiquement irresponsable, avec budget limité. Terrible humiliation. CB est un poète marginal, solitaire, endetté, et peu

les Fleurs du mal, qui rassemble plus de cent vingt poèmes, Baudelaire évoque son expérience de la dualité entre divinité et enfer, le Spleen et l’Idéal, ses amours maudits (Jeanne Duval la mulâtresse) ou platoniques (Madame Sabatier, sa muse et protectrice), l’expérience douloureuse ou spirituelle de la solitude, les paradis artificiels (vin, opium, haschich), la débauche et les voluptés interdites (homosexualité, plaisirs sadiques).   Baudelaire parle encore de ses rapports avec la religion, qu’il

profondément chez lui le goût de l'exotisme, thème très présent dans son œuvre. De ce voyage, Baudelaire rapporta également les premiers poèmes de son principal recueil, les Fleurs du mal. Peu après son retour en France, en 1842, Baudelaire rencontra la mulâtresse Jeanne Duval, dont il fit la "Vénus noire" de son œuvre, l'incarnation de la femme sensuelle et dangereuse, et qu'il aima toute sa vie malgré leurs relations orageuses. Cette liaison n'empêcha pas le poète de s'éprendre plus tard de Mme Sabatier

revanche, l’aime toujours. Elle épouse néanmoins M. Cruchot de Bonfons, président au tribunal à Saumur, a condition que le mariage reste blanc et qu’il s’occupe des dettes du père de Charles. Très tôt veuve, très riche, elle finit sa vie dans la solitude et se consacre a des œuvres de charité.Dans ce roman, il s’agit de la thématique de l’avare obsédé par son or. L’avarice d’un père qui transforme la vie de sa propre fille en une véritable tragédie. Grandet est réduite à un seul véritable désir,

retrouvant des méthodes ancestrales de fabrication en l'absence de vis et de clous. Les averses qui surgissent permettent à Robinson de faire la découverte de son rapport avec la civilisation par le biais de la nudité. Il prend soudain conscience et de sa solitude et de son sentiment d'abandon (voir page 30 ). Apparition de Tenn, le chien de la Virginie, hostile à Robinson. Progression de la construction du bateau baptisé L'Evasion : alors que Robinson aurait bien besoin d'une scie, certains crabes gigantesque

dissipée qui amène son entourage à l'envoyer faire un grand voyage maritime (1841-1842), puis à lui donner un conseil judiciaire qui administrera sa fortune. Dettes, suppliques à sa mère et aux amis pour obtenir quelque argent, concubinage avec une mulâtresse, prostituées, syphilis, constituent l'ordinaire sordide de celui qui s'affirme dès le Salon de 1845 comme un grand critique d'art, et comme un grand traducteur avec les Histoires d'Edgar Poe. La première édition des Fleurs du Mal (1857) est condamnée

lassé et sera de retour au bout de dix mois. Dès son retour, Baudelaire, âgé de 21 ans ( âge requis pour obtenir sa majorité, à l’époque ), réclame sa part d’héritage que son père lui avait léguée. Dès lors, il mène une vie de dandy et fréquente la mulâtresse noire, Jeanne Duval, avec qui il aura une liaison tumultueuse. Elle lui inspirera de nombreux vers, entre autres ceux de « La Chevelure » et du « Serpent qui danse », etc... Une année plus tard, il fait la connaissance d’Appollonie Sabatier qui

1866 d’un malaise qui le rendra paralysé . Il meurt en 1867. La chevelure ; recueil Les fleurs du mal 1857 Poème sur la chevelure, apparemment celle de Jeanne Duval, dont il fit la connaissance en 1842, lors d'un retour de voyage. Cette mulâtresse hantera sa vie et son œuvre des années durant. Les thèmes du poème sont: la chevelure, le voyage, la douceur, la femme et ses sentiments. On les y retrouve à travers les différents champs lexicaux. Prenons les termes qu'il emploie à propos de