Mort Socrate

c’est celui adopté par Socrate dans la dernière partie du Gorgias contre Calliclès, qui soutient que la justice de la cité est contre nature, et qu’il n’y a de naturel que le droit qui veut la supériorité des plus forts. La réponse de Socrate est sans équivoque : il nie toute équivalence entre les forts et les meilleurs; si deux personnes sont plus fortes qu’une autre, avance-t-il, cela ne signifie pas pour autant qu’elles sont meilleures. La véritable vertu, selon Socrate, n’est pas la domination

PHILÈBE [ou Du plaisir ; genre éthique] Traduction Émile Chambry PERSONNAGES DU DIALOGUE : SOCRATE, PROTARQUE, PHILÈBE SOCRATE I. — Vois donc, Protarque, ce qu’est la thèse de Philèbe, dont tu vas te charger à présent, et ce qu’est la nôtre, contre laquelle tu vas argumenter, si elle est contraire à ta façon de penser. Veux-tu que nous les résumions l’une et l’autre ? PROTARQUE Très volontiers. SOCRATE Or donc, Philèbe soutient que le bien, pour tous les êtres animés, consiste dans la joie, le

intérêts et, conséquemment, de ce qui fait les motifs de l’action quotidienne, l’individu imagine, rêve, construit des idées de nature problématique, au rang desquelles le bonheur figure en bonne place. Dans le Gorgias de Platon, Calliclès s’oppose à Socrate en définissant le bonheur comme dépendant du hasard de la naissance et de ses capacités à assouvir ses désirs. Cette définition, tournée vers l’aspect matériel d’un simple assouvissement se jouant de la justice et de la vérité, est réductrice. Le

Le sophiste, de sophos = savant b. Socrate Le philosophe, ami de la sagesse Socrate = rapporté par Platon 2. Le problème de l’ignorance a Socrate conscient de sa propre ignorance Pythie : « Socrate est le plus sage des hommes » Socrate n’y croit pas, parle avec des ‘savants’ et se rend compte qu’ils sont ignorants de leur propre ignorance (illusion). Illusion est la pire chose pour un philosophe car elle bloque toute tentative de recherche de la vérité. Socrate n’est pas sophos, il sait qu’il est

l’autre. Soit on désire, donc on manque et on souffre et on est malheureux. Soit on est heureux, on ne manque de rien et on ne désire pas. 2. L’aliénation : Dialogue entre Socrate et Calliclès : Calliclès est une figure radicale qui défend la satisfaction d’une passion déchaînée à mesure qu’ils explosent. Pour Socrate, cette vie selon la tyrannie du désir est tragique, voire absurde. C’est une fausse vie, dont on ne peut combler TOUS les désirs. B. Désir, raison, et bonheur : 1. Séparer :

mérite-t-elle nos efforts ? « Elle était belle comme la femme d'un autre. » Marcel Pagnol. Elle est une tension vers un savoir ou une sagesse que l'on ne possède pas, et en ce sens elle relève d'un désir permanent : ainsi, Socrate, lors de son procès rapporté dans l'Apologie de Socrate la sagesse », et non pas « sage » La structure du désir est un manque. La question étant ne pas être sage ou ne pas l'être assez ? Peut-on être assez sage ? Le désir est placé sous le signe de l'imperfection.

pour s’élever des impressions jusqu’à la connaissance (cf. Socrate) * Responsabilité dans la recherche de la vérité : exigence de vérité (déterminer de la culpabilité, d’une sanction relève d’une grande responsabilité : conflit entre l’amateur de football américain/ croquis du publicitaire et la conscience d’autre jurés) * Pratique de la réfutation. Exigence de la vérité ont valu à Socrate un procès et une condamnation à mort.

« LA VRAIE JUSTICE EST LA FORCE » Pour Platon, le procès de Socrate, accusé d'impiété, fut l'évènement décisif au sein de son parcours philosophique. Dans une de ses lettres, il relie d'ailleurs directement le récit de l'exécution de son maître à la formation de ses convictions philosophiques et au projet de la République, un des « dialogues de la maturité ». Se révoltant face à la démocratie qui a mis à mort son maître, il va jusqu'à affirmer que : « à la fin, je compris que, en ce qui concerne

| | |A l’âge de 20 ans, Platon rencontra Socrate, 63 ans et resta auprès de celui-ci pour | |- 408 |s’adonner à la philosophie plutôt qu’à la politique. | | |Platon fut très affecté par la mort de Socrate et quitta Athènes pour s’exiler de | |- 399 |lui-même pendant 9 - 10 ans. Il voyagera beaucoup et ira à Mégare

que la rhétorique ne serait que « productrice de conviction », de « croyance » (p. 141). Socrate va critiquer les prétentions de la rhétorique en montrant que son habileté à persuader s’édifie sur un savoir-faire de l’illusion. Gorgias et Polos tentent à plusieurs reprises de valoriser la rhétorique (« le plus beau des arts », p. 124-125) à travers son objet, qui serait « le bien suprême » (p. 134). Socrate ne conteste pas que tel est en effet l’enjeu : le genre de vie qu’on doit mener est la question