Message De Mac Mahon Au Senat 16 Juin 1877

projet a été adopté par l'assemblée constituante (SFIO et le PC) de plus ce projet est rejeté le 5 mai 1946 lors du référendum. B) L'adoption de la Constitution du 27 octobre 1946 La nouvelle assemblée constituante Les élections ont lieu le 2 juin 1946 donc on a une répartition différente car les socialistes et les communistes perdent des voix mais le tripartisme qu'on avait sous la première constituante est maintenue sous la seconde constituante. Les parlementaires qui ont élaborés le second

août 1871. Cela n'a aucune signification politique et juridique : c'est uniquement honorifique. Thiers quant à lui souhaitait que la République de droit soit rétablie. Il entre en conflit avec la majorité monarchique de l'assemblée ; en effet, le message présidentiel du 13 novembre 1872 lors de la rentrée de l'assemblée nationale affirme ceci : « la République existe, elle est le gouvernement légal du pays, vouloir autre chose serait une nouvelle révolution et la plus redoutable de toute. » La loi

d’installation du nouveau régime jusqu’à la grande révision républicaine de 1884. Jules Grévy, successeur du Président de la République Mac Mahon, s’adresse aux chambres le 6 février 1879 en ces termes : « Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n’entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale exprimée par ses organes constitutionnels ». Ce message, limitant les pouvoirs du Président de la République,   a une telle importance que Marcel Prelot finira par l’appeler « Constitution

Nationale par message lorsqu’il voudra participer à un débat. S’il ne se conforme pas à ce principe, la séance est suspendue et renvoyée à une date ultérieure. On empêche le Président de la République de prendre la parole. Thiers, mécontent, demande alors à la Chambre d’élaborer une Constitution. En pratique, il est mis en minorité et le 24 mars 1873, il démissionne. Le gouvernement de Mac Mahon Il est un militaire brillant, monarchiste convaincu, mais un piètre politique. Mac Mahon n’a pas les

République ne s’est établie véritablement qu'avec les 3 lois constitutionnelles de 1875. En effet entre 1870 et 1875, la République est proclamée, mais les constituants ne mettent qu'en place des institutions provisoires. A partir de la crise du 16 mai 1877, on constate concrètement la souveraineté parlementaire (la primauté de l’Assemblé) face à l’effacement total du Président engendré par la Constitution Grévy de 1879. De ce fait, une forte instabilité gouvernementale s’installa, surtout entre la

d’accord sur la constit elle est mise de coté « pacte de Bordeaux ». • Il faut quelqu’un pour négocier la paix et gouverner le pays, Adolf Tierp chef du pouvoir exécutif de la république française jusqu’en 1873 ou il sera remplacé par l Marechal Mc Mahon. 1°/ le gouvernement d’Adolf Tierp Il exerce ces fonctions sous l’autorité de l’Assemblée nationale, le problème c’est qu’il a une très forte personnalité, de plus c’est un homme pol très important est compètent, il va affronter les crises de l’époque

octobre 1877 Ce discours est prononcé par Léon Gambetta, républicain modéré, qui après l'expérience de la Commune de Paris et l'installation de la III ème République en 1871, mènera une longue action de propagande en faveur de la République et dans un but de rassurer les français. Il prononce ce discours lorsqu'il est député, le 9 octobre 1977 lors d'une réunion électorale dans le XX ème arrondissement. Ses paroles s'inscrivent dans un contexte d'affrontement. En effet, après la crise du 16 mai

devant le Parlement, responsable devant le Président de la République. C’est la crise du 16 mai 1877 qui lèvera cette incertitude. Cette crise affrontera trois organes distincts, en la personne de Mac Mahon, président de la République, peu favorable à la République, la Chambre des députés, avec une majorité républicaine, et le Sénat, avec une faible majorité de conservateurs. La 16 mai 1877, le maréchal Mac Mahon s’adresse dans une lettre au président du Conseil, Jules Simon, dans laquelle il exprime

autorité et leur souhait de reformer une monarchie. Adolphe Thiers est alors remplacé par le Maréchal Mac-Mahon, qui devient lui aussi Président de la République. C’est un légitimiste convaincu, et sa seule ambition politique est le retour d’un roi. Son mandat est fixé à sept ans par la loi du 20 Novembre 1873. Le septennat n’est alors que personnel, c'est-à-dire qu’il n’est valable que pour Mac-Mahon, il n’y a pas création de la fonction présidentielle à long terme. On prolonge seulement le provisoire

annoncé au peuple par notification. Il est composé de députés républicains de Paris et n’a aucune légitimité populaire. Ce gouvernement considère que la république est le seul régime à pouvoir assurer la sécurité de la nation. Les institutions comme le Sénat sont réduites au silence et Gambetta à le portefeuille de l’intérieur. Ce gouvernement doit organiser de nouvelles élections suite à un armistice signé le 28 Janvier 1871 avec l’Allemagne dont l’article 2 n’énonce que «l’armistice convenu a pour but