Massacre de Srebrenica

limite, le problème du recours à la force dans les opérations d’imposition de la paix Le bilan est extrêmement critique ; l’ONU a fait sa propre autocritique avec le rapport Brahimi , en 2000. 3 scénarios critiques y sont évoqués : -« le syndrome de Srebrenica », comme dans le cas bosniaque. Les casques bleus étaient censés sécuriser la société civile et les acteurs humanitaires, mais très rapidement ils se trouvent attaqués. Incapables de riposter, leur mission échoue. Les casques bleus agissent dans

ensuite été étendus au territoire croate. La bataille de Saraci-Kalesija livrée le 29 avril 1994 fut l'un des nombreux accrochages auxquels fut confrontée la Forpronu. Les dites enclaves furent pourtant attaquées, conduisant notamment au massacre de Srebrenica entre les 13 et 16 juillet 1995. La FORPRONU a également surveillé la mise en place d'un accord de cessez-le-feu signé par le Gouvernement bosniaque et les Croates de Bosnie en février 1994. En outre, la FORPRONU a surveillé les arrangements

dans les affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État ». Malgré ces réserves, les répressions violentes des minorités kurdes en Irak en 1988, celle de la place Tienanmen en 1989 en Chine, les massacres du Rwanda en 1994 ou encore ceux de Srebrenica en 1995 ont conduit à un consensus, au sein des instances de l’ONU notamment, pour inscrire dans leur mandat les conditions d’intervention en cas de violences massives, imminentes ou répétées des droits de la personne. "Le

de poursuivre devant les tribunaux internationaux tel ou tel responsable pour « crime de génocide ». La question peut aussi relever d’enjeux politiques internationaux, comme en a témoigné récemment la décision du TPY de conférer au (seul) massacre de Srebrenica la qualité de génocide. Le mot paraît seul à même d'attirer l'attention, de frapper les consciences ; d’où une inflation verbale et incontrôlée. Plus que jamais, le terme de génocide est devenu un substantif passe-partout. On invoque un génocide

Glasnost (transparence): publicité des débats. Il dénonce les dérives: rebondir sur des bases saines. Il avoue les échecs économiques (production de mauvaise qualité, « statistique »), sociaux (suicide, pauvreté), pol (corruption), mili: avoue les massacres de la 2gm, le pacte germano-sov, l'impérialisme. Se réclame du vrai communisme de Lénine. Prestroika: reconstruction éco: échec: pas de propriété de la terre, ni convertibilité du rouble. Seul le diplo/mili marche: concessions énormes, repli: Mili:

proclament leur indépendance : la Slovénie et la Croatie. La Serbie entame alors une guerre contre ses voisins. S’ensuit alors une guerre civile entre les trois peuples principaux, avec pour objectif l’épuration ethnique. L’ONU intervient, mais le massacre de Srebrenica démontre son impuissance. Les Etats-Unis interviennent à leur tour via l’OTAN, et en 95, obligent les différents belligérants à signer des accords de paix. La Yougoslavie éclate en 5 états. Ce conflit s’explique par plusieurs raisons : le

collective A - Une organisation née de la Seconde Guerre mondiale Comme en 1918, la création de l’ONU est liée à la guerre. Elle est rendue nécessaire par la nature même du conflit dont la violence inouïe a passé un seuil d’intensité. L’ampleur des massacres, notamment de civils, explique la volonté des vainqueurs de mettre la guerre hors-la-loi. Page sur 2 7L’influence des États-Unis est à nouveau décisive. Le président américain F. D. Roosevelt reprend dès 1942 le projet d’une organisation mondiale

nazie qui est à l’origine de la Seconde Guerre mondiale, les buts de guerre ne sont pas que militaires, ils sont aussi idéologiques avec pour dessein de faire triompher la théorie des races d’Hitler. L’acharnement des combats, la multiplication des massacres, la déshumanisation de l’ennemi, la politique nazie de destruction des Juifs d’Europe et le caractère planétaire du conflit aboutissent en six années, à une mortalité de masse sans précédent : entre 50 et 60 millions de victimes, en majorité des

multiplication des conflits régionaux La fréquence des coups d’Etats renforce les problèmes économiques et sanitaires dans les PMA d’Afrique noire. Les conflits interethniques aboutissent à de véritables génocides. Au Rwanda, environ 800 000 Tutsis sont massacrés par les Hutus (avril-juillet 1994). La guerre du Darfour (Soudan), débutée en 2003, provoque la mort de plus de 300 000 civils. L'effondrement du communisme réveille les nationalismes dans les républiques de l’ex-URSS. Les aspirations indépendantistes

public et l'Administration des Etats-Unis se mobilisent, Warren Strobel a fait remarquer que « nous étions parfaitement capables de regarder des choses horribles sur nos écrans de télévision et de ne rien faire16 ». La diffusion de photographies du massacre de Racak, le 14 janvier 1999, a joué un rôle déclencheur dans l'engagement de l'OTAN au Kosovo, mais elle ne doit pas faire oublier que, jusqu'alors et pendant des années, le monde avait sciemment fermé les yeux sur ce qui se passait dans ce pays