Ma Negritude De Senghor

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DISSERTATION Léopold Sédar Senghor explique: « Les écrivains et les artistes doivent jouer, jouent un rôle de premier plan dans la lutte pour la décolonisation. » À votre avis, la littérature doit-elle nécessairement être engagée ? Comme le mentionne La Bruyère, moraliste français du XVIIème siècle, dans Des ouvrages de l’esprit, «L’on n’écrit que pour être entendu; mais il faut du moins en écrivant faire entendre de belles choses». En effet, ce dernier veut dire que la littérature

un écrivain français originaire de Martinique. Il naquit en 1913 et meurt en 2008. Il fonde le mouvement littéraire de la Négritude aux côtés de Léopold Senghor et Léon Damas, originaires d’Afrique et des Antilles. Ils créent ce mot en 1934 pour désigner l’ensemble des valeurs qui caractérisent les Noirs, rejette l’idéologie coloniale et l’ethnocentrisme européen. La Négritude est un mouvement qui concerne donc toutes les populations noires considérées comme inférieures à la culture française. Parmi

la révolte exprimées par l’auteur, avec un certain lyrisme dénonciateur, traduisent cette capacité de la poésie à servir la cause des hommes. Enfin, ce refus d’une forme de civilisation aliénante peut-être comparé à la démarche de Senghor qui, avec le concept de Négritude fait le projet de rendre à la civilisation africaine cette part d’humanité que des siècles d’esclavage ont fini par lui refuser en l’ignorant ou en la niant. - II) – La première étape du texte, vers 1 à 8, consiste à interpeller

philosophie en raison de leur culture et de leur époque, ils favorisent la réflexion politique ( La littérature peut défendre des valeurs humanitaires comme la lutte contre le racisme ,contre l’antisémitisme ( Zola J’accuse), la défense de la négritude( Césaire, Senghor, Glissant), des émigrés (Tahar ben Jelloun) Mais II-Cette fonction n’est pas toujours atteinte 1-On peut lire par pur divertissement : on cherche alors seulement une évasion c’est-à-dire la fuite hors du monde habituel dans

pourquoi son étude est pertinente au cours de notre vie, particulièrement dans la vie sociale. Et les nouveaux contes d’Amadou Koumba de Birago Diop constituent un recueil incontournable pour revivre les contes sénégalais. C’est pourquoi Léopold Sédar Senghor souligne dans sa préface que Birago Diop « rénove […] en les traduisant en francais avec un art qui irespectueux du génie de la langue francaise « cette langue de gentillesse et d’honnêteté négro-africaines » conserve en même temps toutes les vertus

dessins et non de forme classique en vers et strophes). Il est le chantre de toutes les avant-gardes artistiques, notamment le cubisme, poète et théoricien de l'Esprit nouveau[2], et précurseur du surréalisme dont il a forgé le nom. Léopold Sédar Senghor (Joal, Sénégal, 9 octobre 1906 - Verson, France, 20 décembre 2001) était un poète, écrivain et homme politique sénégalais. Il a été le premier président du Sénégal (1960-1980) et il fut aussi le premier Africain à siéger à l'française. Il est le symbole

regard de l’explorateur d’abord, du colonisateur ensuite et enfin du gestionnaire d’entreprises culturelles, plus souvent qu’autrement européen. Ce mythe fondateur du discours sur la danse a paradoxalement été renforcé par la négritude pour qui, selon le mot du poète président Senghor, «l’émotion est nègre». Le portrait qui en résulte réduit trop souvent la pleine valeur artistique de «la danse africaine» à une manifestation folklorique émotive. Selon cette conception, la danse traditionnelle est un code

philosophie » au sens impropre, souligné ici par les guillemets, représente la vision du monde collective et hypothétique d'un peuple donné. Marcien Towa[->18], philosophe camerounais né vers 1935 a pourfendu les thèses de Léopold Sédar Senghor[->19] sur la négritude[->20] qu'il assimile au néocolonialisme[->21]. Dans « L'essai sur la problématique philosophique de l'Afrique », (1971[->22]), il dénonce l'éthnophilosophie qui assimile la philosophie à n'importe quelle vison du monde. Mais dans « L'idée

professeurs, il obtient une bourse pour partir poursuivre ses études à Paris, au lycée Louis Le Grand. C'est là qu'il rencontre Léopold Sédar Senghor, avec lequel il fonde, en 1934, L’Etudiant_ noir_. C'est dans cette revue qu'Aimé Césaire emploie, pour la première fois, le mot qui, à lui seul, résumera son combat, tant littéraire que politique : la 'négritude'. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, il publie le 'Cahier d'un retour au pays natal', texte fondateur à bien des égards, puis rentre