Lévidence Poétique

La poésie est un moyen de s’exprimer de dire se que l’on voit où ce que l’on pense à l’aide de différents genres. Elle n’a pas pour but d’être comprise mais de faire voyager le lecteur au simple son de ses vers, de ses mots. Elle peut devenir très complexe si le poème écrit n’est pas en prose. Alors dans ce cas, le nombre de syllabes par vers doit correspondre, et des rimes peuvent par exemple être présentes. Tout cela peu être complété à l’aide de figures de style qui pourront émerveiller de plus

d’un thème éminemment romantique que Verlaine revisite ici par le biais d’un choix poétique original. En effet, son lyrisme s’exprime à la fois par le thème, la présence récurrente de la figure poétique, mais aussi par un lexique précis et douloureux et surtout par une versification personnelle. Le choix de mètres courts, l’alternance du pair et de l’impair, dont Verlaine chante la musique dans son Art Poétique, associés à l’image même de la musique du violon, permettent ici au chant élégiaque

nombreuses adaptations de texte en poèmes. Pourtant, la poésie est-elle nécessairement musicale ? Les poètes doivent-ils privilégier le sens ou le travail sur les sonorités et les rythmes ? Nous verrons, dans un premier temps, que certaines formes poétiques mettent au premier plan le message, puis dans un second temps, que la musique est l’essence de la poésie. La poésie se fait très souvent vecteur d’idées. Tout d’abord, on peut citer une poésie morale, destinée à faire passer un enseignement. Ainsi

superbe » * De nombreuses formes hyperboliques : « était si forte, infâme, putride » * La mort est rendue sensuelle, elle est érotisée a la 2e strophe « comme une femme lubrique » => attirance morbide. * L’ironie : emploie de termes poétiques proches du cliché, comparaison, exhalaison pour puanteur. III- L’amour dans le poème * A/ L’image d’une promenade amoureuse Un couple, les vocatifs « ô la reine.., ô ma beauté » => déclaration d’amour. Evocation du « sentier » =>

corps: Parfum exotique , la Chevelure, Sed non satiata, Le serpent qui danse Fidèle à sa dédicace à Théophile Gautier et à son esthétique personnelle, nous avons ici un poème d’une forme impeccable, très travaillée, au sens de Boileau dans son Art poétique, sans vouloir citer son distique trop connu («Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage, polissez le sans cesse et le repolissez»): il n’est que de voir les fac-similés des manuscrits de Baudelaire pour s’en rendre, comme aussi ses corrections

artistique. L’écrivain était ainsi intimement lié au courant littéraire du romantisme. Nous pouvons ainsi mieux comprendre pourquoi la souffrance était mise en avant. En effet, pour eux, la souffrance est la seule condition pour une réelle écriture poétique ; en outre, elle permettrait vraiment la création d’une œuvre belle. La souffrance demeure pour ce courant la source la plus puissance pour chanter. Les tourments du cœur et de l'âme permettraient une réelle création. En effet, on pourrait penser

Les chats est un sonnet de Baudelaire écrit en 1847 (publié en 1857 dans Les Fleurs du mal). Ce sonnet a été l'objet d'études linguistiques modernes, notamment par Claude Lévi-Strauss. Pour Baudelaire, l'image des chats est liée à celle de la femme comme le montrent explicitement les deux autres poèmes du recueil ayant pour thème cet animal. Cependant, dans le poème Les Chats, le poète semble s'attacher à une description de l'animal sans aucune référence explicite à la femme. Ce poème fait l'éloge

: En France, avec la création de l’Académie française en 1635 par Richelieu, naît le goût des règles, des normes dans les domaines artistiques. Aussi, Boileau, l’un des grands théoriciens du théâtre classique au 17ème siècle, écrit-il dans L’Art poétique (1674) : « Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli/ Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. / Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable ». Ainsi, l’intérêt doit être centré sur une seule intrigue, dépouillée de tout épisode secondaire

(marthe) À force d’étudier la poésie, j’ai peur de ne plus m’émouvoir, parfois, de ces mots qui disent, merveilleusement, autre chose… J’ai l’impression que chaque jour, je touche aux objets les plus sensibles, les plus beaux: les poèmes nés de l’imaginaire et de l’amour humains. N’est-ce pas risqué de m’y faire, fatalement et de ne plus les voir? Oui, et non. Non, en fait, le simple fait de le dire m’empêche de banaliser la beauté. De même, mon amour, à perte de vue, ou tout chaud encore, contre

il analyse le théâtre antique et le théâtre contemporain et en tire des principes qui constituent les bases du théâtre classique. Cette réflexion sur le théâtre est alimentée tout au cours du siècle par doctes et dramaturges. Boileau dans son Art poétique en 1674 ne fera que reprendre et résumer en des vers efficaces des règles déjà appliquées.