Lyrisme De Musset

romantique, dont les premiers représentants sont Alphonse de Lamartine (Les Méditations poétiques, 1820), Victor Hugo (Odes, 1822), Alfred de Vigny (Poèmes antiques et modernes, 1826) et Alfred de Musset (Les Contes d’Espagne et d’Italie, 1829), se caractérise d’abord par son registre lyrique. Le lyrisme est en effet omniprésent dans les poèmes romantiques, même s’il n’est pas la seule tonalité qu’ils peuvent adopter (Hugo, par exemple, recourt au registre épique dans un recueil comme La Légende

romantique, il se caractérise par l’absence de lyrisme personnel, le choix de sujets exotiques et de périodes du passé ainsi que par la perfection de l’écriture. (Parmi ces vers, trouvez ceux qui ont été écrits par un Parnassien : ( « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. (Alphonse de Lamartine) ← « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots. » (Alfred de Musset) ( « L’homme est un apprenti, la douleur est son

Baudelaire donnera des accents très forts. L'œuvre Adolphe de Benjamin Constant fournit une première impression de ce mal de vivre. 1. Un registre lyrique Le "je" romantique veut atteindre le plus intime de l'être et de ses sentiments. (Lyrisme : registre poétique qui permet l'expression souvent exaltée de sentiments personnels.) Le discours poétique romantique aspire à se manifester comme une simple confidence. L'épreuve amoureuse, la confrontation avec le réel, la perte des idéaux,

de Figaro (V, 3). – Dans la tragédie ou la tragi-comédie : « To be or not to be ? », Hamlet ; les stances du Cid de Corneille (I, 4) ; Phèdre (III, 2 ; IV, 5). – Dans le drame romantique : le monologue de Cœlio à la fin des Caprices de Marianne de Musset ; le monologue d’Hernani (I, 4), celui de Don Carlos dans Hernani de Hugo (IV, 2), les monologues de Ruy Blas marchant « dans son rêve étoilé » (III, 4 notamment) (Hugo). – Dans le théâtre moderne : le Prologue et le Chœur dans Antigone d’Anouilh

donnent le sentiment de vivre dans un monde en ruine. C’est le « mal du siècle » tel que Chateaubriand à faire découvrir le romantisme allemand en France. Deuxième génération (1820-1830) : Dans La Confession d’un enfant du siècle (1836), Alfred de Musset exalte la nostalgie de l’époque napoléonienne et dresse le portrait d’une génération en deuil qui exprime ouvertement son désenchantement. Autour de Charles Nodier et de Victor Hugo, de jeunes artistes se réunissent en cénacles qui revendiquent la

L'Alcade de Zalamea. Molière (1622-1673), Tartuffe. Lesage (1668-1747), Turcaret. Marivaux (1688-1763), Le Jeu de l'amour et du hasard. Carlo Goldoni (1707-1793, italien), La Locandiera. Beaumarchais (1732-1799), Le Barbier de Séville. Alfred de Musset (1810-1857), Les Caprices de Marianne. Gogol (1809-1852, russe), L'Inspecteur général. Eugène Labiche (1815-1888), Un chapeau de paille d'Italie. Georges Courteline (1858-1929), Les Gaietés de l'escadron. Alfred Jarry (1873-1907), Ubu roi. Eugène

l'amour des autres (« L'Amour qui m'accompagne », « cœurs » des autres prisonniers), la présence féminine (celle des « jeunes filles » et de la raison, amante et mère protectrice, rassurante). Le lecteur reconnaît certaines de ses formulations : le lyrisme s'exprime dans les vers 45-46 comme dans le refrain du « Pont Mirabeau ». La tentation religieuse, constante chez Apollinaire (cf. « Zone »), se révèle dans le ton de la prière, les appels à Dieu et la communion avec les prisonniers (« cœurs battant

romantisme et cherche avant tout à se démarquer (Comme beaucoup d’autres mouvements du XIXème siècle). Ce mouvement cherche également à refouler les excès lyriques et sentimentaux du romantisme (Excès que l’on peut retrouver chez Lamartine, Alfred de Musset). Le nom « Parnasse » fait allusion au mont Parnasse, où s’assemblaient les neuf muses. Ce mouvement s’appuie avant tout sur la théorie de « l’art pour l’art » de Théophile Gautier. Pour les parnassiens, la poésie n’apparaît plus comme divertissante

- Victor Hugo : Printemps - François COPPÉE : Un rêve de bonheur qui Souvent m’accompagne * - Alfred de MUSSET : A ma mere. - Chateaubriand : La Forêt Poèmes du 20ème siècle : - Arthur Rimbaud : Sensation

l'humanisme envisageait l'homme idéal, que le rationalisme poursuivait la connaissance objective du monde, le romantisme ouvre à la subjectivité, au lyrisme, à l'imagination et à l'exaltation des passions. Le roman René de Chateaubriand La confession d'un enfant du siècle d'Alfred de Musset Le théâtre Hernani de Victor Hugo Lorenzaccio d'Alfred de Musset Ruy Blas de Victor Hugo La peinture Le radeau de la Méduse de Géricault de Delacroix La poésie Les Contemplations de Hugo Méditations