Lycée Montesquieu

cherchent-ils seulement à nous dépayser ou ont-ils une autre visée ? Texte A Les Aventures de Télémaque, Fénelon Texte B Lettres persanes, Montesquieu Texte C Candide, Voltaire Ces textes de corpus montrent tous une utopie. En effet ils dépaysent le lecteur. Mais ce n’est pas leur seul but. Les écrivains nous font tout d’abord voyager. Montesquieu nous fait rencontrer les Troglodytes. Voltaire, pour sa part, nous emmène dans les environs de Constantinople. Fénelon, quand à lui nous décrit

correspondance de plusieurs épistoliers. Le narrateur s’efface, les points de vue des personnages se confrontent ; c’est au lecteur de construire le sens. Ce genre à succès répond à des visées différentes : – dans Les Lettres persanes (1721), Montesquieu se sert du « regard étranger » pour examiner les mœurs françaises et critiquer la monarchie de Louis XIV ; – dans Les Liaisons dangereuses (1782), Laclos, dévoilant les intrigues de deux libertins, montre les rouages d’une société basée sur l’hypocrisie ;

dispositions de l'article L 318 du Code électoral, ont l'obligation de participer au scrutin sous peine d'amende de 100 €3. Histoire du droit de vote John Locke :séparations des pouvoirs entre pouvoir exécutif et pouvoir législatif. Montesquieu (De l'esprit des lois) : séparation entre pouvoir exécutif, pouvoir législatif, et pouvoir judiciaire. Sieyès : Assemblée nationale et projet de jury constitutionnaire pour le contrôle de conformité des lois aux droits naturels fondamentaux

l’avènement du Siècle des Lumières, la raison se substitue à l’autoritarisme et à la tradition. On retrouve la foi dans le progrès et on réclame la liberté dans tous les domaines. Descartes proclame la supériorité du rationalisme et de l’esprit critique. Montesquieu met au point une nouvelle gestion de l’autorité fondée sur trois pouvoirs indépendants les uns des autres: le législatif (assemblée élue, qui représenterait le peuple), l’exécutif (le roi et ses ministres) et le judiciaire (magistrats). Voltaire

suprême pouvoir d'un état, cependant il ne peut être absolument arbitraire sur la liberté, la vie et les biens du peuple ». Il pose donc des conditions sur le pouvoir suprême de l’État. Le libéralisme politique ou l’État minimal : 1. Montesquieu Dans son livre, De l'esprit des lois, il défend la liberté et le bonheur du peuple. Et rajoute aussi la responsabilité. Cette liberté-responsabilité est encadrée par des lois ; « la liberté est tout ce que permettent les lois ». La liberté n'est

vivre et d’espérer un jour, revoir sa femme. Il nous persuade de ces malheurs et le lecteur en prends conscience et développe un sentiment de compassion. C) La plupart des textes philosophiques évitent la censure en s’exprimant implicitement Montesquieu dans De l’esclavage des nègres fait un véritable réquisitoire contre l’esclavage au XVIIIe siècle en dénonçant les souverains qui ne font rien face à ces abominations. II- Cependant la littérature peut-elle vraiment faire changer les mentalités 

philosophiques" en 1734 de Voltaire seront mises au feu, lui-même sera embastillé, et contraint plusieur fois à l'exil, "De l'espirt et des lois" de Montesquieu sera mis à l'index, les "Pensées philosophiques" de Diderot seront interdites, le chantier de "L'encyclopédie" (1751-1766) sera souvent mis à mal... Quelques auteurs des Lumières: Montesquieu, Voltaire, Diderot, Rousseau. ---> Presque tous ces auteurs, parmis les 160 qu'elles à comptés, ont participé à un moment ou un autre à l'Encyclopédie

littéralement le terme de persuader. Certes l’expression du malheur est souvent utilisée lorsqu’il s’agit de réfuter une thèse, car il touche à la sensibilité, mais l’ironie peut aussi jouer ce rôle en faisant appelle à la réflexion du lecteur. Montesquieu par exemple, utilise dans L’esprit des lois l’ironie, afin de faire comprendre qu’il s’agit là d’un texte qui n’exprime pas son avis mais l’opposé. Car l’ironie fait appelle à la réfléxion du lecteur, qui lui prend l’esprit, le lecteur ne fait

développement d'idées nouvelles et d'une novatrice vision du monde, l’Église perd une influence considérable qu'elle avait acquis auprès des élites. Les réflexions des Lumières mettent à mal la sincérité et la crédibilité de l'institution religieuse. Montesquieu nous dit par exemple : « Il est très surprenant que les richesses des gens d’Église ait commencé par le principe de pauvreté. », mettant ainsi en doute la bonne foi des bases même de l’Église et de leurs origines. Cependant, ces philosophes ne

considérables dans la conscience politique publique et il y en a deux raisons majeures. Premièrement, ces changements sont dans leur grande partie inspirés par les idées de démocratie libérale conçues par des philosophes comme Thomas Hobbs, John Lock ou Montesquieu, qui constatent l’opposition entre le pouvoir politique et la liberté, et proposent alors une stricte séparation des pouvoirs. Le rôle d’Etat est désormais contesté. Deuxièmement, le 18 siècle devient une période de deux grandes révolutions : aux