Lorenzaccio Conclusion

Alfred de Musset est un dramaturge et un poète du 19ème siècle issu d’un milieu aisé. Il est l’auteur de drames romantiques comme Lorenzaccio mais aussi de comédies et proverbes dont « on ne badine pas avec l’amour ». Ainsi nous allons étudier un extrait de l’acte II de cette dernière pièce. Perdican et Camille s'aiment depuis toujours, mais cette dernière a appris à ne pas faire confiance aux hommes, influencée par les lettres de Louise, une religieuse du couvent dans lequel Camille a été éduquée

Chatterton et Lorenzaccio sont inspiré du jeune Werther. En Allemagne, on surnomma « Fièvre Werthérienne » le succès énorme qu’eut le roman. Mais malheureusement, il entraina aussi une vague de suicide. Le phénomène de psychologie sociale selon lequel la médiatisation d'un suicide entraînerait, par contagion, une vague de suicides dans la population est surnommé « Effet Werther ». Kurt Cobain et Marilyn Monroe sont deux exemples à l’origine d’un effet Werther. IV- Conclusion En conclusion, Les Souffrances

„L'évolution du théâtre de Musset des débuts à Lorenzaccio.“ Revue de la société d'his­- toire du théâtre, 1957, p. 261. 103 si les historiens, d'Arvède Barine à Maurice Donnay, trouvaient l'unité des pièces de Musset dans le domaine des sujets, dans les analyses des différents états d'âme et des sentiments, avant tout de l'amour. Dans cette conception de l'œuvre dra­matique qui „suit pas à pas l'évolution intime de l'auteur“4, certaines pièces, par exemple Lorenzaccio, devaient paraître des exceptions, une

romantique sociale (Ruy Blas est un laquais amoureux d'une reine), intellectuelle (Chatterton est un poète incompris). • Le héros romantique est comme le spectateur bon et mauvais : on pense aux orgies de Lorenzo (qui lui valent le surnom péjoratif de Lorenzaccio), à sa vie malsaine. Et pourtant, le fond de son coeur est pur. Il a un idéal. Hernani : héros courageux mais jaloux !             ∆) Par certains aspects, le héros romantique ressemble plus au spectateur car il est plus complexe, moins stéréotypé

il peut en outre se mettre au service des personnages de la pièce en s'adaptant aux différents caractères de ces derniers. Le monologue au service des personnages de la pièce 1 – Une fonction introspective On retrouve chez Alfred de Musset, Lorenzaccio en 1834, dans l'acte IV, scène 3, un personnage qui s'interroge sur les raisons profondes de ses actions. Il s'interroge sur les raisons pour lesquelles il va assassiner le duc de Florence. Lorenzo : De quel tigre a rêvé ma mère enceinte de moi

il a préféré le cynisme et la débauche mais, et Cœlio le souligne : « tu te tueras » L. , n’est-ce pas une autre manière désespérée de concevoir la vie ? Conclusion : - une scène d’exposition où nous découvrons deux des personnages principaux, opposés et complémentaires ➜ image du double, chère à Musset, que l’on retrouvera dans Lorenzaccio, mais ce sera un seul personnage qui sera double. - Une scène importante pour l’action dramatique : le rôle d’Octave est défini, les relations entre les deux

ALFRED DE MUSSET : LORENZACCIO : ACTE I SCENE 1 Introduction : C'est la scène initiale ou scène d'exposition qui va mettre en scène deux personnages principaux : le duc de Florence, Alexandre de Médicis et son cousin Lorenzo. Les deux hommes attendent l'apparition d'une jeune fille. Ce passage constitue un dialogue principalement entre ces deux personnages qui se rattache aux critères d'une scène d'exposition et qui va permettre un premier portrait du héros, Lorenzo. Texte étudié : ACTE PREMIER

l’écrivain romantique Alfred de Musset (1810-1857). Un spectacle dans un fauteuil, titre qu’il choisit pour regrouper plusieurs de ses comédies, traduit bien sa conception du théâtre uniquement destiné à être lu. D’ailleurs, une de ses pièces Lorenzaccio n’a jamais été jouée intégralement tant elle est difficile à mettre en scène. En effet, cette pièce comporte 36 scènes, une soixantaine de décors et elle demande plus de 400 interprètes. Elle n’a jamais été mise en scène du vivant de Musset.

encore de rideau de scène, si bien que les changements de décor sont rendus impossibles. Il n’y a pas de coulisses donc les acteurs restent sur scène même lorsqu’ils ne jouent plus. Toutes ces contraintes rendent difficile la vraisemblance. 4. Conclusion Le théâtre au Moyen Age est très ancré dans la réalité et très en lien avec la société dans laquelle elle s’épanouit. Il naît en se démarquant de la littérature épique et romanesque. Il prône les valeurs inverses à celles que développe la littérature

complique parfois de formes qui brisent les conventions du genre, notamment le monologue, qui offre de précieuses ressources que les dramaturges ont exploitées, de l’Antiquité à nos jours. Le romantique Musset fait ainsi monologuer Lorenzo dans Lorenzaccio, avant le meurtre qu’il projette ; Giraudoux fait parler, durant l’entracte, le Jardinier de son Électre ; enfin, plus contemporain, Beckett fait soliloquer Winnie pendant presque toute sa pièce Oh les beaux jours. • Lorenzo, le Jardinier et Winnie