Lois Barbares

sauvage - « sauvage » (l5) ( bon sauvage avec la nature. - « plus amère que la leur » (l22) ( litote ironique, leur barbarie plus humaine. b) Dénonciation ironique et polémiques des européens - « je », « sauvage », « barbare » (l1) ( barbare = européen. - « parfait » (l5) ( répétition du mot. - l7-l10 ( CL guerre. - « comme on pense » (l16) ( préjugés remis en cause. - « ils pensèrent » (l20) ( dénoncer les tortures. - « grand spécialiste » (l21) ( jugement

détaillée des procédés du texte |Ligne |Mots ou expressions du texte |Observations et interprétations | |1, 2, 24, |« barbare », « barbarie » |.barbare 1. étranger | |25 | |2. vieilli : qui n'est pas civilisé

siècles, l’acceptation de la différence de l’autre est loin d’être acquise, bien que certains auteurs aient tentés de faire passer des idées par lesquelles l’autre est accepté. Dans des Cannibales, Montaigne dit : « il n’y a rien de sauvage ni de barbare en cette nation, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage. » Il exprime ici la thèse du relativisme culturel, c’est-à-dire l’ouverture aux autres. Mais à travers cette phrase, Saint Exupéry va au-delà de l’acceptation des

naturelles… Le vieillard, tolérant, etc. représente donc un modèle d'humanité. Le colonisateur un contre-modèle. (La colonisation, à ce titre, est une contre-utopie). La RAISON est du côté du vieillard. Le colonisateur est déraisonnable. La  BARBARIE (cf. "barbare" = étranger, pour les Grecs), n'est donc pas du coté de l'étranger, mais du civilisé. * ROUSSEAU L'homme à l'état de (presque) nature, la "société à peine commencée" =  modèle (bien sûr utopiste), # l'état de culture (civilisation

autres cultures par rapport à la leur, sans prendre le moindre recul et sans essayer de comprendre d’autres civilisations. Montaigne, au XVIe siècle, avait déjà dénoncé les préjugés que les européens avaient sur les Amérindiens. Ils les jugeaient barbares et sauvages, notamment pour leur anthropophagie. Cependant, Montaigne, en étudiant cette civilisation sans arrière-pensées, a démontré que cet acte cannibale était pour eux un véritable rituel. Il ne s’agissait pas de se nourrir, mais de se venger

Des cannibales.   Nous les pouvons donc bien appeler barbares, eu égard aux règles de la raison, mais non pas eu égard à nous, qui les surpassons en toute sorte de barbarie. Leur guerre est toute noble et généreuse, et a autant d'excuse et de beauté que cette maladie humaine peut en recevoir ; elle n'a autre fondement parmi eux que la seule jalousie de la vertu. Ils ne sont pas en débat de la conquête de nouvelles terres, car ils jouissent encore de cette liberté naturelle qui les fournit sans

arguments: Énoncé de la Thèse: Argument 1 = Polysémie du mot Barbare Argument 2 = Nature/Culture Exemples = Conclusion = La nature doit subsister avec toutes ses valeurs. °Des connecteurs logiques: "or" : il s'agit d'une étape dans le raisonnement. Oppositions : "sinon que" ; "et si pourtant" ; "si est-ce que" 3-Un texte d'opinion Champ lexical du point de vue. 4-L'usage de la polysémie "sauvage" "barbare" Grâce à cette démonstration convaincante , Montaigne

connaître moi-même ? Bref, de moi ou de l’autre, lequel est premier ? Le "premier" champ où l’autre apparaît est le champ théorique. On peut le définir par la question : "Qu’est-ce que l’autre ?" Non seulement, l’autre que moi, mais également, le barbare, le sauvage, l’étranger, voire l’autre en général. On peut à ce premier champ appliquer les deux mouvements de pensée évoqués ci-dessus. Par exemple, est-ce que je conclus à la barbarie en m’assurant que je suis civilisé ou bien est-ce que mon identité

La civilisation en un premier sens peut tout simplement être un synonyme de culture ou de société - on parle ainsi de la civilisation chinoise ou de la civilisation maya. Mais être civilisé peut aussi prendre un sens différent, par opposition au barbare ou à l'inculte: dans ce cas, cela veut dire qui appartient à une culture plus avancée, plus complexe ou mieux organisée que les autres. Serait-il alors possible de juger les différents groupes humains en fonction de leur degré de civilisation

et les affiches montrent l’héroïsme des combattants et minimisent les succès adverses. Entre 1914 et 1918, le thème du barbare est développé sur tous les supports (dont les films et les pièces de théâtre) pour donner aux populations une image négative de l'ennemi. En France, dès l’ouverture des hostilités, les soldats allemands sont présentés comme une horde de barbares, qui pille les maisons, viole les femmes et coupe les mains des enfants, reprenant d'ailleurs les lieux communs développés