Lois Barbares

discrimination négative de sa part. Les Allemands sont décrits comme un peuple barbare, grossier et dépourvu de tout sens du style. Rappelons que l’origine du mot « barbare » vient du chant II de l’Iliade, dans lequel Homère décrit le peuple des Cariens comme barbarophônon, comme barbarophone, c’est-à-dire parlant par borborygmes et non selon une articulation claire et distincte des voyelles et des consonnes1. Les barbares balbutient sans parvenir à exprimer une pensée limpide. Or Nietzsche analyse

notion d'humanité n'est apparue de tardivement et souvent limitée à la tribu ou au clan. Cela conduit donc à un paradoxe : en refusant l'humanité à ceux qui apparaissent comme les "plus sauvages" ou "barbares" de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leur attitude typique". "Le barbare, c'est celui qui croit à la barbarie". (3) Il critique ensuite ce qu'il nomme le "faux évolutionnisme" qu'on trouve dans tout discours sur les races et consistant en une "tentative pour supprimer la

la conception du pouvoir sous les mérovingiens: une conception barbare opposée à la tradition romaine Les romains avaient clairement perçu la notion d’Etat qui d’une certaine manière permettait déjà à Rome d’assurer une certaine continuité du pouvoir et qui était le fondement de l’autorité impériale. On peut dire qu’à Rome il y a une prise en considération de la chose publique: l’empereur a conscience qu’il gouverne dans l’intérêt de tous. Cette conception est d’ailleurs une conception assez

penser qui nous sont étrangères. Ainsi l'Antiquité confondait-elle tout ce qui ne participait pas de la culture grecque (puis gréco-romaine) sous le même nom de barbare ; la civilisation occidentale a ensuite utilisé le terme de sauvage dans le même sens. Or derrière ces épithètes se dissimule un même jugement : il est probable que le mot barbare se réfère étymologiquement à la confusion et à l'inarticulation du chant des oiseaux, opposées à la valeur signifiante du langage humain ; et sauvage, qui veut

séductions, adoptions. Avec jugements de valeur affirmant une supériorité sur les autres. En fonction de sa culture on juge les autres. L’ethnocentrisme: Lévi-Strauss: « le barbare est celui qui croit a la barbarerie » il considére ethnocentrique de juger une autre culture en fonction de la sienne. Déclaré que se sont des barbares, c’est dire qu’ils n’ont pas de culture et rejettés ce qui n’appartient pas a sa culture. Toutes les cultures se valent et ont un droit egal d’existence. Aucune ne sont modèle

différence qui les distincte est la manière qu'ls optent pour communiquer lorsqu'ils ne sont pas du même avis. Les ''autres'', appelés également barbares, ne sont presque pas humains. « Ils pépient comme des oiseaux, ils ignorent le sacré, ils vivent sans honte ni honneur ». Lors d'un conflit, ils utilisent la violence pour se départager. Quand un barbare n'est pas d'accord avec une ou plusieurs personnes et qu'il « veut son discours unique », il use de la violence pour éliminer ses concurrents.

compare les deux facons pour prouver sa facon est meilleur II/ Alterite decouverte par le voyage A/ Incomprehension de l‘inconnu - „il leur semble etre hors de leur element quand ils sont hors de leurs village“ l19 - „Pourquoi non barbares puisqu’elles ne sont pas francaises?“ l24 -> il s’agit de discours libre, on ne peut pas dire qui parle ou qui est enonciateur, le point de vue de voyageur – mepris, il montre leur chauvinisme B/ Differences entre les etrangers - la difference

certaines culture se comportement de façon « barbare » ou de façon « sauvage » ? Peut-on comparer les cultures entre elles en instaurant un jugement de valeur ? Peut-on condamner moralement mais aussi juridiquement certaines pratiques culturelles pour éviter de sombrer dans le relativisme qui nous emmènerait à nous justifier donc les pires atrocités sans même fait preuve Ethnocentrique qui nous fait juger une façon erroné des cultures étrangère ? Le mot « barbare » ou « sauvage » veut dire en générale

Etude de l’article d’Alessandro Baricco. Définition des termes : * Barbare : adjectif et nom (du latin barbarus, du grec barbaros, étranger). Qui agit avec cruauté, sauvagerie. * Cruauté : nom féminin (du latin crudelitas, -atis). Penchant à faire souffrir, caractère de quelqu’un de cruel, de ses actes ; férocité. * Sauvagerie : nom féminin. Caractère de quelqu’un, de son comportement, barbare, féroce, cruel envers les autres. * Acte : nom masculin (latin actum, fait, action)

interrogation directe, incisive, jouant sur le registre pathétique nécessaire au plaidoyer. L’hypothèse permet le raisonnement par l’absurde, les questions directes entraînent l’implication réelle du lecteur et l’appel intime à la sympathie. III. Le barbare n’est pas toujours celui que l’on croit • Comme nous l’avons vu, le discours s’organise autour du blâme d’une civilisation industrielle contre une civilisation « naturelle ». Inspirée de l’idée partagée par certains philosophes des Lumières