Littérarité Genette

socialité du texte, c’est concilier le social et le littéraire, la 1 Claude Duchet, sociocritiques .Paris, Nathan 1974. p 05 Littérarité : Caractère de ce qui est littéraire. Jakobson propose en 1919 cette notion dans un article intitulé « La Nouvelle Poésie Russe ». Il est dit que : « l’objet de la science de la littérature n’est pas la littérature mais la littérarité, c’est à dire, ce qui fait d’une œuvre donnée une œuvre littéraire. » 2 15 socialité et la littérature : les faits littéraires

respectée (faits dits fictifs). Ainsi, les critères de l’autofiction sont déterminés par S. Dobrovsky à trois Points définitoires : 1- L’identité onomastique auteur, narrateur, personnage principal. 2- L’emploi de la première personne. 3- La littérarité (la fictionnalisation des faits relates, l’incarnation d’un monde Imaginaire, l’écriture en réel afin de servir le projet littéraire du roman). En outre, d'autres critiques tels que Colonna se sont joints à Dobrovsky pour combler la case aveugle

perception, de consommation et de restitution du réel qui fait appel pour sa communication à une aventure, à un risque aussi mouvementé, aussi complexe que la démarche de création elle-même. »1 IL saisit le texte de Khaïr-Eddine en termes de littérarité et de modernité, il donne à l'écriture, celle de khaïr-Eddine mais aussi la sienne et celle des autres comme le cas de notre écrivain R.Mimouni, une dimension d'intériorité, de multiplicité, d'expérience risquée et unique. Une telle dimension

des Bouts de bois de Dieu de Sembène Ousmane, c’est plutôt à une littérature chaude, engagée, critique, réaliste que nous avons affaire, et non pas à une littérature évasive, fantastique ou onirique non pas bien encore une littérature méditant sa littérarité. N’est-ce pas cet engagement de l’écrivain négro-africain que définit Mongo Béti quand il déclare : « L’écriture n’est plus en Europe que le prétexte de l’inutilité sophistiquée, du scrabeux gratuit, quant, chez nous, elle peut ruiner des tyrans

est le hors-texte. Ces signes qui enveloppent les textes (titres, sous-titres, avertissements,..) relèvent de ce que G. Genette et P. E. Cordoba appellent respectivement le paratexte[46] et la périgraphie du texte[47]. Cet aspect du texte, qui a été l’objet de plusieurs questionnements de la part des critiques, conditionne fortement la lecture. Comme le souligne G. Genette, il est «… le versant éditorial et pragmatique de l’œuvre littéraire et le lieu privilégié de son rapport au public et

exclusivement « littéraire » : le problème de la littéralité de la question (fonctionnement en énoncé d'une « unité » parti culière appelée « personnage », problème, si l'on veut, de « grammaire textuelle ») doit être prioritaire à celui de sa littérarité (critères culturels et esthétiques); par exemple le président-directeur-général, la société anonyme, le législateur, le mandat, le dividende sont les « personnages » plus ou moins anthropomorphes et figuratifs mis en scène par le texte de la

objective. Lire, comprendre et analyser sont trois actions/ activités complémentaires qui permettent de dégager le sens et la signification dans un texte. Elles mettent en relief ses lieux de pertinence et formalisent ses aspects esthétiques (sa littérarité). Selon Le Petit Robert , la lecture se décline en plusieurs sens à travers l’histoire. Ainsi, elle est à la fois : · action matérielle de lire (1495), de déchiffrer (ce qui est écrit) · action de lire

lendemain de la guerre. Il est à noter que ces textes sont les seuls où Sartre propose explicitement une réflexion théorique générale sur la littérature, tous les autres – articles ou ouvrages – étant consacrés à des écrivains, qu'il s'agisse de Ponge, Genet, Mallarmé et bien sûr Flaubert. 1.  L'écrivain n'est pas innocent Qu'est-ce que la littérature ? se compose de quatre chapitres, liés par une forte relation logique. À la question initiale « Qu'est-ce qu'écrire ? », Sartre répond en distinguant prose

Baudelaire, « Théophile Gautier », in L'Art romantique (éd. H. Lemaître), Paris, Garnier, 1962, p. 673. 34 « confessions », poésie lyrique, subjectiviste), c'est-à-dire, comme référence à un certain espace de la lecture, comme un signal de littérarité : or, ce fonctionnement n'est devenu possible que parce que la « folie » s'est, à son tour, instituée en lieu commun, poncif, cliché du romantisme ; marque d'ori ginalité, mais marque avant tout, c'est-à-dire, signe conventionnel, se signa lantà

service d’une construction et d’une coopération entre l’énonciateur et l’énonciataire du texte. Dans un troisième temps, nous envisagerons le fragment selon une approche narratologique. En utilisant la typologie des figures du récit établie par G. Genette, nous rendrons compte de quelques phénomènes narratifs qui sont à l’origine de la fragmentation, celle-ci pouvant être vue en narratologie comme un moyen varié de délivrer l’information au lecteur. Une seconde conception narratologique, celle de R