Littérarité

La revendication première de se webzine est le coté chaleureux, où ce site serait le lieu où cohabitent les auteurs et les lecteurs cohabitent, il y a donc un effacement de la hiérarchie et de l’inaccessibilité des auteurs. Il affirme aussi sa littérarité avec le mot « fringale » qui appartient à une métaphore filée de la faim qui revient tout au long du site, et qui témoigne de la grande passion des auteurs du site pour la littérature, car pour eux, la faim de littérature est insatiable. Le troisième

littérature, et ne peut reconnaître qu’un critère de spécificité littéraire d’ordre pragmatique : l’« aptitude à la gratuité » du texte, ou encore sa capacité à faire l’objet d’un usage non fonctionnel ou non utilitaire. Pour le sociologue, la littérarité n’est pas une propriété intrinsèque de l’œuvre, mais dépend de l’usage que le lecteur en fait : Document téléchargé depuis www.cairn.info - Université Louis-Lumière Lyon 2 - - 128.78.172.99 - 29/10/2012 10h08. © Le Seuil La sociologie de

paradigme dialectique : la lecture littéraire La lecture littéraire comme mise à distance critique 36La notion de lecture littéraire trouve un de ses premiers fondements dans un ouvrage publié en 1974 par Mircea Marghescou, Le concept de littérarité. Dans ce livre, analysant un fait divers apparemment insignifiant (« Sur la Nationale 7, une automobile roulant à 100 à l’heure s’est écrasée contre un platane. Ses quatre occupants ont été tués »), l’auteur mettait en évidence les trois traits

médiations du social. Loin des théories du « reflet », elle se caractérise par une tension féconde, mais problématique. Travaillant sur les textes dans leurs déterminations sociales et historiques, elle ne veut ni reconnaître l’esthétique et la littérarité sous des fonctions sociales positives ni fétichiser le littéraire comme étant d’une essence à part. En maintenant la tension ou la problématique de l’esthétique et du social, elle se démarque à la fois des approches purement formelles( ou herméneutiques(

L'Homme nu, op. cit., p. 560. [xxxi] André Siganos, «Définitions du mythe», art. cit., p. 96. [xxxii] Laurent Mattiussi, «Schème, type, prototype», Questions de mythocritique, op. cit., p. 312. [xxxiii]«Roman Jakobson a défini la littérature par la “littérarité”. Il faudrait pouvoir définir le mythe par sa “mythité”, découvrir la différence spécifique entre ce qui est mythe et non-mythe.», Pierre Brunel, «Présentation», Mythes et littérature, textes réunis par Pierre Brunel, Paris, Presses de l'Université

et le structuralisme comme une méthode linguistique. Il existe donc un terrain d'entente pour ces deux notions. Pour cela, il reprend la base du formalisme russe qui définit la littérature comme « un simple dialecte » et qui propose d'étudier la littérarité, c'est-à-dire chercher au niveau du texte même, dans la densité des figures utilisées, dans le soin apporté à la rythmicité de la phrase, etc. Il définit le formalisme russe comme une « rencontre de critiques et de linguistiques sur le terrain du

littéraire, de comprendre comment on peut reconnaître un texte littéraire, travaillé, même si le sujet semble banal à une vue superficielle. J’espère que je vous ai aidé à pénétrer dans un texte sans le détruire, et que je vous ai fait voir la littérarité d’un texte, la complexité du travail d’un bon poète pour suggérer une atmosphère. De l’usage des mots à la disposition typographique, du rythme aux sonorités, tout concourt à nous faire sentir, à nous faire voir, à nous faire entendre un cœur

d'Aubigné est grand poète, admirateur de Ronsard et de la Pléiade. Noblesse oblige, ce grand militaire est aussi un grand seigneur des lettres. Une deuxième réponse consiste à signaler le caractère littéraire persistant des récits de l'extrême, leur littérarité[7]. S'il est plus loisible aux hommes du XXe siècle d'inventer des formes nouvelles, c'est parce que la modernité a coïncidé avec une contestation des modèles séculaires, qui ont persisté, volens nolens, jusqu'au XIXe siècle. Il n'en reste pas moins

désastre" dont parle Blanchot au plus intime de l'acte de créer. RÉAPPROPRIATION DE LA MÉMOIRE ET FÉMINITÉ DE L'ÉCRITURE Cette réflexion de la parole littéraire sur elle-même dans laquelle on veut voir ici une des caractéristiques essentielles de la littérarité se retrouve d'une manière moins ésotérique et plus lyrique dans l'oeuvre récente d'Assia Djebar, et particulièrement dans L'Amour, la Fantasia (1985) et Ombre sultane (1987), probablement les deux oeuvres les plus achevées de cet auteur. Assia Djebar

synthétique des dominantes thématiques en question, une analyse interprétative et critique des présupposés théoriques des postures relatives à ces thèmes, comme la hiérarchisation des sexes, « l’écriture féminine », ou le « deuxième texte ». Sa littérarité: l’identité est un thème récurrent dans la littérature moderne. Il suffit de citer quelques œuvres françaises ou francophones, devenues, pour la plupart, classiques, au sens premier du terme, essentiellement parce quelles posent la question de l’identité