Les Obsèques De La Lionne Plan

d’une question de justice. Thème repris dans plusieurs fables de la Fontaine telle « les animaux malades de la peste ».. Ils exposent au lecteur des images de la société comme la monarchie absolue dans « les obsèques de la lionne » de la Fontaine, la servilité des courtisans dans « le lion, le loup et le renard » de la Fontaine. Mais aussi la guerre, la candeur, dans le conte philosophique « Candide » de Voltaire. Les auteurs d’apologue sont des observateurs de la société de leur temps : les thèmes

Les Obsèques de la Lionne. de La Fontaine (XVIIe) p. 371 Situation : Au départ, La Fontaine a écrit ces fables dans un but didactique, il s’inspire largement de Phèdre, Oesope, dont il se sert du cadre de la fable, qu’il enrichit et qu’il adapte à la société de son époque. La fable « Les Obsèques de La Lionne » appartient au 2e recueil de fables, qui est paru en 1678. La Fontaine ne s’inspire pas de l’Antiquité mais d’un auteur du Moyen Age (cf. l’italien Abstémius). On est donc dans le

Jean de la Fontaine/ Les obsèques de la lionne Introduction : La Fontaine est fabuliste. Il appartient au classicisme. C’est un auteur classique comme Racine, Corneille, Mme de la Fayette. Il est né en Province, il a était maître des eaux et forêts, il aime donc la nature. Mais il a vécu toute sa vie à Paris et notamment à La Cours donc il connait les courtisans et le roi. Il vit sous la protection des nobles et riches (comme Fouquet). Il sait très bien de quoi il parle quand il évoque la Cours

PLAN Les obsèques de la lionne Un récit plaisant Vivacité de la narration Dynamique du récit lié à la variété des temps : beaucoup de passés simples (action), retour en arrière. Nombreux verbes d’actions + discours directs Alternance des metres (hétérométries) : alexandrins octosyllabes => rompt la monotonie Plusieurs locuteurs Narrateur qui raconte l’histoire, le lion et le cerf au discours direct et le fabuliste qui s’introduit dans

Lecture analytique n°1 : Les obsèques de la Lionne Vers 1 à 15 : Situation initiale - Deuille a la cour Vers 17 à 23 : Commentaire du narrateur Vers 25 à 29 : Elément perturbateur - Le Cerf indifférent Vers 28-29 : Péripétie n°1 - La dénonciation au Roi Vers 30 à 38 : Péripétie n°2 - La colère du Roi Vers 39 à 49 : Elément de résolution - La défense du Cerf Vers 49 à 51 : Situation finale - Le Cerf gracié Vers 52 à 56 : Moral Différents discours des différents locuteurs :

théâtre, troisième actevers 52 à la fin : moralitéL'art du fabuliste: il a construit sa fable comme une pièce de théâtre. La moralité est tout au long de la fable, le récit est riche en pensées. I) Le premier acte 1) Scène d'exposition: "la femme du lion mourut" ( v.1)> économie des mots: art du fabuliste> ambiguïté entre les animaux et les humains: satire2) 2ème scène (v.2 à 5): les condoléancesPlus longue que la scène 1 > excès des courtisans serviles"s'acquitter" (v.3) > le verbe montre le devoir

et forêts. C’est une poésie, une fable. C’est un texte narratif mais qui contient aussi une argumentation explicite (Vers 17 « je » et il y une morale). La Fontaine s’adresse aux lecteurs (vous). . Plan du texte : Vers 1 à 16 : les circonstances (mort de la lionne, organisation des obsèques). Vers 17 à 23 : 1ère intervention du moraliste qui porte un jugement. Vers 24 à 38 : le cerf a une attitude différente  décision de le punir. Vers 39 à 51 : stratagème du cerf pour se tirer d’une situation

ARGUMENTATION Etude d’un texte: « Les Obsèques de la Lionne», Fables, La Fontaine        * Introduction: Auteur: La Fontaine (1621-1695) est un auteur du XVIIº que l’on classe parmi les moralistes au même titre que la Bruyère ou La Rochefoucauld. Attiré par le libertinage, il est l’auteur de Contes licencieux dont l’édition de 1674 sera interdite. Mais il doit sa renommée essentiellement à ses Fables : le premier recueil paraît en 1668, le second en 1678 puis le dernier en 1694. Grâce à cette

le plus souvent la politique dans ses fables. Ainsi, dans “Les Animaux malades de la Peste” La Fontaine critique le pouvoir. Celui-ci remplace le roi par le lion brutale et injuste et utilise des verbes d’actions qui expriment la brutalité: “dévorer” (V29) ; “tondis” (58) ; “étaient frappés”(V7). De même, dans “Le Lion et le Moucheron” le lion renvoie à un personnage royale. Le fabuliste critique non seulement le roi, mais les courtisans également. En effet, ces courtisans sont associés au Moucheron

figure du Lion, emblématique de la royauté, et des animaux qui parlent comme des hommes tel est le principe du régit la fable. Cependant, ce détour fictif par le monde animal vise à révéler des vérités sur le monde et la société. La fable est une satyre de l’humain quand elle représente la société animale avec sa hiérarchie et ses pouvoirs. Sa portée politique est manifeste. Problématique « En quoi cette fable était une satyre du pouvoir et de l’exercice de ce pouvoir ? » Plan I - La théâtralisation