Les Moralistes Du Xviieme Siecle

dans des « châteaux », appelés souvent «  Palais », avec des «  tours », des «  donjons » ( BBD p.85) renvoyant à l’époque médiévale. Ces châteaux forts puissants prennent un certaine élégance grâce à la vie de cour qu’on y mène ( BBD), indice du XVIIème. .Les palais sont superbes, et même les palais médiévaux ont des airs renaissance avec leur «  cour pavée de marbre »( BBD) . D’autres demeures royales sont classiques comme dans Grisélidis, et renvoie très nettement à Versailles ( p.41) 3 dans

dans des luttes politiques ou sociales. L'écrivain ne peut se désintéresser du sort de ses semblables. Son talent lui donne d'autres responsabilités, que rappelle le philosophe contemporain Jean-Paul Sartre. La Bruyère, moraliste français du XVIIème siècle, dans ces ouvrages de l’esprit, dit «L’on n’écrit que pour être entendu, mais il faut du moins en écrivant faire entendre de belles choses». Il veut dire par cette phrase que la littérature doit avoir pour but de toucher ses lecteurs

a-t-elle été mise en œuvre ? Mouvement littéraire et culturel Européen Le XVIIIème siècle : Les Lumières Thématique : La littérature « engagée » des Lumières. Problématique générale : Que sont les Lumières ? Comment, par quels biais les philosophes des Lumières ont-ils combattus l’intolérance et l’injustice ? Recherches : Querelles des Anciens et des Modernes XVIIIème siècle Les fables, La Fontaine Le chêne et le roseau, I-22 Argumentation Biographie

au lecteur de s’identifier au héros et ensuite de reculer sur cette idée devant l’horreur des crimes commis sous ses yeux. De plus, le personnage tragique n’a pas d’autre issue que la mort. La fatalité triomphe sur lui. Le théâtre des lumières : le siècle des lumières est marqué par 4 principaux philosophes : Montesquieu, Rousseau, Voltaire et Diderot. Ils réfléchissent sur les fondements de la société, et remettent fréquemment en cause les institutions politiques et religieuses de leur temps. Le théâtre

proposé donne une définition inversée de l’honnête homme. Le texte de Gnathon, par une illustration de l’esthétique classique, nous divertit autant qu’il nous fait réfléchir. Mais comment La Bruyère utilise-t-il l’art du portrait pour faire œuvre de moraliste ? C’est ce que nous verrons à travers l’aspect satirique du récit et l’art du portrait maîtrisé par l’auteur. Tout d’abord, nous pouvons dire que ce récit relève de la satire par le portrait d’un glouton. Gnathon, signifiant en grec « mâchoire »

favoriser la mémorisation, mais également frapper l'esprit. Historiquement, certains poètes tragiques du XVIème siècle avaient pour habitude de mettre en relief, par des guillemets, au sein de leurs œuvres, des sentences qui leur semblaient riches d’enseignement et devaient frapper l’esprit des lecteurs et des spectateurs. Le goût pour l’élaboration des maximes dans les salons au XVIIème siècle est issue de cette pratique. La maxime se médite, se lit et se relit, elle ne se donne que rarement pour elle-même

1. Recherche Au XVIIème siècle, se développe le mouvement classique, correspondant à la création d’un idéal, inspiré de l’art antique. A cet idéal, se développe alors l’image d’un idéal humain, dit «honnête homme », avant tout homme de cour, et partisan du prince plutôt que de l’Eglise, sans pour autant être considéré comme un courtisan. Il succède au modèle de l’humaniste, homme instruit, épris de gloire individuelle et de dépassement de soi-même. Il devait alors séduire les autres par

porte sur la conversation et les règles qui régissent l'échange oral. Ainsi La Rochefoucauld, dans un extrait de Réflexions diverses, s'attâche à définir les codes de la conversation dont la maîtrise est indispensable pour l'honnête homme. Trois siècles plus tard, il est rejoint pa.r F. Flahault, qui, dans « Une manière d'être à plusieurs », apporte des compléments d'information. Un extrait de la pièce Le dieu du carnage, écrite par Y. Reza met en scène un échec de l'échange verbal. Enfin, le

Dieu a fait le monde pour l’homme. C’est pour avoir soutenu de pareilles idées que Giordano Bruno avait été torturé et brûlé des années plus tôt (1601). L'homme n'est donc pas la fin (le but ni le dernier maillon : Diderot dira la même chose un siècle plus tard) de la Nature. b- Deuxième découverte Le héros arrivé sur la lune découvre que le globe terrestre y est considéré comme la lune. Pour les prêtres, le héros-narrateur (qui devait s'appeler à la fin du livre DYRCONA), provient «de

l’Académie de Châlons-sur-Marne» (mars 1783), «Des femmes et de leur éducation», rédigé peu après, et un essai non titré, écrit entre 1795 et 1802. Ces trois textes n’ont été publiés qu’au XXe siècle. Le discours d’académie a été un moyen de promotion littéraire et sociale pour bien des écrivains du XVIIIe siècle. En 1783, quand Laclos entreprend de répondre à la question posée par l’académie de Châlons — «Quels seraient les meilleurs moyens de perfectionner l’éducation des femmes» —, il n’est pourtant