Les Hérétiques Et Le Clergé

en ces temps de paix relative, un Christ bénissant, une Vierge Mère préférée à la Vierge des douleurs, un ange souriant pour accueillir les fidèles dans la cathédrale de Reims. La papauté, qui s’efforce de poursuivre la reprise en main du clergé, a une action efficace : la simonie et le nicolaïsme sont dénoncés, le culte et le dogme sont définis fermement par les conciles des XIIe et XIIIe siècles, en particulier celui du Latran IV (1215) qui fixe les sept sacrements de l’orthodoxie catholique

estrade les acteurs du sacre ainsi que quelques officiers de la cour du roi - Le roi prête serment. Le serment ecclésiastique en promettant de protection et respect au clergé. Le serment du royaume en faisant la promesse de faire régner la justice et la miséricorde, conserver la paix, empêcher l’iniquité, exterminer les hérétiques, tenir l’inaliénabilité du royaume puis plus tard maintenir les ordres créés par ses prédécesseurs (Henri IV), ordre de Saint Louis (Louis XV) et faire observer les édits

aboutir en 1661 à une situation difficile pour la religion réformée qui doit faire face au début de l’application de l’édit à la rigueur. Pour rappeler précisément mais rapidement le contexte, du point de vue de l’Eglise catholique, c’est-à-dire de son clergé et de ses militants, animés par l’esprit d’une réforme en forme de reconquête, inspirée du concile de Trente, l’édit de Nantes ne peut être qu’un armistice au sein du combat contre l’hérésie protestante. Du point de vue de la monarchie française du

matérialisant leurs dominations sociales, les monastères donnant une base sacrée à leurs pouvoirs et sur des réseaux de fidélité et d’amitié pour asseoir leurs dominations régionales. L’Eglise n’est pas étrangère à cette redistribution des pouvoirs. Le clergé contribue à la sacralisation de la monarchie. Les établissements ecclésiastiques exercent un pouvoir seigneurial sur des terres qu’ils administrent. Surtout l’Eglise se situe au cœur des stratégies politiques locales (siège d’évêque, prébende canoniale

seulement le champ des idées, des représentations mais également des actions et des manières de vivre. 4) L’Eglise Clergé ° Progressivement, le religieux tend à s’institutionnaliser. Il se systématise et s’officialise, tout en étendant son influence, sa renommée, en sophistiquant ses conceptions et ses rituels. Il se transforme petit à petit en une véritable Eglise (ou clergé). C’est une longue période pendant laquelle la religion s’organise, se réfléchit, elle approfondit la compréhension et

convient de noter que ces croyances sont presque exclusifs classes lettrées et les dirigeants et non le peuple, sa formulation est un travail efficace des théologiens, des philosophes et des juristes, et les gens qui étaient reconnus juges, membres du clergé, les magistrats et messieurs. Les gens ne se limité brujeriles activités d'information à travers la lecture publique des accusations portées contre eux au moment de son exécution et des efforts délibérés des autorités pour sensibiliser le public sur

de joie dans l’église. L’affaire avait en effet attiré une foule de gens des deux sexes, telle que personne des présents n’en avait jamais vu. L’autre avoue l’erreur, mais sans abjurer ; on les mit tous deux dans les fer ainsi que deux autres hérétiques venus de Dormans pour ce spectacle. Clément et ses complices furent brûlés par le peuple en colère. Le suspect est nu et a les membres liés ; un filin le retient afin qu’il ne se noie pas. A gauche, le prêtre préside l’épreuve ; sur la barque

satisfait aussi le roi en lui donnant le droit de nommer les titulaires des sièges ecclésiastiques dans son royaume (abbés, évêques, archevêques). Cette disposition va introduire dans l'Église de France une division entre un haut clergé composé de courtisans et un bas clergé pauvre et mal loti. Toujours à l'initiative du chancelier Duprat, le roi, en manque d'argent, recourt à des expédients financiers. Il inaugure en 1522 les premiers emprunts publics et commence à vendre les charges d’officiers ou

de pouvoir royal, de la souveraineté, et des changement de la définition. Exemple : Dans les années 1560 il y a une controverse sur le mot « majesté » pour parler du roi de France, Théodore de Bèze assiste à un débat aux États Généraux (noblesse, clergé, tiers-état) d’Orléans. Il remarque que l’orateur n’utilise pas des mots de la noblesse. Pour Bèze ce n’est pas un terme légitime et trouve cela bien. C’est un mot utilisé par les flatteurs. Hotman va lui aussi s’élever contre les abus de langage

clergy. For those at the top of the ecclesial hierarchy, religion was often a lucrative profession rather than a vocation ; hence the large number of abbés comandataires (…) often lived very worldly lives ». Usbek montre à quel point les membres du clergé sont corrompus : « Quelques riches que soient ces dervis, ils ne quittent jamais la qualité de pauvres (…). Ils ont raison : car ce titre de pauvre les empêche de l’être » 14 . En embrassant la profession, les religieux touchent une pension, et