Les Hommes Sont Ils Egaux Face Aux Risques Naturels

La Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, basée à Genève, est principalement chargée du soutien et de la coordination des Sociétés Nationales, lors des opérations de secours aux victimes de catastrophes naturelles, et de l'aide au développement des Sociétés Nationales les plus démunies. - Les Sociétés nationales Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge incarnent le travail et les principes du Mouvement international

voir que ces théories sont parfois en opposition totale les unes avec les autres. Mais avant tout, on peut concevoir l’Etat comme étant nécessaire à la plupart des grandes sociétés pour leur imposer une organisation et des règles de justice que les hommes seraient incapables d’établir par eux-mêmes. Par nature, l’homme serait agressif, violent et incapable de se maîtriser pour vivre en société sans un état fort. Ainsi, Hobbes légitime un état au pouvoir absolu qui garantirait aux individus paix

Haarscher. □ Deux textes : déclaration américaine (Philadelphie, XVIIIe siècle) et déclaration française (26 août 1789). Cette dernière est révolutionnaire, elle exalte la raison et énonce : les droits fondamentaux (ius naturalis) ou droits naturels, imprescriptibles (restent même après un non usage) et inaliénables (on ne s’en rend pas étranger) de l’homme : liberté, propriété, sûreté et résistance à l’oppression, les droits sociaux : éducation, travail, soin, santé, etc. (conquêtes

dominante avaient décidé de définir ainsi. Associé à l'expansion des marchés, le discours des droits de l'homme constitue l'armature idéologique de la globalisation. Il est avant tout un instrument de domination, et doit être regardé comme tel. Les hommes doivent pouvoir lutter partout contre la tyrannie et l’oppression. Contester l’idéologie des droits de l’homme, ce n'est donc évidemment pas plaider pour le despotisme, c'est bien plutôt contester que cette idéologie soit le meilleur moyen d'y remédier

nisations sociales démocratiques. Le fait même que la production de richesse (potentiellement ouverte à tous les talents) caractérise désormais les différen- ciations sociales signifie que tous les citoyens sont, métaphysiquement et juridiquement, égaux (à l’op- posé des ordres ou des castes indiennes hermétique- ment closes). Cette interchangeabilité potentielle des places générerait une fébrilité, une instabilité, caractéristiques du nouvel imaginaire social. Au sens tocquevillien, l’affirmation

médiatique et économique que nous connaissons. Pour aménager ce suspense, l’une des conditions est en effet la mise en scène de l’égalité : création de poules, de divisions, de têtes de série, de catégories de poids, etc. pour que ne s’affrontent que des « égaux » potentiels (Cf. P. Yonnet, Systèmes de sports, Paris, Gallimard, 1998). Ainsi l’écart entre des finalistes d’un 100 m olympique est-il infime si l’on entend la mesure selon le sens commun. Mais, dans le même temps, l’effort obsessionnel et quotidien

l’invention de nouveaux paradigmes, si tant est qu’on peut en concevoir d’originaux, ne peut se faire sans la mémoire des précédents. Ce fut l’Antiquité pour les révolutionnaires, le Moyen-âge pour les romantiques, l’utopie pour les socialistes, la loi naturelle pour les libéraux. Une bonne maîtrise de l’histoire des idées politiques est une condition sine qua non de la culture politique de tout citoyen. Mais que recouvre le terme d’idées politiques ? A quoi servent les idées politiques ? Quand apparaissent-elles

c’est-à-dire à la fois un autre moi, et un autre que moi. C’est cet entrelacement du même et de l’autre en autrui qui fait l’objet d’un questionnement philosophique. Comment définir ce qu’est autrui ? La réponse semble simple : autrui, ce sont les autres hommes dans leur ensemble. Cela signifie que je ne comprends jamais autrui comme étant seulement autre chose que moi, une chose parmi les choses. Dès la perception, je ne vise pas autrui comme je vise une chose inerte, c’est-à-dire comme une pure altérité

 QUESTION proposée par l’Académie de Dijon Quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes, et si elle est autorisée par la loi naturelle. Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. C’est de l’homme que j’ai à parler, et la question que j’examine m’apprend que je vais parler à des hommes ; car on n’en propose point de semblables quand on craint d’honorer la vérité. Je défendrai donc avec confiance la cause de l’humanité devant les sages qui m’y invitent

effet, le droit pénal est présent pour sanctionner les comportements considérés par le code pénal comme déviants. Il s’agit d’un ensemble de règles de vie en communauté dont l’objectif est de lutter contre la nature primitive ressurgissant de certains hommes considérés comme délinquants. Cependant, il faut se poser la question du bien fondé des ces règles, de leur impact sur les libertés individuelles sans oublier de leur champs d’action. La sanction pénale est-elle nécessaire et infaillible ? Pour répondre