Les Emotions De Phedre De Racine

Séquence 2 : Lecteur analytique de Racine : Britannicus Texte : Jean Racine, Britannicus (1669) BRITANNICUS. - Néron nous écoutait, Madame ; Mais, hélas ! Vos yeux auraient pu feindre, et ne m'abuser pas, Ils pouvaient me nommer l'auteur de cet outrage. L'amour est-il muet, ou n'a-t-il qu'un langage ? De quel trouble un regard pouvait me préserver ! II fallait... JUNIE. - II fallait me taire et vous sauver. Combien de fois, hélas ! puisqu'il faut vous le dire, Mon cœur de son désordre allait-il

commencer par comparer le romantisme et le classicisme. Les caractéristiques principales du romantisme sont les émotions et les sentiments. C’est cela qu’on retrouve, notamment, dans Le Lac de Lamartine. Dans le classicisme, d’une certaine manière, on peut lire des émotions et l’expression de sentiments. Ce sont bien ces émotions et ces sentiments qui blessent Phèdre dans la pièce éponyme de Racine. Il y a donc bien un lien entre le classicisme et le romantisme. En réaction avec le classicisme s’est crée

pour susciter de la peine, de la pitié ou même des larmes pour l’un des personnages qui joue un rôle dans la pièce. Certes, ceci se voit très clairement chez Phèdre de Racine lorsque le personnage tragique de Phèdre parle « Je reconnus Vénus et ses feux redoutables, D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables. »(Acte I- Scène III) ici, Phèdre accuse une déesse dont elle devrait avoir un respect pour se justifier. Elle exagère son manque de culpabilité pour souffrir un amour incestueux et infidèle

theatre-classique.fr/pages/pdf/RACINE_PHEDRE.pdfPHÈDRE TRAGÉDIE RACINE, Jean 1677 Publié par Gwénola, Ernest et Paul Fièvre, Septembre 2015 - 1 -- 2 -PHÈDRE TRAGÉDIE par Mr RACINE À Paris, chez Claude Barbin, au Palais, sur le perron de la Sainte Chapelle. M. DC. LXXVII. Avec privilège du Roi. - 3 -Préface. Voici encore une tragédie dont le sujet est pris d'Euripide. Quoique j'aie suivi une route un peu différente de celle de cet auteur pour la conduite de l'action, je n'ai pas laissé d'enrichir

Le Classicisme Origines et évolutions Le classicisme est dans un premier temps le refus des excès du mouvement Baroque qui prônait une libération de l’imagination et des émotions, un affranchissement des contraintes. Le Classicisme est donc un retour à la mesure et à la raison dans les arts, les lettres et la langue française. Le mouvement se développe dans la seconde moitié du XVIIème s. et culmine entre 1660 et 1685. Le terme « classicisme » n’apparaît qu’au XIXème s. pour désigner le « siècle

premier sens un événement inattendu et en général désagréable, qui générait beaucoup de surprises. Le „coup“ se traduisait par la stupeur d’un bouleversement brutal et impressionnant, on l’associa déjà à cette époque au domaine sentimental et aux émotions. La „foudre“, quant à elle, symbolisa la rapidité ,d’où l’expression „rapide comme un éclair“, mais également le feu, qui au figuré renvoie à la passion. Mais la métaphore du "coup de foudre", en tant qu’émotion soudaine et violente ressentie à l’égard

Un lieu d'expression des intentions : les jeux d'exclusion de l'autre font percevoir les « intentions » du personnage. ( situation de monologue qui dévoile l'intimité dans la solitude et pas le dialogue – voir solitude de Phèdre pourtant accompagnée d'Oenone dans Phèdre de Racine mais qui se livre à un épanchement des sentiments sans destinataire précis, apartés qui interviennent comme des pauses dans le dialogue, changement de statut du public qui peut parfois être amené à participer à la pièce )

PHÈDRE TRAGÉDIE RACINE, Jean 1677 Publié par Gwénola, Ernest et Paul Fièvre, Avril 2015 -1- -2- PHÈDRE TRAGÉDIE par Mr RACINE À Paris, chez Claude Barbin, au Palais, sur le perron de la Sainte Chapelle. M. DC. LXXVII. Avec privilège du Roi. Représentée pour la première fois le 1er janvier 1677 à l'Hôtel de Bourgogne. -3- Préface. Voici encore une tragédie dont le sujet est pris d'Euripide. Quoique j'aie suivi une route un peu différente de celle de cet auteur pour la conduite de l'action

a pour volonté de manifester le réel en mais reste tout de même une simple représentation qui a pour but de passer un message au lecteur par le biais des émotions. La mise en scène est également capitale dans la mise en scène pourque le lecteur puisse rattacher la pièce à la réalité ; c’est ce moment qui est sensé donner au spectateur une émotion, le faire rire, pleurer ou même se poser une réflexion. Mais la scène peut très bien tourner à la caricature si il y a une exagération et alors le spectateur

Jusqu’au 18ème siècle les didascalies sont uniquement externes et quasiment absentes des pièces. Importance du texte et choix des vers dans les tragédies classiques comme celles de Racine. c) La nécessité de susciter des émotions par la parole EX : les récits d’actions dans le théâtre classique (mort d’Hippolyte dans Phèdre). II. La représentation comme création a) Le sens des scènes donné par leur représentation Ex : Texte B, la transformation de Jean ne prend sens que si elle est jouée