Les Confidents Dans Britannicus

Le 17ieme français est le siècle du théâtre classique. Racine est un dramaturge qui a sus faire des règles des atouts pour son théâtre. Le succès d’Andromaque ne s’est pas démenti depuis sa création, avec Phèdre et Britannicus, elle est la tragédie la plus jouée. La pièce se déroule après la guerre de Troie. Andromaque, veuve d’Hector est devenue la captive de Pyrrhus, roi d’Epire. Il menace à de nombreuses reprises de mettre à mort son fils si elle ne se décide pas à l'aimer, mais repousse la mise

aspect de sa conscience. Le texte est profondément binaire, car relancé par la figure de la confidente. Les révélations, chez Racine se font toujours sous le sceau de l'intimité et de la confidence. Tout se tait dans le château autour des deux femmes, si bien que la parole peut se délier. Les personnages ont toujours un discours double, un discours social et un discours intime. Ici, la figure de la confidente permet cet épanchement. Cependant, on peut s'étonner de la brutalité de la réflexion de Céphise

scénique sans issue, où il affronte le dilemme tragique : Bérénice, (III, 1) Titus explique à Antiochus pourquoi il doit partir . (Antiochus tient un discours très proche en I,2) * l’ héroïne tragique, victime pathétique : Junie face à Néron, Britannicus II,3 * La situation tragique : l’impasse ou le dilemme > l’argumentation d’Horace et de Curiace avant le combat : Horace (II,3) dont il existe une version vidéo de la Comédie Française, ou les stances du Cid (I, 6) dont il existe une version

histoires, en général, c'est une passion qui n'est pas réciproque. Les personnages vont donc être enfermés dans une grande solitude. De plus il n'y a pas de communication la plupart du temps entre les personnages secondaires (les confidents) et les personnages principaux. Le confident essaie de parler le langage de la raison mais il ne sera pas entendu ni compris par le passionné (aveuglé, celui-ci perd la raison). Ce dernier peut devenir assassin, fou, suicidaire. La fin des pièces de Racine est souvent

Molière soit remplacée et ce sera le début d’une brouille entre Racine et Molière. C’est en 1667 que Racine va obtenir la reconnaissance de ses pairs avec la tragédie « Andromaque ». Après « Les Plaideurs », il revient au théâtre dramatique avec « Britannicus », « Bérénice », « Bajazet », « Mithridate », « Iphigénie » et « Phèdre ». Dans sa rivalité avec Corneille, lui aussi dramaturge, Racine va l’emporter avec « Bérénice ».Jusqu’en 1677, il va collectionner les succès mais arrête définitivement le

et ceux qui ne l'ont pas, on dit de Phèdre que c'est une « chrétienne à qui la grâce aurait manqué »...). Il reçoit une large culture, comprenant la littérature et surtout l'apprentissage du grec et du latin. Bibliographie : Andromaque (1667), Britannicus (1669), Iphigénie (1674), Esther (1689) Ecole, influence : Le jansénisme, la culture grecque et latine. Titre de l’oeuvre : Phèdre Organisation du texte : Tirage de Phèdre à Oenone. De quoi parle l’œuvre : À Trézène, ville du Péloponnèse

RACINE le fait en s’inspirant d’EURIPIDE et de SÉNÈQUE. • Une application des théories d’ARISTOTE : La tragédie classique ne met en scène que de très hauts personnages (rois, reines...). Ceux-ci appartiennent à l’Histoire (Néron par exemple dans Britannicus) ou aux mythes de l’Antiquité comme pour Phèdre. b. La vraisemblance La tragédie racinienne se veut imitation de la nature dans ses aspects universels. Les faits doivent donc paraître vraisemblables aux spectateurs (il faut qu’il ait l’illusion

fiche de lecture britanicusFiche de lecture Britanicus de Racine , 1670 I-histoire littéraire : une pièce classique 1- Le classicisme est un mouvement littéraire et artistique qui se développe durant les années les plus glorieuse de Louis XIV , entre 1660 et 1685 . Les écrivains, peintre, sculpteur , architecte et musiciens dits «  classiques » , étroitement liés au pouvoir monarchique , partagent un idéal de beauté fondé sur l’imitation des modèle antique, le respect de règle esthétique

(lire FMH, p. 262b ; cf. aussi M&T p. 121)    L' exposition :  La ou les premières scènes qui fournissent les informations (sur les personnages ou la situation) nécessaires pour comprendre la suite de l'action.     Exemple : La scène 1 de l'acte I du ​ Britannicus​  de Racine expose les différends entre Agrippine  et son fils Néron, et raconte que Néron a enlevé Junie.      L'exposition ​ "in medias res"​  (au milieu des choses) consiste à introduire le spectateur en plein  sujet, directement dans l'action

cauchemar. Andromaque, c'est le «lendemain» symbolique de l'incendie de Troie. Qu'y a-t-il encore à voir qui ne soit pas malheureux? Phèdre: pièce qui débute sur l'annonce de la mort du roi. Caractère presque oppressant de la tragédie racinienne. Britannicus: la nuit, la folie, scène de désordre, de chaos absolu. «La mère de César errant dans le palais» jetée dans les angoisses, dans les désordres, abdiquant sa dignité et son pouvoir, hantés déjà par une sorte de cauchemar qu'elle avait pressenti, d'autant