Phèdre - jean racine
Phèdre, acte 1 scène 3
Auteur :
Jean Racine, né en décembre 1639 et mort à Paris en avril 1699 (17ème siècle).
Biographie :
Dramaturge français considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique de la France de Louis XIV.
Reçoit une solide éducation janséniste (courant moral du XVIIe siècle qui a connu son apogée à la fin du siècle et qui consiste à diviser les nantis de la grâce et ceux qui ne l'ont pas, on dit de Phèdre que c'est une « chrétienne à qui la grâce aurait manqué »...). Il reçoit une large culture, comprenant la littérature et surtout l'apprentissage du grec et du latin.
Bibliographie :
Andromaque (1667), Britannicus (1669), Iphigénie (1674), Esther (1689)
Ecole, influence :
Le jansénisme, la culture grecque et latine.
Titre de l’oeuvre :
Phèdre
Organisation du texte :
Tirage de Phèdre à Oenone.
De quoi parle l’œuvre :
À Trézène, ville du Péloponnèse (Grèce), à une époque fort lointaine, Phèdre, seconde épouse du roi Thésée, est tombée amoureuse de son beau-fils Hippolyte. Cette passion lui semble si monstrueuse qu'elle se résout à mourir plutôt que d'avouer son amour. Ne pouvant toutefois supporter le chagrin de sa nourrice Œnone, qui la voit dépérir, elle lui confie l'origine du mal qui la consume. Bientôt circule la rumeur de la mort de Thésée, absent depuis de longs mois.
Sa succession au trône ouvre une crise politique. Phèdre consulte Hippolyte ; mais, troublée par la présence du jeune homme, elle finit par lui avouer qu'elle l'aime. Hippolyte s'enfuit, horrifié.
Thésée serait vivant, apprend-on aussitôt après. Phèdre mesure l'horreur de sa situation. Et si Hippolyte venait à parler ? Œnone lui suggère de prendre les devants et d'accuser Hippolyte de tentative de viol. Phèdre s'indigne, puis, accablée, laisse Œnone agir à sa guise.
Celle-ci le dénonce à Thésée dès son retour. Désespoir et fureur de Thésée. Pour preuve de son innocence,