Les Chaises Didascalies

se croit toujours malade. Il veut marier sa fille Angélique à Thomas Diafoirus mais il ne sait pas qu’elle est amoureuse de Cléante. Argan : Bourgeois, père d’Angélique Angélique : Fille d’Argan Toinette: Servante ARGAN se met dans sa chaise.- Ô çà, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous attendez- vous pas. On vous demande en mariage. Qu’est-ce que cela? Vous riez. Cela est plaisant, oui, ce mot de mariage. Il n’y a rien de plus drôle pour les jeunes filles. Ah

trop hâtif de dire que le théâtre d’Ionesco, comme celui de Beckett, au moins pour certaines pièces, se « débarrasse » de la fable. Le problème est bien plus complexe. Pourtant, il est évident qu’à la lecture « naïve », La cantatrice chauve, Les Chaises ou Fin de partie n’entretiennent qu’un rapport assez étroit avec les œuvres de Shakespeare ou celles d’Eschyle. En réalité, il faut replacer ces affirmations dans leur contexte. Ionesco s’affirme en lutte, dès le début de sa carrière, contre la domination

allions jouer puisque l’œuvre intégrale était trop longue. Cela a demandé du temps, des relectures pour que l’esprit du texte soit respecté. Et le sens. Nous avons donc commencé un travail très linéaire respectant toutes les répliques et les didascalies. Sortir du texte pour donner existence au personnage, supposait que l’on puisse repérer les points forts de certains traits de caractère. Notre but en effet, fut d’emblée de donner à la comédie toute son existence. Et d’aller jusque la caricature

qu'il en fit sursauter les autres lecteurs. « Je meurs de faim, ajouta-t-il. - Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! » dit sèchement Georgette. Les dialogues de théâtre Ils se passent d'incise et de guillemets mais peuvent présenter des didascalies (les indications scéniques entre parenthèses) : ALBERT (se levant) - Si on allait manger ! HENRI - Bonne idée. Je meurs de faim. Il ferme son livre avec tant de force qu'il en fait sursauter les autres lecteurs. GEORGETTE (soupirant) - Henri, tu

du roman 12 . Dans la plupart des cas, les différents portraits des personnages sont esquissés à travers les dialogues qui ont la fonction de véritables répliques, où sont intercalées par des commentaires ou des détails qui pourraient servir de didascalies, comme si les personnages se racontaient eux-mêmes 13 . C’est bien cette dimension dramatique à justifier l’adaptation théâtrale de l’œuvre, comme Yourcenar elle-même le dit dans la préface de Rendre à César 14 . 278 De la même manière, la

Antigone, un peu lasse. Je te laisserai me parler, oui. Je vous laisserai tous me parler. Va dormir maintenant, je t’en prie. Tu serais moins belle demain. (Elle la regarde sortir avec un petit sourire 85.triste, puis elle tombe soudain lasse sur une chaise.) Pauvre Ismène!A/ Etablis le portrait de chacun des personnages présents dans la scène ANTIGONE ISMENE ISMENE B Quel est le but d’Ismène

lexicaux-lexique dépréciatif/appréciatif-comparaisons et métaphores-connotations-expansions du nom-temps grammaticaux-tonalité (s) | Entrées (outils d'analyse) -structure du texte -double énonciation/énonciation : jeu des pronoms ; apartés ; monologues ; didascalies -structure et types des phrases -enchaînement des répliques -procédés rhétoriques -ponctuation -champs lexicaux -tonalités | Le texte poétique en vers | Le texte poétique en prose | Entrées (outils d'analyse)-champs lexicaux-forme poétique (régulière

que je vivrais désormais. Ce serait mon tonneau, ma grotte. 4. Le lendemain, j’ai quelque peu aménagé l’espace resté vide : je serais très bien dans le lit pliant oublié là. Une planche posée sur des tréteaux me servirait de table, j’ai trouvé une chaise. Je suis allé chercher là-haut des draps, une couverture, un réchaud à gaz et un peu de vaisselle. Pas question de continuer à manger les bons petits plats qu’Hélène, notre cuisinière, préparait. Il fallait aller jusqu’au bout... et au bout, est-ce

l'existence absurde et aux échanges vides. Ce mélange du tragique métaphysique et de l'humour dans la dérision et la déstructuration du langage et de la forme théâtrale (pas de scènes, actes très longs, didascalies abondantes) se retrouve chez Eugène Ionesco (La cantatrice chauve, 1950 - Les Chaises Jules Romains - La Leçon - 1951) et plus encore chez Samuel Beckett (En attendant Godot, 1953 - Fin de partie, 1957) [11] . Ajoutons quelques noms d'aujourd'hui qui montrent que le texte de théâtre demeure

l’impression que le cri s’étend sur toute la durée de trois images. Tout cela contribue à dramatiser et à dynamiser la scène (Soul Eater, s.n.). La composition cinématographique et la continuité des péripéties rendent inutiles, dans le manga, les didascalies indiquant le moment ou le lieu, si présentes dans la bande dessinée occidentale. Le lecteur en effet se rend compte naturellement, à travers l’image, des changements d’espace et du temps qui passe. Cette dimension cinématographique et ce travail