Les Causes Du Fanatisme

rationnelle. Elle ne s’installe pas dans l’immédiat, elle le vise et le pose médiatement. Cette négation de l’immédiat se traduit de deux manières : 1) l’étonnement devant l’évidence, le questionnement ; 2) la recherche d’une explication rationnelle par les causes, les principes premiers, les fondements qui entraîne la positions de concepts à prétention universelle. La croyance n’est qu’un moment de la philosophie à dépasser. L’incertitude et le doute sont les compagnons fidèles de la philosophie. •

Montesquieu d'effectuer une observation approfondie de la géographie, de la culture, de la diplomatie, des conditions économiques, des mœurs et des systèmes politiques des différents pays européens... 1734 Montesquieu publie « Considérations sur les causes de la grandeur des romains et de leur décadence ». En fait, cette réflexion devait être l'un des chapitres d'un important ouvrage de philosophie politique qu'il méditait depuis longtemps. Cet essai, que pendant quatorze ans encore il rédigera, organisera

noter également, la répétition de l’adverbe « jamais » et de la négation partielle « ne que ». Le vocabulaire est marqué par une absence de nuance. C’est un vocabulaire fort avec « en abomination, impiété, Dieu avait en horreur ». B. Les causes sont dérisoires 1. les rites en question à savoir si l’on doit entrer du pied gauche ou du pied droit, si l’on doit se tourner pour prier. V. a l’intention de se moquer et d’être ironique avec l’expression « tout l’univers avait les yeux sur les

1694 à Paris, esquisse la figure de l’intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser. Symbole des Lumières, son nom reste attaché à son combat pour le tolérance et sa lutte contre l’infâme, nom qu’il donne au fanatisme religieux. Il est par ailleurs l’un des écrivains de l’Encyclopédie, un recueil à la fois artistique et scientifique. Zadig ou la destinée, conte philosophique publié en 1747 par Voltaire, nous narre les mésaventures d’un beau jeune homme, Zadig

Thomas More parle par l'intermédiaire de Raphaël qui est un aventurier ayant séjourné sur l'île d'Utopia. Il y fait la critique de nombreux phénomènes politique de son époque en essayant de trouver une solution à la pauvreté et en en expliquant les causes, notamment en révélant les liens qui poussent les gens au vol. L'ile d'Utopie ne vient pas tout de suite dans le récit de Raphaël. Elle est organisé avec des lois strictes et clairs où More essaye de donner des solutions à la pauvreté comme en faisant

raison ». Il cherche à connaître les principes et les causes de phénomènes. Au XVIIIème : hommes et femmes engagés dans la société. Mission sociale pour transformer, faire évoluer la société. Esprit libertin : qui ne croit plus, détaché des croyances religieuses. Il n’est plus exclusivement homme de principes et de concepts. Caractéristiques du philosophe : 1. homme de raison : soucieux de la vérité, guidé par la raison (vs fanatisme). Contre le dogmatisme (enfermement dans les certitudes)

d'humanisme car elle replace l'homme au centre de la réflexion: le sens de la vie et du bonheur sont à sa portée. 1.L'anti ­fanatisme: « Les grandeurs sont fort dangereuses ». C'est aux risques de l'action politique que Voltaire fait ici allusion. Exercer le pouvoir expose aux intrigues et aux complots. Les faveurs, la grâce et la disgrâce nourrissent le fanatisme de cour. Ces souverains assassinés énumérés avec complaisance par Pangloss illustrent les révolutions de palais qui accompagnent un pouvoir

pas ,partagées et que l’aristocratie gouverne toujours . Axel Kahn Il dit que malgré les grandes avancées en matière de savoir et d’instruction que les hommes ne s’en sont pas servie à une plus grande sagesse. LES CAUSES DES PHILOSOPHES DES LUMIERES LE FANATISME VOLTAIRE utilise sa plume la plus ardu contre cette cause. Il s’insurge contre les préjugés, les superstitions, le sectarisme et l’intolérance au nom de Dieu dans « dictionnaire philosophique portatif » . L’INJUSTICE VOLTAIRE

homme d’action Les autres hommes sont déterminés à agir sans sentir, ni connaître les causes qui les font mouvoir, sans même songer qu’il y en ait. Le philosophe au contraire démêle les causes autant qu’il est en lui, et souvent même les prévient, et se livre à elles avec connaissance : c’est une horloge qui se monte, pour ainsi dire, quelquefois elle-même. Ainsi il évite les objets qui peuvent lui causer des sentiments qui ne conviennent ni au bien-être, ni à l’être raisonnable, et cherche

du procès de Jean Calas. Le 9 mars 1765, à l'unanimité des juges, Calas est réhabilité. Louis XV a même dédommagé la famille Calas, ils ont obtenu une compensation financière. Voltaire a donc gagné, par cet affaire, son premier combat contre le fanatisme religieux, contre l'intégrisme des catholiques à l'époque. Il dit « J'ai vaincu cette sombre superstition qui porte les âmes faibles à imputer des crimes à quiconque ne pense pas comme elle. » La même année, une autres affaire judiciaire, l'affaire