Leibniz Remarques Sur Descartes

vérités certaines, la connaissance scientifique, grâce à un esprit critique, sait progresser. 1. Du point de vue de l’action et de la production, le couple technoscientifique progresse avec certitude. La science a des réussites indubitables. 2. Descartes a tenté de garantir la vérité scientifique en réelaborant les premiers principes de la science. Mais sa découverte est limitée et la science repose toujours sur des hypothèses contingentes. 3. A défaut de certitude absolue, la science peut se satisfaire

dispenser d’un contact direct, d’une expérience sensible avec quantités 1. Cf. Leibniz (Nouveaux essais sur l’entendement humain, IV, ch.2, édition Garnier Flammarion n° 582, p. 293) : « L’opinion, fondée dans le vraisemblable, mérite peut-être aussi le nom de connaissance ; autrement presque toute connaissance historique et beaucoup d’autres tomberont. » Dans cette leçon, nous nous réfèrerons souvent à ce texte de Leibniz, que nous noterons en abrégé : Nouveaux Essais. La langue de ce texte est un

l'outrecuidance, ils affirment pouvoir expliquer l'inexplicable. Le débat sur l'âme, donne lieu à une cacophonie où chacun dit sa "vérité" et contredit celle de l'autre. Tous les philosophes sont convoqués, d'Aristote à Locke, en passant par Descartes, Malebranche et Leibniz. Micromégas se régale de cette logorrhée stérile et ridicule qui lui permet de trouver enfin le vrai visage de ces "atomes intelligents" et de constater que "les infiniment petits [ont] un orgueil infiniment grand" Les désignations

machine remarquable : peut-être cette machine à incendie qui produit un jet orientable et continu, dont on ne connaît pas l'origine, et qui fut justement apportée à l'Académie des sciences en 1671. En 1673, il travaille donc auprès de Gottfried Leibniz, du même âge que lui et qui resta son ami et son correspondant. Ses expériences portent sur le vide. Il publie à vingt-sept ans son premier mémoire, Les nouvelles expériences sur le vide, avec la description des machines qui servent à les faire, qui

Selon Descartes, l’évidence est le critère le plus parfait de certitude : ainsi, tout ce qui peut être considéré comme vrai est soit évident, soit déduit à partir d’évidences premières. Descartes ferait donc de l’évidence un critère de vérité, tout comme le ferait l’opinion commune : en effet, lorsqu’une idée s’impose immédiatement à l’esprit, on lui attribue la plupart du temps le statut de vérité. De nos jours, qui douterait par exemple du fait que deux et deux font quatre, ou encore que la Terre

de vivre pour vivre et mourir, sans aucune pensée sur l'avenir, sur leurs condition et sur leur être. Nous, personnes, sujets, nous sommes un "moi" car nous pensons, et nous en avons conscience. Nous somme une "chose pensante", comme le disait Descartes. Selon le cogito cartésien, si je pense, je suis, donc je possède une essence, un "moi-même". Nous pourrions également affirmer l'existence de la conscience, et donc du soi-même, par une philosophie de Kant: le syncrétisme. Il est le processus que

dispenser d’un contact direct, d’une expérience sensible avec quantités 1. Cf. Leibniz (Nouveaux essais sur l’entendement humain, IV, ch.2, édition Garnier Flammarion n° 582, p. 293) : « L’opinion, fondée dans le vraisemblable, mérite peut-être aussi le nom de connaissance ; autrement presque toute connaissance historique et beaucoup d’autres tomberont. » Dans cette leçon, nous nous réfèrerons souvent à ce texte de Leibniz, que nous noterons en abrégé : Nouveaux Essais. La langue de ce texte est un

sensibles. Plotin en fait l’Un qui est supérieur à l’Être. Pour Descartes, le bien c’est la perfection. Elle est toujours actuelle sans quoi elle ne serait pas la perfection. Par suite, elle est. Perfectio c’est à la fois un principe d’existence et un principe de dépassement : l’idée infinie en soi. L’argument ontologique signifie ceci : l’existence est déduite (au sens fort) de l’essence. Exister c’est avoir une essence (ce que Descartes appelle substance). L’idéal par suite se réalise de lui-même

induite par la nécessité d’expliquer les phénomènes vitaux - Cependant, elle n’a jamais été observée puisque seuls ses effets sont perceptibles. ( il est de même pour tous les principes, y compris ceux de la physique : on observe pas un atome, on remarque ses effets ).L’âme comme principe vital, n’est pas visible sous le scalpel du biologiste. Il aura beau décomposer, il ne trouvera que des composants matériels. C’est donc une cause inobservable, qu’a priori, on ne pourra jamais observer. Contestation

alors nécessaire de préciser ce sens, qui n’est cependant pas quelque chose de déterminable de manière stricte, univoque et exhaustive : il faut interpréter. Ce travail d’interprétation, nécessaire pour « livrer » le sens, appelle immédiatement deux remarques préliminaires. Plus on va vers des modes d’expression complexes ou réputés « profonds », plus se posent de problèmes d’interprétation. Il y a beaucoup plus à interpréter dans un texte religieux que dans une adresse correctement libellée sur une