Le Vertige Montaigne

| | | |-corpus n°2 : Le pacte autobiographique | |--Quel(s) engagement(s) chacun de ces | | |- Montaigne, Essais | |deux auteurs prend-il à l’ouverture de| | |- G. Sand, Histoire de ma vie | |son autobiographie 

plus bas, à la limite de la vulgarité. Cette entreprise de déconstruction des modèles vise sans doute un monde dont la cohérence, au XIIIème siècle, fait cruellement défaut, mais elle consacre avant tout le triomphe de la littérature. 14 MONTAIGNE, ESSAIS, LIVRE III, « De l’expérience » Or je trete mon imagination le plus doucement que je puis et la deschargerois, si je pouvois, de toute peine et contestation. Il la faut secourir et flatter, et piper qui peut. Mon esprit est propre à ce

et le mal particulier. Le Dieu mauvais des manichéens n'est que la projection des angoisses des hommes, la figure imaginaire par laquelle ils croient pouvoir rendre compte de ce qui n'a à strictement parler pas de raison d'être, la perversion ou vertige du possible. Sauver Dieu et sa Justice (ou reconnaître le monde comme manifestant l'ordre divin) revient à penser le mal général, introduction du désordre dans la création, comme n'étant qu'une fiction. "Le mal général ne peut-être que dans le désordre

pour se définir ? N’est-ce pas le travail d’une vie de comprendre ce que signifierait “être soi-même ?” Soi- même est une notion changeante, qui se construit, se reforme perpétuellement. “Toutes les contradictions se trouvent en moi.”, disait Montaigne. Aussi, il ajoute, dans «  Les Essais », “Il n’y a rien que je puisse dire de moi absolument, simplement, solidement, sans complication, et sans mélange. [...] notre conduite n’est qu’un assemblage de pièces rapportées.” Et si l'entièreté de l’identité

cerner de telles occurrences d’une Ironie moraliste dans le texte rabelaisien. On ne peut exclure le sérieux, on ne peut exclure le rire. C’est là la grande contradiction qui constitue la « moelle » de la théorie de Bakhtine, contradiction qui crée le vertige propre à la lecture de Rabelais, cette sensation de frayer aussi bien avec le diabolique qu’avec le sacré ; le rire contamine l’univers dans son intégralité. Dans ce contexte quelle place pour la captation du sens et par là pour l’identification de

l’énonciation (PS, imparfait, plus-que-parfait) qui renvoie au moment du souvenir... Déroulement de la séquence: Séance 1: L'univers autobiographique (lecture, O. RUIZ, « J'traîne les pieds ») Séance 2: Les enjeux de l'autobiographie (lecture, Montaigne, Essais, Semprun, L'Ecriture ou la vie) Séance 3: L'accord du participe passé (langue) Séance 4: L'énonciation dans le texte autobiographique (lecture, L-F Céline, Mort à crédit) Séance 5: Les modalités d'écriture (lecture + langue, M. Leiris

tolérance B. Le champ de la problématique de la tolérance 2. Les grandes œuvres de la philosophie de la tolérance A. Les traités philosophiques sur la tolérance (Bayle, Locke, Voltaire) B. Quelques œuvres philosophiques traitant de la tolérance (Montaigne, Montesquieu, Herder, Rousseau) 3. Les philosophies de l’altérité A. Les courants « exotiques » (Chateaubriand, Loti) B. Les courants ethnologiques (Ségalen, Lévi-Strauss, Clastres) 4. Les philosophies contemporaines de la tolérance A. Les multiculturalismes

" Mes sonnets ne sont guère plus obscurs que la métaphysique de Hegel, et perdraient leur charme à être expliqués, si la chose en était possible. " G. de NERVAL (XIX°) " J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable, je fixais des vertiges. " RIMBAUD   À noter, la volonté de certains poètes de rester "un peu" énigmatiques : " Nommer un objet, c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite de deviner peu à peu : le suggérer, voilà le rêve. " MALLARME "

anti-destin »  affronter la mort III : le paradoxe autobiographique le temps révolu  temps existentiel et achronie scripturale  le défaut de mémoire et l’après-coup : la fresque stendhalienne, la fécondité de l’oubli l’écriture et le mouvement  Montaigne déjà  Transmuer un événement en épisode  Recomposer le parcours d’une existence : structure des Mots de Sartre, fonder la règle du jeu l’écriture de la vie  prendre la vie au piège des mots  la poésie autobiographique la question de la

Mémoires consacré au roi, 1830. LECTURE COMPLÉMENTAIRE Lecture à la maison de l’Acte I, scène 1 du Misanthrope de Molière, 1666. Séquence III : L ’homme entre civilisation et barbarie Étape 1 : Dans son essai « Des cannibales », Comment Montaigne interroge-t-il les notions de civilisation et de barbarie ? Objet d’étude : La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe au XXe siècle Lecture de l’essai « Des cannibales », Essais, Livre premier, chapitre 30/31. LECTURES