Le Sérieux Du Comique

Eléments de correction pour le sujet de dissertation : Les aspects comiques d’une pièce de théâtre (texte et représentation) ne servent-ils qu’à faire rire ? Eléments pour une introduction : « Le rire est le propre de l’homme », annonçait Rabelais dans son avis au lecteur de Gargantua, mais le rire est-il aussi le propre du spectateur de pièces de théâtre, a fortiori lorsqu’il s’agit d’une comédie ? Que se cache-t-il derrière cette manifestation physique : gaieté, moquerie, cruauté

Objet d’étude : le théâtre, texte et représentation Classe de première   Eléments de correction pour le sujet de dissertation : Les aspects comiques d’une pièce de théâtre (texte et représentation) ne servent-ils qu’à faire rire ?   Eléments pour une introduction :  « Le rire est le propre de l’homme », annonçait Rabelais dans son avis au lecteur de Gargantua, mais le rire est-il aussi le propre du spectateur de pièces de théâtre, a fortiori lorsqu’il s’agit d’une comédie ? Que se cache-t-il derrière

l’être humain, dans le respect des autres. Gargantua est-elle une œuvre comique ou une œuvre sérieuse ? Pour répondre à la problématique, nous allons d’abord voir le comique dans le roman. Mais en revanche, nous verrons l’ancrage de l’humaniste au sein de l’œuvre. Enfin, le comique au service du rire permettra de dépasser les limites des deux idées précédentes. I-LE ROMAN COMIQUEDans cette œuvre, Rabelais nous exprime son côté comique. Il nous montre également une tradition folklorique qui relie le gigantisme

à cette nouvelle situation pour ensuite montrer la relation entre les personnages LECTURE DU TEXTE, Lire l’extrait dans toute son integralité avec attractivité ANALYSE : I) La réaction des personnages face à cette situation a) Arlequin ( comique de situation et de mots) Dès l’arrivée à l’ile, Arlequin adopte une attitude deplaisante qui prouve son désinteret, Arlequin dans cette scéne se moque de son maitre, domine Iphicrate et prend le role du meneur en 1e. On releve dès la ligne 2 Arlequin

va montrer qu’il n’est pas disposé a changer d’attitude mais ne peut empêcher Sosie de protester dans de grande tirade de sons bon sens. Sur quels registres Molière avait-il prêté son «épisode ? Nous verrons qu’il a réussit à garder une tonalité comique au passage tout en amenant la scène par moment au bord du tragique du pathétique. I° La scène est bien une scène de comédie. La farce est présente. Les coups de bâtons sont un ingrédient traditionnelle de la farce de le mécanique qu’ fait s’abattre

entreprise dans l’écriture du roman et dans lequel il demande au lecteur de ne pas se fier aux apparences. Quel mode de lecture et de pensée demande le narrateur ? Dans un premier temps nous verrons que ce prologue est l’introduction d’une œuvre comique, puis dans un second temps, nous travaillerons sur les intentions sérieuses de ce prologue, et enfin nous traiterons que Rabelais propose ici un modèle de lecture humaniste. Comme le rappel l’auteur dans son avis à l’attention des lecteurs, « Le

autre écrivain sans intention moqueuse pour marquer son admiration. Il s’appuie sur une analyse littéraire fine), la parodie (imitation d’une œuvre dans le registre comique qui déforme, caricature et mélange les genres et les registres). Le burlesque traite sur un ton familier et comique des sujets nobles ou sérieux. L’héroï-comique recourt au style noble pour traiter d’un sujet banal. 3- Les procédés de réécriture Par la transposition, l’adaptation : Le changement de genre, de forme

ouvrir une réflexion sur le sens du rire dans son œuvre. Pbl => Comment RABELAIS livre dans ce prologue un mode d’emploi pour la lecture de son livre ? Étape 1 (l.1 à 17) – Justification de l’analogie Socrate/Silène : l’apparence comique dissimule un contenu sérieux. Le raisonnement de Rabelais est organisé en 5 temps comme un discours selon la rhétorique classique : • Adresse aux lecteurs en vue de justifier son détour initial (comparaison de Socrate aux Silènes, boîtes de médicament ornées

Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet, chapitre VIII I. Un parti-pris prosaïque et anti-romantique a.une anecdote anti-romantique b.un décor non idéalisé c.des personnages prétentieux ou ridicules II. Les procédés du comique a.de la théorie à la pratique b.un narrateur qui s’efface complètement c.le choix des images d.un rythme accéléré I. Un parti-pris prosaïque et anti-romantique Dès l’apparition, au XVIIè siècle, du roman comme genre narratif en prose,

Gargantua et Rabelais s’efforce effectivement de cultiver et d’illustrer cette sentence tout au long de l’œuvre. Cependant, les interprétations de Gargantua sont multiples : pour certains lecteurs, le roman peut être lu exclusivement comme une œuvre comique. Pour d’autres, le rire ne serait qu’un masque qui cacherait des messages subtils. Il est vrai que le roman de Rabelais présente de multiples situations, personnages, jeux qui provoquent le rire du lecteur, mais le rire ne peut occuper cette seule