Le Revenant Les Contemplations

aussi bien parler de la beauté que de la laideur. La laideur physique est donc évoquée en poésie, mais souvent en poussant le lecteur à regarder plus loin que ce physique. On peut citer à ce propos ‘’ J’aime l’araignée ‘’ extrait du recueil Les contemplations d’Arthur Rimbaud qui semble être un bon exemple : en effet il montre la laideur de cette dernière mais dénonce le fait que l’on ne regarde pas plus loin que son apparence. On peut également citer ‘’Le désespoir de la vielle’’ poème du recueil

initiatique, dont le procédé consiste en une saturation de l’âme d’abord de la beauté des choses, puis de celle des âmes, des connaissances, ce qui mène à « une soudaine vision (exaiphnes katopsetai) de la beauté » en soi. Or dans ce passage, c’est la contemplation qui est toujours en jeu, d’abord par le regard de l’œil qui une fois saturé donne le relais au regard de l’âme qui permet une vision sublime et extatique du beau en soi. Cependant, pour W. Temple, il faut être cohérent avec l’ensemble de la philosophie

blanche3 ». Enfin les ciseaux dont se sert Blanche connotent le destin tragique en la personne de la Parque Morta4 qui coupe irrémédiablement le fil de la vie. Une langue familière Mais si Aragon a pu vouloir suggérer ce réseau légendaire de revenantes, il lui ôte en partie son caractère fantastique en l’insérant dans une réalité quotidienne quoique étrange. Le registre de langue utilisé est familier. Qu’on en juge ! Dans l’expression suivante : « est-ce que je n’ai pas rêvé tout ça ? », Aragon

vient de l’ancien, c’est aussi l’existence des fantômes qui envahissent notre vie et qui l’ont désignée. L’auteur multiplie les exemples, les paragraphes, les chapitres, petits traités entrecoupés dans la première moitié du livre par des scènes de contemplation toutes de délicatesse, comme des tableaux du XVII ème siècle. L’on plonge aussi dans la Rome antique, on fait allusion aux sages de la Chine ancienne, on cite des légendes japonaises, la lecture brasse le temps et l’espace. Une pensée

siècle Parcours : les mémoires d'une âme Œuvre : Victor Hugo, Les Contemplations, livres I à IV Poèmes étudiés :  I, 7, « Réponse à un acte d’accusation », jusqu’au vers 155 (« Qui délivre le mot, délivre la pensée. »)  I, 8, « Suite »  I, 9, « Le poème éploré se lamente… »  III, 28, « Le poëte » I. ANALYSE LITTÉRAIRE Introduction/Mise en situation Octobre 1854. À près d’un an de la publication à venir des Contemplations, Hugo continue à écrire, composer, remanier l’ordre du recueil

canal d’expression privilégiée de sa sensibilité et de sa subjectivité que symbolise le Pélican (Nuit de mai) d’Alfred de Musset. Mais cette poésie va au-delà de la confidence pour exprimer l’humaine condition et Hugo proclame dans la Préface des Contemplations : « Quand je parle de moi, je vous parle de vous ! ». Ce « chant de l’âme », domaine privilégié du « je », auquel adhère cependant le destinataire, s’oppose donc à la poésie descriptive et objective voire rhétorique des Parnassiens ou à la poésie

est représenté seul dans un ovale, un nimbe orne encore une fois sa tête. Il ne s'agit plus de la narration de la vie de Thomas Becket, mais c'est ici belle et bien la représentation d'un saint. Cette partie semble, plus faite à la vénération et contemplation des fidèles. Ces scènes représentent les grandes étapes de la vie de Thomas Becket : son martyr, son ensevelissement et son repos, sa sainteté. Les scènes figurées, en doré, sont encerclées de décoration. Une frise décorative encadre chaque scène

l’abjection de la chair et de la profanation. Le revenant lui parle d’un amour encore à venir : « Il lui dit quatre mots. Il prononça un nom mystérieux. Ce nom résonna dans son rêve comme un songe mythique et, en un éclair, se grava en lettres de feu sur la voûte de son âme : Elle se nomme Bera. » Au matin, alors qu’il contemple le paysage, Ólafur est abordé par une jeune femme qui partage à ses côtés l’expérience esthétique de sa contemplation. La seule présence de cette jeune femme suscite

Le temps dans Les Contemplations Je prépare une thèse sur le temps dans Les Contemplations. J'exposerai aujourd'hui quelque réflexions sur les mots du temps et la notion de recueil lyrique. I) Une première question, fort simple, vient à l'esprit : Hugo utilise-t-il les mots du temps ? Est-ce un thème important dans cette oeuvre ? On bénéficie dans ce domaine d'un travail de grande ampleur mené par Etienne Brunet sur Le Vocabulaire de Victor Hugo[1]. Trois gros volumes qui analysent

un extrait de « Combattre le travail des enfants » dans La Chronique d’Amnesty International publié en 1998 et écrit par Marie-Agnès Combesque. Victor Hugo se joint également à ce dossier avec son poème « Melancholia » écrit en 1838 et issu des Contemplations de 1856, Livre III Les Luttes et les rêves. Enfin c’est un dessin de Pancho paru dans Le Monde en 1997 qui clôt le corpus traitant de la place des enfants dans la société. Ainsi, nous étudierons d’abord les problèmes décelés jusqu’à maintenant