Le Quiproquo Moliere

comédie utilise plusieurs formes de comique comme le comique de geste où l’on voit beaucoup intervenir les coups de bâtons comme dans Les Fourberies de Scapin de Molière, Le valet bat son maître qui est caché dans un sac, en lui faisant croire qu’ils sont attaqués par des brigands. On peut aussi voir le comique de situation avec le quiproquo comme dans Le Jeu de l’amour et du hasard Acte III scène 6 de Marivaux avec l’échange des rôles entre les servants et les maîtres. Ces différents moyens de comique

La pièce de Théâtre 1. Une histoire attrayante Une pièce de théâtre se doit de fuir l'ennui. L'auteur ne doit pas ennuyer son spectateur, il doit l'intéresser, le captiver. Il évoque alors les intrigues, les rebondissements, les quiproquos, etc.. ( Le Cid de Corneille : Le Cid doit, en une journée, c'est à dire, le temps de la représentation, se battre en duel deux fois, réfléchir et prendre une décision. Ou encore les personnages cachés dans les pièces de Feydeau et Labiche. Les pièces passionnantes

machiniste, voyageur, meunier. Ses pièces sont joué après 210 avec beaucoup de succès. Nous avons conservé de lui 20 comédie dont l’Aululaire (reprise par Molière dans l’Avare).Les pièces écrites par Plaute visaient tous les publics (populaire). Pour ses pièces, il utilisait toute les sources du comiques : les mots, les gestes, quiproquos. Les pères sont mystifiés par les esclaves ou les courtisanes, les enfants sont enlevés par les pirates puis retrouvés. Ce sont les inventions de l’esclave

voire un seul acte. Molière en est le grand représentant. Pour lui, « l’emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes » (Préface du Tartuffe, 1664). Si la farce est uniquement comique, les « grandes comédies » de Molière mêlent aussi comique et tragique. Ainsi Dom Juan, pièce complexe au carrefour du baroque et du classicisme, comporte des scènes de farce, de comédie, mais aussi de tragédie. La comédie est visuelle : le comique de gestes, les déguisements, les quiproquos en sont la marque

En élaborant une poétique nouvelle du genre comique, Molière réussit une remarquable synthèse entre deux courants jusque là divergents, sinon contradictoires, de la vulgate comique : le premier, issu de Plaute et enrichi de l'ancienne farce, se caractérise par le seul désir de faire Rire en présentant une image caricaturale du monde; le second, dans la lignée de Térence et du théâtre humaniste, nourrit la noble et séculaire ambition de la correction des mœurs, grâce à une peinture fidèle de l'homme

Sa pièce La Marmite a servie de modèle à L’Avare de Molière. L’œuvre Amphitryon raconte l’histoire de Jupiter qui a succombé aux charmes d'Alcmène il profite de l'absence de son époux Amphitryon parti à la guerre pour prendre son apparence et passer une nuit avec la belle mortelle. Or, Amphitryon voulant rendre visite à son épouse fidèle entre deux batailles, s'entend dire qu'il était avec elle la veille. S'ensuit ensuite une série de quiproquos : Sosie, l'esclave d'Amphitryon se retrouve nez à nez

la mise en place de la thérapie du rire au début du XXe siècle. Actuellement, les comédiens de cinéma sont très appréciés, néanmoins les comédiens faisant des One Man Show tel que le célèbre Gad Elmaleh attirent un énorme public. Au XVIIe siècle, Molière fait du rire un élément essentiel à sa poétique comique utilisée dans ses pièces, ce qui lui vaut un grand succès. On peut toutefois constater que dans l’Antiquité la risée était déjà très convoitée à l’époque d’Attila qui est le premier le roi à

l’Académie Française permettant ainsi de codifier la langue. En 1674, Boileau écrit le  manifeste « l’Art Poétique ». Louis XIV s’y intéresse et finance ainsi les auteurs qui créent pour lui plaire, comme il le fait avec Jean-Baptiste Poquelin dit Molière. Cependant, Louis XIV reçoit de nombreuses pressions religieuses et imposent la régularité à ses auteurs. Les œuvres doivent être morales. Ensuite ces auteurs commencent à pouvoir représenter à la Cour de Versailles. Mais une contre-réforme a lieu

d’Amphitryon, décide de la surprendre sur son balcon à la faveur de la nuit. Il a pris l’apparence d’Amphitryon pour la séduire. » Néanmoins, ici, Alcmène est en quelque sorte manipulée par Jupiter, qui elle croit que ce dernier est Amphitryon ; il y a un quiproquo. Cependant, dans On ne badine pas avec l’amour Perdican et Camille sont tous les deux amoureux l’un de l’autre et ils le savent. L’intégralité du dialogue : « PERDICAN : Tu as dix-huit ans, et tu ne crois pas à l’amour ? [ … ] PERDICAN : Que tu es

exemple dans l'Avare de Molière lorsque Harpagon répond à sa fille Elise en reprenant exactement les mêmes phrases. Les Fourberies de Scapin Montre l'importance du comique de gestes, de répétition; les quiproquos, les rencontres fortuites, les retournements de situations La satire est également utilisé c'est une critique des moeurs et des modes d'une époque. On constate que l'on peut parler du quotidien tout en faisant rire, citons pour exemple Le bourgeois gentil homme de Molière où le quotidien des