Le Racisme Albert Memmi

l’hétérophobie. » assure Albert Memmi dans son livre Ce que je crois paru en 1985. Cet écrivain et essayiste franco-tunisien a inventé le concept d' « hétérophobie » qui signifie « la peur de l'autre », le « refus d'autrui au nom de n'importe quelle différence » affirme-t-il. Dans son œuvre, il écrit également «  Le racisme est une misérable machine de mots pour justifier notre hétérophobie et en tirer profit. ». Nous pouvons nous demander quel lien entretiennent les notions de racisme et d'hétérophobie

Article « Des maux et des mots : Une lecture de La statue de sel d’Albert Memmi » Nadra Lajri Études littéraires, vol. 40, n° 3, 2009, p. 175-193. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/039252ar DOI: 10.7202/039252ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris

* Albert Memmi, décrit les caractéristiques fondamentales du racisme dans un essai philosophique du même titre en 1982. Il explique que cette notion est un nuancier, en effet constater une différence n’est pas discriminant puisque ce sont ces particularismes qui constituent l’identité individuelle de chaque homme et qui en font sa richesse. Pour se démarquer, s’affirmer et devenir un homme à part entière autonome et nature, il fonctionne selon des préférences. Mais « préférer » ne signifie pas « rejeter »

différentes selon les points de vue ou les groupes qui le pratiquent. A titre d’exemple, dans « Le bouc émissaire » de Marie-Claude LAVALLEE, cette liturgie prend la forme d’une mise a mort réel ou symbolique d’un innocent alors que « Le racisme » de Albert MEMMI souligne que immoler, bruler, détruire ou encore stigmatiser est une façon de respecter ce sacrement. Ce protocole a possibilité d’être utilisé sous forme d’exclusion d’une personne souillé et privé d’identité adhère Boris VIAN dans « L’arrache

étude consacrée aux littératures francophones, nous choisirons de nous intéresser à La statue de sel, premier roman d’Albert Memmi paru en 1953 aux éditions Corrêa de Paris. Cette œuvre, largement autobiographique, retrace le parcours d’un tunisien de famille juive dans les années 1920-1945. C’est Albert Camus qui fait la préface de La statue de sel, présentant Memmi comme un « écrivain français de Tunisie qui n’est ni français ni tunisien » et à peine juif « puisque, dans un sens, il ne voudrait

Commentaire de texte Comme dans son livre antérieur le portrait du colonisé (1957), où il s'est intéressé au colonisé et au colonisateur, Albert Memmi fait de nouveau le portrait de personnes oppressées par d'autres (le juif, la femme,le Noir...) dans son essai L'homme dominé . Ici l'extrait est tiré du chapitre sur « Les nouveaux esclaves ». Dans cet extrait l'auteur vient faire le portrait d'un étranger qui est venu en France pour

------------------------------------------------- DEVOIR DE FRANCAIS Le racisme est une misérable machine de mots pour justifier notre hétérophobie et en tirer profit. Le racisme est un système de croyances et de théories fondées sur un préjugé selon lequel il existerait des races dans l’espèce humaine d’une hiérarchie entre elles. Ce qui justifierait des rapports de domination entre ces races et des comportements de rejet et/ou d’agression. Alors, le racisme serait-il la conséquence de notre hétérophobie et n’en

Argumenter Le texte que vous allez étudier est un extrait de Ce que je crois, d’Albert Memmi. Cet écrivain d’expression française, né à Tunis en 1920, est l’auteur de romans et d’essais qui s’apparentent souvent à des études sociologiques (La Dépendance, 1979 ; Le Racisme, 1982). Document Non, il nous faut admettre, en même temps, ces deux constats : le racisme est insoutenable, par n’importe quel esprit, même médiocrement doué, et il y a en nous quelque chose qui, presque malgré nous,

(Isabelle Eberhardt) Dossier Poésie de la Négritude Azouz Begag : Béni ou le paradis privé Tahar Ben Jelloun : L’enfant de sable Partir Le racisme expliqué à ma fille Rachid Boudjedra : Topographie idéale pour une agression caractérisée Albert Memmi : La statue de sel (Préface d’Albert Camus) Portrait du colonisé ; précédé du portrait du colonisateur (Préface de Jean Paul Sartre) Nina Bouraoui : La voyeuse interdite

fils croit avoir trahie en la quittant pour vivre dans un autre monde une vie qu’elle ne pourra jamais comprendre, isolée par son analphabétisme et son ignorance. Significatif est le début du manuscrit : à gauche de la feuille, l’en-tête imprimée « Albert Camus » transformé en « Intercesseur : Vve Camus », et plus loin à droite la dédicace : « A toi qui ne pourras jamais lire ce livre » [5]. On y trouve également la quête de son père par un orphelin, pupille de la nation, qui ne l’a jamais connu et