Le Mal Chez Paul Ricoeur

la plupart des vérités sont changées, sinon dans leur essence, du moins dans leurs rapports avec les choses et les hommes. [...] Les peuples se mêlent actuellement de leurs affaires, conduites autrefois par les seuls gouvernements. [...] La raison chez eux a fait des progrès aux dépens de l’imagination. [...] les vérités politiques surtout sont relatives ; l’absolu, en matière d’Etat a de graves inconvénients », note-t-il peu avant la Monarchie de Juillet (XXIX, 13, p. 409). h Pour Marx enfin, la

il s’agit de la célèbre annonce lancée par Paul Robert pour recruter des collaborateurs du grand Dictionnaire alphabétique et analogique qui est en train de naître.  « À 25 ans, ma rencontre avec Paul Robert m’a fait plonger dans le grandDictionnaire littéraire qu’il était en train d’écrire. » Ces propos tenus auprès d’Anne Brunswic, dans le numéro 205 de Lire (octobre 1992), présente les débuts lexicographiques d’Alain Rey, en 1952, aux côtés de Paul Robert. Un « dictionnaire littéraire », la

« genre », et seulement partiellement littéraire. C'est cette tension inscrite au cœur du théâtre qu'exhibe depuis l'imprimerie le caractère romain et italique, didas commande le dialogue. Tension inscrite dans la nature même du théâtre donc. Au départ, chez Corneille, didascalies dans la marge. Qqch qui n'est plus du texte, qui ouvre sur un déplacement du textuel, qqch de marginal. Le texte imprimé aurait donc une double destination : lecture solitaire, où didascalies lues comme du récit, comprises d'une

Misérables, épopée historique, sociale : « Ce livre est une montagne » (Hugo) « …le poème de la conscience humaine ».(Hugo) « Il s’agit de fondre toutes les épopées dans une épopée supérieure et définitive ». (Hugo) Chez Balzac encore, le moindre détail participe à une totalité grandiose. Médiocrité du quotidien toujours transfigurée : cette transfiguration tient à l’imposition du mythe sur les personnages : A propos du Père Griot : « Le christ de la paternité »

dans les films de Resnais dans le domaine de la philosophie. Si le cinéaste a du mal à accepter les interprétations philosophiques de ses films2, il n’a jamais dissimulé son intérêt pour la forme filmique : « ce qui m’intéresse toujours, on le voit bien, c’est d’essayer des techniques de récit et des techniques de construction différentes »3. Ce souci de donner une forme à l’histoire est tellement grand chez le cinéaste qu’il est qualifié d’ « étonnant expérimentateur de formes »4. En tant

capacités. UE 3.1 S1 biologie fondamentale compétence 1 « évaluer une situation clinique et établir un diagnostic infirmier » Maintien à domicile : Le maintien à domicile, c'est la possibilité pour les personnes dépendantes de continuer à vivre chez elles. Les personnes âgées qui se trouvent dans l'incapacité d'accomplir certaines tâches de la vie courante peuvent bénéficier d'un maintien à domicile avec une mise en place de différentes aides : -préparation des médicaments par une infirmière

aristotélicienne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 La tradition aristotélicienne et l’enseignement. . . . . . . . . . . 18 L’éthique en enseignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Ricœur : entre morale et éthique, la primauté de l’éthique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Le soi et les autres en enseignement : le lien . . . . . . . . . . . . . . . 22 Le développement d’une éthique du lien en

Passons aux règles, il en est de deux sortes. Les unes s'appliquent à tous les hommes indistinctement. Ce sont celles qui sont relatives à l'homme en général, considéré soit chez chacun de nous, soit chez autrui. Toutes celles qui nous prescrivent la manière dont il faut respecter ou développer l'humanité, soit en nous, soit chez nos semblables, valent également pour tout ce qui est homme indistinctement. Ces règles de morale universelle se répartissent en deux groupes : celles qui concernent les rapports

faible serait aussi réciproquement être susceptible de commettre l’injustice. En effet, selon la forte parole socratique, « nul n’est méchant (le terme exact est misérable) volontairement ». Cette maxime soutient que nul, réalisant la gravité du mal qu’il provoque, à supposer qu’il puisse en décider souverainement, ne pourrait en être l’auteur. Or, telle n’est pas l’idée de la délinquance et de ses causes qui nous est proposée par nos médias et par nombre de nos responsables. Dans une sorte

où chacun a à décider pour lui-même, la seule chose qu'on peut faire pour lui c'est de l'inquiéter." L'inquiétude, "inquietus", qui n'est pas en repos. Il y a, bien sûr, du Socrate chez Kierkegaard qui, par ailleurs, estimait que le penseur grec resterait toujours le maître des philosophes, parce qu'il y avait chez lui adéquation, cohérence entre ce qu'il pensait et ce qu'il vivait. Contre qui Kierkegaard se bat-il? Contre l'hégélianisme parce que celui-ci se veut un panrationalisme, un panlogisme