Le Désir Insensé

lui et de comprendre ses plus grands soucis ou ses plus fortes émotions : le poète nous révèle à nous-mêmes, il peint la réalité de celui qui lit, de son monde intime. Hugo souligne cette aptitude de la poésie lorsqu’il s’adresse à son lecteur : « Insensé qui crois que je ne suis pas toi ». Baudelaire lui fait écho : « Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ». Conclusion [Synthèse] Le poète, par sa sensibilité et l’acuité de son regard, mais aussi par le langage poétique, parvient à saisir la

formes. -o-o-o-o-o-oLa lucidité se manifeste par une conscience aiguë de ce qui nous entoure. Elle implique que nous ne soyons plus dupes de certaines illusions et s’oppose à l’insouciance en découvrant la réalité d’un monde souvent cruel, parfois insensé, où la misère côtoie et engendre l’horreur, où il faut trop souvent se battre pour réussir. La prise de conscience de la misère du monde et de la folie des hommes, même pétris des meilleures intentions du monde, peut engendrer un pessimisme qui est

et du sentiment A. L'importance du MOI a) droit au lyrisme personnel, à l'expression de soi ; écriture à la première personne, mais le "moi" romantique est universel, chaque homme reflète l'humanité (V.Hugo, Préface des Contemplations "Ah ! insensé, qui crois que je ne suis pas toi."). b) "mal de vivre" : l'état d'âme commun à tous les artistes romantiques se traduit par une inquiétude profonde qui contraste avec l'optimisme, la confiance en l'avenir qui a été celle du philosophe des Lumières

elles veulent chasser la servante Martine pour une faute de vocabulaire, ce qui, à leurs yeux, est plus grave que de les avoir volées ou encore d’avoir trompé son mari. Chrysale est remonté contre cet acte qu’il trouve à juste titre complètement insensé. Il reproche également à sa femme son admiration pour Trissotin, qui ne lui inspire pas confiance. Il en arrive à parler du mariage d'Henriette et Philaminte annonce qu’elle projette de lui donner Trissotin pour époux, ce à quoi Chrysale ne sait

diriez ? L'amour, vous le savez, cause une peine extrême ; C'est un mal sans pitié que vous plaignez vous-même ; Peut-être cependant que vous m'en puniriez. Si je vous le disais, que six mois de silence Cachent de longs tourments et des voeux insensés : Ninon, vous êtes fine, et votre insouciance Se plaît, comme une fée, à deviner d'avance ; Vous me répondriez peut-être : Je le sais. Si je vous le disais, qu'une douce folie A fait de moi votre ombre, et m'attache à vos pas : Un petit air

comme « Merlin et la vieille femme ». Le christianisme tient une large place dans « Zone » où la religion elle seule ne se démode pas : « La religion seule est restée toute neuve la religion ». Malgré les nombreuses références, Apollinaire montre son désir de ne pas rester trop attaché à l'antiquité : « Tu en as assez de vivre dans l'Antiquité grecque et romaine ». Comme on le voit Apollinaire puise ses références dans le passé, dans l'histoire. Les mythes germaniques sont également très présents dans

Victor Hugo évoque avec pudeur le deuil de sa fille. Dans la préface de ce recueil, l'auteur expose également cette idée d'universalité, toujours en parlant de la mort de sa fille: « Hélas! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. […] Ah! insensé qui crois que je ne suis pas toi! » Les poèmes ont donc le pouvoir d'émouvoir et de rapprocher le poète et le lecteur. La poésie peut également prendre une dimension plus didactique, et être un outil servant à délivrer une morale de façon attrayante

soliloque. L’orgueilleux est recourbé sur lui-même, ce qui est la définition du péché chez Luther. Son désir ne se porte ni vers l’autre, ni vers un objet extérieur. Chez lui, le désir de l’autre (cette expression constituant une forme de pléonasme, le désir étant en principe un désir vers l’autre que soi) est transféré sur le désir pour soi en tant que Un tout seul. En fait, l’orgueilleux est sans désir, et c’est pour cela qu’il faut faire la différence entre l’orgueil et l’ambition. L’orgueilleux se

est à la source de bien des soucis........14 C’est bien beau ce que vous me dites-là mais… on fait comment ?16 Dirigez vos pensées vers ce que vous voulez vraiment...................16 « Pourquoi voudrais-je mon malheur ? » me direz-vous, « c’est insensé ! ».............................................................................17 Laissez-moi-vous raconter ma propre histoire personnelle…..........18 Objectifs....................................................................................

trajectoire. De même d'ailleurs qu'il s'ingénie à enfoncer avec obstination le même clou, mais cela est une autre histoire." "Je crois que l'homme aujourd'hui réalise qu'il est un accident, que son existence est futile et qu'il a à jouer un jeu insensé." "Il est fréquent que la tension soit complètement changée rien que de la façon dont va un coup de pinceau. Il engendre une forme autre que la forme que vous êtes en train de faire, voilà pourquoi les tableaux seront toujours des échecs soumis au