Le Dilettante

pertinences universelles pouvant s’étendre aussi à d’autres écrivains, à d’autres époques, à une variété de ‘’public’’.  Stendhal, né Marie-Henri Beyle, écrivain de la deuxième moitié du XIX° siècle, issu d’une famille bourgeoise, mena une vie de dilettante et mondaine entre l’Italie et la France. Militaire dans les campagnes d’Italie, il y découvre le monde de l’art. A son retour en France il fréquente les salons littéraires et produit ses premiers romans. Les plus fameux sont sans nul doute « La

majorité venue, il commence à toucher (1842), vivant profusément, à la manière des dandys, dépensant des sommes indécentes pour ses tenues excentriques ou l’acquisition de coûteuses œuvres d’art. Esthète oisif, il continue à écrire de la poésie en dilettante, se met à fréquenter Théophile Gautier — avec lequel il partage notamment un attrait marqué pour le haschich et l’opium ; voir les Paradis artificiels — et Théodore de Banville. Son train de vie ne tarde pas à écorner son héritage : pour éviter

fut ignorée. En 1918, il publia Enquête sur la nature de la paix ou il affirmait que L’Europe devait soit perpétuer l’ordre ancien avec ses incitations barbares à la guerre, soit changer de système économique. Son œuvre avait été pillée par des dilettantes, il était peu considéré des économistes et inconnue des ingénieurs. III- L’influence troublante de Thorstein Veblen : On le considérait comme un extrémiste, son tableau de la classe oisive est une description de premier ordre à une page

difficultés relationnelles des hommes en opposant des personnages tout à fait différents : n’ayant pas les mêmes apparences, centres d’intérêt ou visions de la vie et du monde. Ainsi, dans Bonjour tristesse, Françoise Sagan confronte une jeune fille dilettante, ne pensant qu’à son propre bonheur, ses loisirs et ses amours (Cécile) à une femme intellectuelle, chique mais hautaine (Anne). Nous pouvons citer également La chambre des officiers de Marc Dugain, roman dans lequel des blessés de guerre (des

C'est grâce à la curiosité d'Arnold Van Gennep, à son refus de s'astreindre à l'approximation et à des a priori, postulant notamment que le terme « chamanisme », parmi d'autres a été adopté du récit de voyageurs et aventuriers et interprété en dilettante par l'ethnopsychologie pour un usage dangereux comme nous l'avons laissé voir ci-avant. (Van Gennep, 1903, 51) Van Gennep permet ainsi de couper avec une tradition d'approches (par ailleurs peu approchées) méfiantes voire défiantes du chamanisme

majorité venue, il commence à toucher (1842), vivant profusément, à la manière des dandys, dépensant des sommes indécentes pour ses tenues excentriques ou l'acquisition de coûteuses œuvres d'art. Esthète oisif, il continue à écrire de la poésie en dilettante, se met à fréquenter Théophile Gautier - avec lequel il partage notamment un attrait marqué pour le haschich et l'opium. Son train de vie ne tarde pas à écorner son héritage: pour éviter la dilapidation de sa fortune, son beau-père et sa mère le

temple antique dédié à Vénus .) * L’histoire de la Vénus se déroule à Ille , un petite ville du Roussillon , dans les Pyrénées-Orientales ou, le narrateur, un archéologue s’y rend accompagné d’un guide , pour retrouver M. de Peyrehorade un dilettante passionné d’antiquité qui avait trouvé , dans son jardin, une très belle Vénus de cuivre qu’il conservait avec fierté d’autant plus que les gens en avaient peur la considérant comme étant une idole malfaisante. Le fils de celui-ci, jeune homme

et pareillement l'école hollandaise dans son cadre, toujours le même, de vie agricole, maritime, de dunes, de pâturages, de grands nuages, de minces horizons. […] Je ne ferai que traduire avec sincérité les sensations sans conséquence d'un pur dilettante », écrit-il en guise de prologue à son étude. Le voyage de Fromentin, commencé par une visite au musée des Beaux-Arts de Bruxelles, se poursuit à Malines, Anvers et La Haye où il admire Rubens, Ruysdael et Van Dyck. Le 16 juillet, il est à Amsterdam

Proust est un enfant de santé fragile et toute sa vie il aura des difficultés respiratoires graves causées par l'asthme. Très jeune, il fréquente des salons aristocratiques où il rencontre artistes et écrivains, ce qui lui vaut une réputation de dilettante mondain. Profitant de sa fortune, il n'a pas d'emploi et il entreprend en 1895 un roman qui restera à l'état de fragments (publiés en 1952, bien après sa mort, sous le titre Jean Santeuil). En 1900, il abandonne son projet et voyage à Venise et

au mouvement pop rock, nous pouvons comparer son atitude à celle d’un dandy, cractérisé par son style singulier dans la paysage musical français, son humour décalé ainsi que son refus de se prendre au sérieux Voix aigue, attitude nonchalante et dilettante un goût assumé pour l’univers kitch et ringard. Cette boulimie de travail s’explique justement par un mal-être constant qu’il tente de fuir à travers la dérision, comme avec son premier single « Je vous emmerde » en 97. Il déclare collectionner