Le Despotisme De Montesquieu

la Révolution française3 sert surtout pour la période contemporaine. Aristote, dans sa typologie des régimes, fait de la tyrannie une forme corrompue de gouvernement par un seul (la monarchie). Montesquieu, dans son ouvrage De l'esprit des lois, propose une typologie fondée sur les gouvernés : le despotisme est alors un gouvernement qui ne respecte pas les libertés des individus et dont le principe est la crainte. Dans le domaine politique, on appelle « dictature » un régime dans lequel une personne

« d'éclairer » les hommes en s'aidant de la raison et de la science. Les philosophes des Lumières critiquent la Monarchie et l'Eglise. Ils réclament la liberté individuelle, l'égalité des hommes, la libetré de pensée et la liberté de religion Montesquieu (1689-1755) Il a vécu sous la monarchie absolu et n'a pas connu la Revolution Française, et est né pendant la Revolution Anglaise. Il est influencé par l'exemple britannique. Dans son ouvrage L'esprit des Lois en 1748 qui est un texte philosophique

anthropologique demeure Montesquieu lorsqu’il classe les sociétés selon leurs modes de gouvernement. Son apport a préparé l’avènement de l’anthropologie politique. Ensuite, Rousseau est le plus souvent évoqué en raison de son approche portant sur l’inégalité et au contrat social. De même, avec Marx et Engels, les œuvres de certains courants de la pensée politique du XVIIIème siècle comportent l’ébauche d’une anthropologie politique avec l’étude et l’analyse du despotisme orientale et de ses manifestations

guère plus favorisés. Ils doivent être basés sur leur fortune pour maintenir les activités littéraires. Beaucoup d’écrivains vivent de leur plume mais le travail intellectuel est mal rétribué. Ils sont aussi exploités par leurs éditeurs. Comme Montesquieu, il ne tire aucun profit matériel de son œuvre maitresse, L’Esprit des lois pourtant elle est éditée 22 fois en moins de 2 ans et traduite dans toutes les langues. Donc, la situation matérielle des écrivains du XIIIe siècle est très difficile.

) 2) Entre critique et despotisme éclairé : Un mouvement anbigu. ø Dans leur critique de toutes les formes de domination, les Lumières s’attaquent en premier lieu à l’intolérance religieuse (révocation de l’édit de nantes sous Louis XIV, Voltaire publie son Traité sur la tolérance, en 1763). ø Les philosophes critiquent aussi l’absolutisme francais (Montesquieu exprime dans De l’esprit des lois, son désir de séparation des

genres et registres) Lectures analytiques: groupement de textes: Montesquieu, Lettres persanes, Lettre XXIV Nathan p36-37 "Le roi de France….mille autres choses de cette espèce" Montesquieu, De l'Esprit des lois, Livre XI, chapitre 6 Nathan p50 "Il y a dans chaque état… affreux despotisme" Diderot, Encyclopédie , Article "Autorité "

développer un esprit critique chez l’homme dans tous les domaines (scientifique, psychologique, politique, religieux, historique), de mettre en cause les conventions de l’église et de reconnaitre l’Homme comme le maitre de notre planète. Tels que Montesquieu a su le décrire « La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent » ou bien Voltaire « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire. » et finalement Rousseau énonça «

doivent guider la Convention nationale dans l’administration intérieure de la République » révèle l’argumentaire très construit de ses discours, le rôle décisif que joue l’égalité dans son dispositif idéologique et l’importance de l’héritage de Montesquieu dont l’idéal est la modération et la liberté et le but final, le bonheur de l’humanité. Déjà, l’auteur de l’Esprit des Lois considère que « dans un état populaire, il faut un ressort de plus (par rapport aux gouvernements monarchique ou despotique)

hiérarchisés et inégaux : le clergé, la noblesse et le tiers état. Angleterre est un modèle pour certains intellectuels français car elle s'affiche comme un pays libre ou deux révolutions on détruit l'absolutisme, provoquant le libéralisme. Le despotisme éclairé est une doctrine politique issue des idées des philosophes, le pouvoir y est exercé par des monarques dont les décisions sont guidées par la raison. Le contexte économique et culturel Le processus de la Révolution industrielle

des hommes éclairés. C'est Diderot qui écrit que son siècle semble être celui de la liberté. Pourtant, le courant de la liberté - contrairement à une idée reçue - aura été minoritaire au XVIIIème siècle, représenté en fait par deux marginaux : Montesquieu et Rousseau. Ce sont en fait trois courants de pensée qui ont coexisté au XVIIIème siècle : un premier axé sur l'idée de liberté, minoritaire mais plein d'avenir (avec Rousseau pour lequel la démocratie est la seule forme d'exercice normal de la