Le Desir Selon Bergson

que les hommes acceptent de se soumettre à l'État. Par là, l'égalité face aux lois est la garantie du maintien de la liberté à la fois de tous et de chacun. Dans le contrat de Rousseau, l'homme peut être libre s'il est membre du souverain, car selon lui être libre revient à obéir aux lois que l'on s'est données soi-même. Ainsi l'égalité devant la loi est ce qui protège de l'arbitraire du pouvoir et de ceux qui voudraient se placer au-dessus des lois. L'égalité dans l'exercice de la souveraineté

caractéristiques universelles (= fondamentaux de la culture) permettent-ils de dépenser une sorte d’unité du genre humain ? Plus précisément, il y aurait-il une définition générale de l’homme, bref, une essence qui s’exprimerait différemment selon soit le lieu où il est né, l’époque, selon les caractères particuliers de la société dans laquelle il évolue, c’est-à-dire sa culture ? 1) L’existence d’une communauté humaine a) La notion de la culture La culture, c’est un ensemble d’habitudes, de

conscience est le savoir intérieur immédiat que l’homme possède de ses propres pensées, sentiments et actes. La conscience exprime ainsi notre capacité de réflexion et le pouvoir que nous avons de viser autre chose que nous-mêmes. Son essence est selon Husserl l’« intentionnalité» .Voir également : conscience morale ; certitude ; cogito ; Descartes ; être pour soi, être en soi ; évidence ; intuition ; ipséité ; morale ; représentation ; Sartre. 7 Philosophie Le sujet Pas à pas Expérience

montrant l´impasse de la démarche qui consiste à prêter une volonté et des désirs à Dieu. “La volonté de Dieu, cet asile de l´ignorance” Spinoza. Argument de Spinoza : si Dieu veut quelque chose, c´est qu´il est imparfait car on ne peut vouloir, désirer que ce qui nous manque. Or, comment un Dieu infini pourrait-il être imparfait ? Bref, Spinoza met en évidence le caractère anthropomorphique du finalisme et son irrationalité : penser le monde comme le fruit d´une volonté surnaturelle, c´est s´interdire

testament philosophique. "Faire l'opposé d'une chose est aussi une forme d'imitation : c'est-à-dire que l'on imite le contraire." G.C. Lichtenberg, Le miroir de l'âme. "[...] les faibles vivent suivant le bon plaisir du monde, et les forts, selon le leur."  Giacomo Leopardi, Pensées. "C'est une chance que d'avoir devant soi assez de temps pour pouvoir réviser ses jugements  ou simplement pour pouvoir les exprimer sans bavures." Jean Grenier, Entretiens sur le bon usage de la liberté.

inversement. Tout comme il serait très surprenant de voir le chat entrain de construire un nid d’oiseaux. C’est pour ce fait que je confine la technique à l’homme, car, sa production se transmet, se perfectionne, et évolue selon les exigences spatio-temporelles. Delà, je rejoins Henri Bergson (l’Evolution créatrice, PUF, 1907, p.138) qui affirme que « L’homme est un homo faber » (homme fabricateur d’outil). Ce, pour dire que seul l’homme a la capacité de fabriquer des objets artificiels ; « lui seul sait

La philosophie de la religion est la partie de la philosophie qui pose la question de savoir ce qu'est une religion[1]. Selon le concept de religion qui est posé et selon la question fondamentale que l'on se pose sur la religion, la philosophie de la religion peut correspondre à différentes démarches. La principale distinction entre les diverses approches de la philosophie de la religion se fait entre les approches dites « essentialistes » et les approches dites « fonctionnalistes »[2]. La philosophie

valeur à l’expérience intime, immédiate que nous aurions, selon eux, de notre liberté : « La liberté de notre volonté, écrit Descartes (Principes de la Philosophie, I, art.39), se connaît sans preuve par la seule expérience que nous en avons ». La liberté correspondrait donc à un sentiment intérieur, à une expérience immédiate en chaque homme. Or peut-on se contenter de cette expérience immédiate ou pour reprendre la formulation de Bergson, de cette « donnée immédiate de la conscience » ? Autrement

prétendre : "oui j'ai choisis celui que je suis" ou a l'inverse " non je n'ai pas fait ce choix". ------------------------------------------------- Première partie Choisir correpons en quelque sorte a une notion de liberté ; comme l'affirmait Bergson " choisir est un acte qui nous est rendu possible lorsque nous sommes libre de toutes contraintes liées à ce choix". Nous avons le droit d’etre celui que l’on veut etre Mais pour cela l’individu doit gagner sa liberté ce qui lui permettra par la suite

être fort; celui dont les besoins passent la force, fût-il un éléphant, un lion ; fût-il un conquérant, un héros ; fût-il un dieu; c’est un être faible. L’ange rebelle qui méconnut sa nature (1) était plus faible que l’heureux mortel qui vit en paix selon la sienne. L’homme est très fort quand il se contente d’être ce qu’il est ; il est très faible quand il veut s’élever au-dessus de l’humanité. N’allez donc pas vous figurer qu’en étendant vos facultés vous étendez vos forces ; vous les diminuez, au