Le Desir Selon Bergson

combattants n’est libre de s’arrêter », Inéquité, 1899 Le propre de l’arbitraire est de n’avoir que son bon vouloir comme principe et comme norme. Le référent ultime n’est pas la justice, mais soi-même. La justice s’oppose donc à l’arbitraire. Henri Bergson : « La justice a toujours évoqué des idées d’égalité, de proportions, de compensations », 1932, Les deux sources de la religion et de la morale. Il ne peut y avoir de justice entre des personnes qui se valent nous dit-il, car la justice implique

victimes d’une puissance trompeuse impossible à vaincre. La question qui s’impose est donc la suivante : Quel type de désir proprement humain se trouve à la racine d’une illusion ? Ou bien quel besoin l’homme cherche-t-il à satisfaire dans la pérennité d’une illusion ? B) Repérer les notions du programme en jeu dans le sujet : la liberté, la conscience et l’inconscient, le désir. C) Problématiser le sujet : Si tout individu éprouve un sentiment immédiat de liberté, cette conviction renvoie-t-elle

consacrés à l’humour par les maîtres de la pensée semble lui donner raison. Platon, Aristote, Kant… tous y sont allés de leur petite réflexion. Schopenhauer a creusé un peu plus, Freud également. Nous les retrouverons au fil de ces pages. C’est bien sûr Bergson qui est devenu en 1900 le penseur emblématique du Rire grâce au livre qui porte ce titre. Mais son livre n’est pas très drôle… Et le simple fait que Le Rire soit encore en 1900 un titre disponible suffit à montrer combien le thème avait été jusque

spontanément l'artiste libre de créer selon son envie et son plaisir des œuvres qui peuvent parfois paraître inutiles. Cette vision réductrice renvoie à l'idée que l'art peut se passer de règles. Il faut distinguer l'art de l'artisanat et de la production industrielle puisqu'une œuvre d'art n'est dans l'absolu ni reproductible ni utilitaire. Généralement, dans le domaine de l'art, le concept ne préexiste pas à l'oeuvre, qu'il faut d'ailleurs distinguer du produit fabriqué selon des contraintes techniques

l'histoire de la philosophie du XXe siècle l'approche du « sujet » ; approche qui était demeurée inchangée depuis Descartes, et qui sur la base de la distinction entre le sujet et l'objet, fonde tous les débats de la métaphysique, qui ont conduit, selon Heidegger, la philosophie à devenir une annexe des sciences positives par le biais des 10 problématiques de la théorie de la connaissance . La problématique centrale Exergue : « Car manifestement vous êtes déjà depuis longtemps tout à fait familiarisés

de cerner les principaux aspects de la religion. II Les structures de la Religion 1- La distinction sacré/profane : . Selon Emile Durkheim : Les formes élémentaires de la vie religieuse (1912), ou Mircéa Eliade : Le Sacré et le Profane(1956), la structure religieuse fondamentale, commune à toutes les religions (ou sectes) est la distinction sacré/profane. a- selon le théologien allemand Otto, le sacré est d’abord un sentiment, une émotion puissante ; il tire son origine du fait de se sentir

choisirait, ils prêteraient tous assistance à son mari, si l’on tentait de lui ravir son épouse. Elle choisit Ménélas. Mais, alors que Ménélas s’était absenté pour aller en Crète, le troyen Pâris séduisit Hélène et la persuada de s’enfuir avec lui ou (selon une autre version) l’enleva de force – Aphrodite avait en effet promis à Pâris la plus belle femme du monde, suite au « jugement de Pâris ». A son retour, Ménélas organisa une expédition contre Troie. Dans ce texte, Gorgias examine l’hypothèse suivante :

souscrire à la thèse relativiste à chacun sa morale ? Qui est une reformulation du principe : à chacun selon ses choix ? Il est clair que la question morale aura à voir avec celle de la liberté et des différentes manières de la concevoir. Sans aucun doute, une morale hédoniste ne pensera pas la liberté comme une morale du devoir. Cependant, il est possible d’opérer une critique du principe relativiste, selon lequel il est impossible de ne parvenir à aucune certitude, tant en ce qui concerne la vérité que

et gestes. Dès que nous pensons, avons une activité mentale quelle qu’elle soit, nous le savons. C’est ce que Sartre appelle la « translucidité de la conscience », rien ne lui échappe et c’est aussi pourquoi notre existence ne peut nous échapper, selon Descartes, dès que nous pensons, nous le savons et nous savons que nous sommes. Cette conscience apparaît d’autant plus logiquement présente quand nous « faisons ». Faire renvoie à l’idée d’être actif, donc cette action semble exiger un effort, une

l’innovation reste limitée et que certains phénomènes réduisent voir empêchent son existence. 1, OUI La nature humaine fait que l’homme ressentira toujours un besoin d’innover car il est insatisfait. Bergson parle d’ «élan vital » dans L’Evolution Créatrice et explique que l’innovation émane donc d’un désir de créer et de faire toujours mieux. Tous les jours, des innovations sont faites dans les entreprises pour créer et améliorer des produits et des services : l’innovation est donc ouverte à tous. L'idée