Le Choeur Dans Phedre Racine

artificielles et composées par des érudits, sur le modèles des auteurs grecs antiques ; les sujets sont antiques, parfois bibliques. L’essor de la tragédie se situe au xviie siècle avec de grands auteurs comme Pierre Corneille et, après lui, Jean Racine. La tragédie, remplacée peu à peu par le drame romantique, sera peu représentée au xviiie siècle sauf avec Voltaire, qui écrira quelques pièces tragiques. Le genre connaît quelques nouveaux succès au xxe siècle grâce à la représentation des auteurs

Corpus : Les Confessions de Rousseau (livres I-IV) + GT (Chateaubriand, Proust, Yourcenar) Lecture complémentaire : Lambeaux de Charles Juliet Séquence 4. Le théâtre : formes et langages (Objet d’étude 3 : Texte et représentation) Corpus : GT (Racine, Hugo, Ionesco)+ œuvre complète : Dom Juan de Molière Séquence 5. La création poétique : le travail sur le langage et l’évolution des formes. (Objet d’étude 2 : La poésie) Corpus : GT ( de la Pléiade au surréalisme) Séquence 6. L’écriture

mobile, voyageur, des composants, ouvre aussi un champ pour reconfigurer des matériaux bien connus, mais agencés autrement par les écrivains grecs. Soit par exemple les Atrides : à son tour Sénèque invente des agencements autres, et puis à leur tour Racine, Goethe ; au XX° siècle, Giraudoux, J.-P. Sartre, Ismaël Kadaré (La fille d’Agamemnon, très accessible, évoquant en 1985 les dernières années du régime en vigueur à Tirana, Livre de Poche), Christa Wolf, Cassandre, 1983, voyage « sur la trace d’un

B. des images pour donner a voir     1. le spectacle direct de la scène     2. le spectacle des récits et des descriptions C. Des paroles pour établir une communication     1. Les monologues de Médée     2. Les duels et les duos     3. les choeurs D. Un espace et sa symbolique     1. l'espace de la scène     2. l'espace hors de la scène E. Le traitement du temps     1. le temps de l'action représentée     2. le temps mythique   Compte rendu d'une conférence sur Médée. (Pas encore en

en place d’un univers sans espoir - Le rôle de gardiens présenté comme sans rapport avec leur statut initial : Répétition d’inutile (notre présence ici est inutile ; je trouve inutile d’avoir les yeux ouverts). Les gardiens jouent plus un rôle de chœur antique annonciateur d’un drame inévitable que de protecteur de la prison. - Un lieu présenté comme définitif : insistance sur la sécurité de la prison (il n’y a pas d’évasion ici ; c’est impossible (lieu Tragique : idée de finalité du parcours) :

en place d’un univers sans espoir - Le rôle de gardiens présenté comme sans rapport avec leur statut initial : Répétition d’inutile (notre présence ici est inutile ; je trouve inutile d’avoir les yeux ouverts). Les gardiens jouent plus un rôle de chœur antique annonciateur d’un drame inévitable que de protecteur de la prison. - Un lieu présenté comme définitif : insistance sur la sécurité de la prison (il n’y a pas d’évasion ici ; c’est impossible (lieu Tragique : idée de finalité du parcours) :

PAS AVEC L'AMOUR 173PERSONNAGES . LE BARON. PERDICAN, son fils. BLAZIUS , gouverneur de Perdican. BRIDAINE, tabellion . CAMILLE, nièce du baron. DAME PLUCHE, sa gouvernante . ROSETTE , sœur de lait de Camille. DES JEUNES GENS . DES VIEILLARDS. LE CHŒUR { UN PAYSAN. PAYSANS et PAYSANNES. UN VALET. ACTEURS . M. PROVOST. M. DELAUNAY. M. BARRÉ. M. MONROSE . Mile FAVART. Mile JOUASSAIN. Mile EMMA FLEURY. M. EUGÈNE PROVOST. M. COQUELIN. M. MASQUILLIER . NOTA. Toutes les indications de droite et de gauche

relation avec de nombreuses tragédies françaises, non seulement les réécritures des grands mythes (Oedipe et ses descendants, les Atrides, Médée, Phèdre), mais aussi d’autres pièces où le conflit à l’intérieur d’une ou plusieurs familles est un thème central : chez Corneille, par exemple Horace, Polyeucte, Nicomède, La Mort de Pompée ; chez Racine, Britannicus, Bajazet, Mithridate, Athalie. Au XIXe siècle, certaines pièces de Hugo ( Lucrèce Borgia, Le Roi s’amuse…), de Dumas, Chatterton de Vigny

suivre les soubresauts d'une intrigue qui étouffe dans le fameux « vestibule » du XVIIème siècle. La « crise de la fable », n'est donc pas motivée par l'apparition du cinéma, mais bien par une évolution interne du théâtre. Pour comprendre les racines de cette crise, et ce qu'elle a changé dans la considération que les hommes de théâtre portaient à la fable au début du XXème siècle, il nous faut revenir à des définitions précises. Voici ce que nous apprend Michel Corvin de la fable[4] : « La fable

tragédie classique bien qu’il ait vécu et écrit dans la première moitié du 17ème siècle. ---- Racine. Avec lui la tragédie classique atteint la perfection. ---- Molière. C’est le plus grand auteur comique français. ---- La Fontaine. Il a composé des Fables ; ce n’est donc pas un dramaturge, mais, en fait, chacune de ses fables est un petit drame dont les personnages sont des animaux. La Fontaine était l’ami de Racine, de Molière et de Boileau. On les appelait les ‘‘quatre amis’’. ---- Boileau. C’est un