Le Choeur Anouilh

réécriture d'Antigone de Sophocle par Jean Anouilh, en 1944, nous livre le tableau d'une Antigone insignifiante, une femme-enfant exhibant des jouets. Elle désire être reconnue et c'est pour cette raison qu'elle devient rebelle. Comme dans la pièce de Sophocle, elle refuse d'obéir à un pouvoir injuste, précipitant sa perte. Mais sa motivation était différente chez Sophocle. Elle agissait pour se conformer aux traditions de sa société, établies par ses dieux. Chez Anouilh, c'est sa nature propre qui, seule

réécritures de mythes, l’auteur s’inspire librement de l’histoire originale, mais personnalise le dénouement et modifie son regard sur celui-ci. Un exemple clair, Philoctète de Heiner Müller qui n’hésite pas à écrire une variation sans dieux, sans salut ni chœur, à l’inverse du mythe. Sa vision est plus cruelle et il semble violenter les vers. Ainsi, son dénouement est totalement différent de celui de Sophocle et vient modifier le sens de l’intrigue. Le théâtre n’est pas seulement un divertissement

liberté. La tragédie a disparu au moyen age mais elle réapparaît à la Renaissance ( avec des auteurs tels que Calderon, Shakespeare, Corneille), puis à la période romantique (Schiller, Hugo). Elle connaît un regain d’intérêt au XXe siècle (Brecht, Anouilh, Sartre, Camus). On la retrouve aussi dans l'opéra (Verdi), dans le roman (Dostoïevski), et au cinéma (Tennessee Williams). Lieu de la tragédie à toutes les époques : Grèce antique, Rome antique, Angleterre (XVIe s.), Italie (XVIe-XVIIIe s.), Allemagne

de brèves propositions impératives : « Ecoutez…Merci » laudatives : « Merci d’être là ». Le jardinier peut tout à fait être comparé au Coryphée de la tragédie grecque : en somme le Coryphée, chef du chœur antique, se situe lui aussi au milieu de la pièce de laquelle il se détache pour s’adresser aux spectateurs. Dans ce lamento , les idées du jardinier sont tout à fait développées dès la deuxième ligne. Ainsi ce long développement marque la dernière

spectateurs d’apprendre. Plusieurs visions de concepts de gouvernement s’exposent. Ex : Egisthe expose sa solitude et son inanité d’usurpateur corrompu in Les Mouches, J.P. Sartre (1943). Les interventions de Créon, in Antigone, J. Anouilh (1944), font résonner la solitude de celui qui doit gouverner avec pragmatisme, au risque de l’inhumanité. Les idées prennent chair avec les personnages. Les divers modes de la parole théâtrale (monologue –délibératif souvent-, aparté, dialogue

conclut en invoquant la raison d’Etat (Thèbes a droit maintenant à un prince sans histoire) qu’il oppose aux considérations égoïstes (Les rois ont autre chose à faire que du pathétique personnel). Mais le spectateur, lui, sait qu’il se trompe : le chœur a précisé peu auparavant que la tragédie « C'est pour les rois. Et il n'y a plus rien à tenter, enfin ! ». La tentative de raisonner Antigone est donc vouée à l’échec. Le pragmatisme vanté par Créon (j'ai résolu, avec moins d'ambition que ton père

et qui raconte des événements antérieurs, explique les intentions de l'auteur ou s'efforce de gagner l'indulgence du public. Exemples : Le prologue de La Machine infernale, de Jean Cocteau, récité par l'auteur ; le prologue d'Antigone de Jean Anouilh. Un acte : Partie d'une pièce correspondant à une étape importante dans le déroulement de l'action. Les tragédies classiques sont divisées en cinq actes, l'action culminant généralement au quatrième (Mots-clés). Exemple : La composition des Femmes

propositions tantôt impératives : « Ecoutez…Merci » et tantôt laudatives : « Merci d’être là ». Le jardinier peut tout à fait être comparé au Coryphée de la tragédie grecque : en somme le Coryphée, chef du chœur antique, se situe lui aussi au milieu de la pièce de laquelle il se détache pour s’adresser aux spectateurs dans un solo plus ou moins développé. Dans ce lamento ci, les idées du jardinier sont tout à fait développées dès la deuxième ligne. Ainsi ce

 et qui raconte des événements antérieurs, explique les intentions de l'auteur ou  s'efforce de gagner l'indulgence du public.       Exemples : Le prologue de ​ La Machine infernale​ , de Jean Cocteau, récité par l'auteur ; le  prologue d'​ Antigone​  de Jean Anouilh.    Un acte :  Partie d'une pièce correspondant à une étape importante dans le déroulement de l'action. Les  tragédies classiques​  sont divisées en ​ cinq actes​ , l'action culminant généralement au quatrième  (Mots­clés).     Exemple : La composition des ​

qui raconte des événements antérieurs, explique les intentions de l'auteur ou s'efforce de gagner l'indulgence du public. Exemples : Le prologue de La Machine infernale, de Jean Cocteau, récité par l'auteur ; le prologue d'Antigone de Jean Anouilh. Un acte : Partie d'une pièce correspondant à une étape importante dans le déroulement de l'action. Les tragédies classiques sont divisées en cinq actes, l'action culminant généralement au quatrième (Mots-clés). Exemple : La composition des