Le Choeur Anouilh

écrite en 1990, jouée pour la première fois en 1999,après le décès de l’auteur Premiers titres envisagés : quelques éclaircies, Les Adieux, Juste à la fin du monde Prologue : terme théâtral qui renvoie à la tragédie grecque, utilisé au XXe par Anouilh dans Antigone pro logos : le discours avant la tragédie, texte qui prend la forme du monologue et de la tirade, le point de vue surplombant (c’est souvent un dieu dans la tragédie grecque qui le prend en charge) . Donc Louis, seul en scène, face

l’admiration de Zola) n’échappe pas à l’artifice : la colère de Salluste lui fait ressasser tous les aspects de sa disgrâce, de manière à en informer le spectateur. Quitte à être dans la convention, autant la pousser jusqu’au bout : Musset, artifice du chœur dans On ne badine pas avec l’amour ; théâtre moderne : prologue d’Antigone qui raconte toute l’histoire, connue déjà, il est vrai, des spectateurs. c- Les formes théâtrales Le monologue, l’aparté font ressortir l’aspect conventionnel de la parole théâtrale

indispensable. Sans le texte, la représentation d’une pièce est impossible. Le texte permet de mettre en scène la pièce, de situer les évènements et de faire évoluer les relations entre les différents personnages. Par exemple dans Antigone de Jean Anouilh ou la 1er didascalie : « Un décor neutre, trois portes semblables » définit le décor qui sera utilisé par les comédiens pour qu’ils puissent jouer leur rôles. Le texte théâtral permet également aux comédiens de connaître leur disposition sur scène

puis les places respectives des participants sont délimitées : le choeur et le récitant dans l'orkhêstra , les acteurs devant un édifice rectangulaire (où est rangée la machinerie) : la skêné, le public dans un hémicycle de praticables de bois, puis de gradins de pierre adossés à la pente (theatron = endroit "d'où l'on voit") auquel on accède par deux couloirs latéraux à ciel ouvert, la parodos (passage utilisé aussi par le choeur). La skêné primitive (simple baraque en bois) se complique et devient

plus noires de la mythologie antique. Elle appartient au petit nombre des grandes criminelles de la mythologie grecque. Au cours des siècles, le mythe de Médée a attiré de nombreux écrivains et dramaturges : Euripide[1], Sénèque[2], Corneille, Anouilh, Pasolini et Max Rouquette qui écrivait en langue d’OC. Chez tous ces auteurs, Médée est une femme outragée, blessée et infanticide. Elle pleure sa souffrance car elle est seule, abandonnée par Jason, son époux infidèle. Pour arriver à trouver

maîtrisent pas, destin parfois injuste, incohérent. Ex. 1 : Œdipe de Sophocle, Phèdre de Racine : les héros éponymes sont les jouets de la volonté des dieux. Ex.2 : Hernani, V. Hugo, Antigone, Anouilh sont les jouets du destin : rien n'empêche leur mort injuste, comme l’expliquera le Chœur dans sa tirade : « C’est propre, la tragédie, c’est reposant, c’est sûr. » Rédaction du paragraphe 2. Mais dans les tragédies, dès l'Antiquité, puis au siècle classique et même au XIXe siècle

se trouve la scène, au-dessus de laquelle un balcon peut voir apparaître les dieux. Il y a également une fosse d'orchestre, un espace circulaire dans lequel se trouve un autel dédié à Dionysos et réservé au chœur (par conséquent situé à la fois « avec » les acteurs, et séparé d'eux). Le chœur est composé d'un certain nombre de choreutes, qui prennent en chargela partie lyrique du spectacle (le chant). Il était accompagné au départ d'un acteur (le protagoniste) puis on en ajouta deux autres : le deutéragoniste

personnages légendaires incarnés sur scène par des acteurs et d'entrer en communion | |avec le chœur formé par des citoyens et présent dans l'orchestre. | |    Utilisant une métrique semblable à celle de la poésie lyrique, elle alternait langage parlé pour les comédiens et strophes chantées pour le chœur. | |3. LA TRAGÉDIE CLASSIQUE

Ismène refuse de la suivre dans cette entreprise (« je cède à la force, je n'ai rien à gagner à me rebeller »). Alors qu'Antigone s'en va accomplir ce qu'elle estime être son devoir religieux, Créon développe, avec quelque grandiloquence, devant le chœur des vieillards thébains sa philosophie politique (le service de la cité, le bien du peuple) et se propose à l'épreuve du commandement et des lois. Il y glisse une menace voilée adressée au Coryphée, le soupçonnant de corruptibilité (au service des

participer. (culte du dieu Dionysos, fils de Zeus et de la mortelle Sémélé)          Dithyrambe: fête pour Dionysos dans les grandes cités grecques. C'est l'ancêtre du théâtre et de la tragédie.          Le Dithyrambe était chanté et dansé par un chœur de citoyens. Ils évoluaient sur une aire de terre battue appelée Orchestra, un flûtiste se tenait sur une pierre en son milieu pour rythmer. 3. L'acteur L'acteur de théâtre est difficile à définir car dans notre vie quotidienne nous sommes tous acteurs