La Peste Le Regard Du Narrateur

fanatisme et l’aveuglement de certains révolutionnaires et comment en faveur du pouvoir ces hommes sont prêts à abandonner leurs principes et leurs valeurs. Dans le même cadre, Albert Camus dans son roman La Peste évoque allégoriquement l’Occupation allemande en France. Dans l’extrait choisi, le narrateur insiste sur la nécessité de la Résistance par l’écriture et ainsi sur le rôle de l’écrivain et de l’artiste en général. Les écrivains du XXe siècle n’étaient pas seulement engagés sur le plan politique

d’abord être une leçon de lecture. Lecture du monde placée sous le signe de la lecture évangélique, c’est une véritable médiation narrative qui voudrait engager le lecteur dans l’apprentissage d’une lecture spirituelle, qui participe à une éducation du regard à porter sur les événements, les êtres, et le visage de Dieu qui se cache sous ces masques. Ainsi, En liberté l’œil deçà et delà Se peult tourner à veoir les créatures Qui de Dieu sont masques ou couvertures (Les Prisons)6. 4Nous voudrions

Commune, et Pierre Mercadier n’avait encore que quinze ans. » « Pierre aimait la peinture parce que dans un tableau tout est calme, achevé, rien ne se déplace. » « Mais il faudra toujours des professeurs, même s’il y a la guerre, la révolution, la peste ou le triomphe de l’impressionnisme. » La France paie ses dettes. Colonisation. « Pierre Mercadier allait au concert. » Paulette, portrait, rencontre, mariage. « Elle avait vingt ans, elle s’entendait mal avec Mme d’Ambérieux, déjà veuve, à qui sa

prose: Texte non présenté en vers mais dont le rythme est présent dans le jeu des mots. Hémistiches: La moitié d’un vers à huit césure, c’est-à-dire, d’un vers de plus de huit syllabes. Statut: - intérieur à l’histoire (narrateur = personnage) - extérieur à l’histoire Point de vue: interne, externe ou omniscient. AUTEURS  SEQUENCE 1: Le deuxième Sexe Simone de Beauvoir Essai dont le texte a une influence considérable par la pensée féministe. L’auteur

parle ? Et de quelle façon ? On distingue plusieurs niveaux de parole : l’écrivain ou l’auteur qui écrit le livre ; le narrateur qui raconte l’histoire, et qui peut être distinct de l’auteur ; le personnage, qui est un acteur de l’histoire, et qui peut être le narrateur principal ou bien celui qui raconte un moment précis d’une (ou de son) histoire : on l’appelle alors le narrateur second. Il s’agit aussi d’observer les signes (temps verbaux, pronoms personnels, etc.) qui permettent d’identifier

propagande de la politique royale (celle d'un François Ier, par exemple). Ou de contre-propagande (hostilité à Charles Quint qui suinte dans les chroniques rabelaisiennes). Fabriquer des êtres extraordinaire fait partie des attributions obligatoires du narrateur : il se doit de construire des arcs de triomphe pour les entrées de ses héros, de composer des scènes mythologiques, bibliques, ou historiques. Cette obligation de créer des personnages prestigieux démontre que les artistes se situent dans un rapport

carnavalesque : les fêtes de carnaval sont l’occasion de réjouissances où les hiérarchies habituelles sont inversées : on se moque de ce qui est sérieux, on ridiculise les puissants (cf. Pantagruel, chapitre 27). Mais le carnaval permettait aussi de porter un regard rieur sur ce qu’on aimait et même sur ce qu’on vénérait : on plaisantait ainsi LIRE L’ŒUVRE 3 sur le Christ, la vierge Marie… La naissance du géant par l’oreille de sa mère (Gargantua, chapitre 5) est une plaisanterie indulgente sur la confiance

de mes chagrins et de mes douleurs; cri de ma chair écrasée sous le poids de ta malédiction", a/ Quelle est la figure de style utilisée? b/ Quelle impression le narrateur veut-il créer? 7.a/ Pourquoi le verbe " se souvenir" est-il répété? b/ Quel est le temps utilisé? C/ Quelle est sa valeur? 8. Dans la dernière phrase, le narrateur que cherche-t-il à traduire? Production écrite Sujet : On dit que le silence est d'or et la parole d'argent. Qu'en pensez-vous? Exprimez votre point de vue dans

de la mère et du fils … » Lionel DUBOIS nous dit dans son livre sur Camus que « Cette importance quasi obsessionnelle accordée au personnage de la mère sera dans l’œuvre narrative, apparente surtout dans l’Etranger ou le narrateur est hanté par sa mère morte et dans la Peste, où s’abrite la mère vivante». Dans Le Premier Homme, la mère n’est ni vraiment vivante, ni vraiment morte: elle est énigmatique. Dans le Le Dernier Camus ou le Premier Homme, Jean SAROCCHI nous fait remarquer d‘ailleurs

Esméralda dans la cathédrale en criant « Asile ! ». LIVRE IX Quasimodo est tombé amoureux d’Esméralda. Il prend soin d’elle et lui fournit tout ce dont elle a besoin. Celle-ci a de la reconnaissance pour lui, mais ne peut s’empêcher de détourner le regard  devant son visage tellement il est laid. Quasimodo s’en trouve très attristé, d’autant plus qu’il se  rend compte qu’elle aime toujours Phœbus. Un soir, Frollo s’immisce dans la cachette d’Esméralda  et tente de la violer, mais Quasimodo le chasse