La Peste Le Regard Du Narrateur

au pouvoir inquiétant et glaçant : « Je viens […] je prends doucement la main qui se lève. On m'obéit, on garde mes doigts, on les baise […] mais redressant la tête, je fixe le mâle de mes yeux froids, de mes yeux d'eau, et il lâche ma main. Je le regarde, jusqu'à ce que son désir glacé lui glace le cœur. » C'est son « arme contre le désir des hommes » ! Mais la séduction peut être d'un autre ordre que purement physique. 3. L'incarnation de valeurs Certains héros des grands romans humanistes du xxe siècle

Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, 2002 https://www.youtube.com/watch?v=z_17RKELKV8 Quel est le thème abordé dans cet extrait ? Le coup de foudre Quels sont les éléments utilisés ? On remarque les stéréotypes du genre : la musique, le regard, le vent dans les cheveux, les paillettes... Quel est le ton utilisé ? Ton de l’humour, de l’ironie de la caricature Activité élève : Écriture En une phrase ou deux, que peuvent bien penser nos personnages ? Vérification

question de l’Homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours ...........229 Séquence 14 Les visages de l’Homme ................................................................231 Séquence 15 Parcours de lecteur : Albert Camus, La Peste, 1947 .....................258 Sommaire | Litterature.indb 3 3 06/09/11 11:52 Séquence 16 Les découvertes des voyageurs ......................................................270 Séquence 17 Histoire des arts : La photographie humaniste

l’essai et le théâtre. Il est de coutume, d’autre part, de distinguer deux étapes dans son œuvre : un premier cycle qui développe le sentiment de l’absurde avec l’Étranger (1942) [1], Le Mythe de Sisyphe (1941) [2] et Caligula (1944) ; un second – La Peste (1947) [3], L’Homme révolté (1951) et Les Justes (1950) – à travers lequel la prise de position contre l’absurde dénoncé en premier, trouve son expression. Sous-jacent à cette exigence fondamentale, et le vivifiant de ses eaux fertiles, un courant

au pouvoir inquiétant et glaçant : « Je viens […] je prends doucement la main qui se lève. On m'obéit, on garde mes doigts, on les baise […] mais redressant la tête, je fixe le mâle de mes yeux froids, de mes yeux d'eau, et il lâche ma main. Je le regarde, jusqu'à ce que son désir glacé lui glace le cœur. » C'est son « arme contre le désir des hommes » ! Mais la séduction peut être d'un autre ordre que purement physique. 3. L'incarnation de valeurs Certains héros des grands romans humanistes du xxe

d’insistance -éléments naturels cités qui soulignent cet état de fait et le danger potentiel -Commentaire du narrateur qui évoque les risques contournés 2) -Cliché de la littérature : «locus amoenus » = lieu agréable -allusions à la beauté ( champ lexical de la beauté -Rythme binaire = équilibre -Lexique mélioratif (superlatifs) -énumération -effet produit sur le narrateur : émerveillent traduit par des adverbes (« admirablement ») qui sert de commentaire. - adverbes finaux « vraiment »

au long de l’œuvre : « Tous les matins, mon premier mouvement est d’élever mon âme à Dieu, le second et de… baiser (le portrait de Moni) ; lorsque je veux prier et je me sens l’âme froide, je le détache de mon cou, je le place devant moi, je le regarde, et il m’inspire » (Diderot p. 72). Ensuite, c’est le personnage de Sœur Sainte Ursule qui est peint par Diderot comme une âme infatigable qui aide Suzanne à plusieurs reprises. Elle s’occupe de ses mémoires, mais elle rend encore beaucoup d’autres services

mise a distance de lui-même, estime la même interprète, « facilite une mise au grand jour des tréfonds de l’âme, plus avisée quand elle est faite par un autre [...] que par soi-même. »3 Au héros narrateur de l’Etranger manquait en effet ce qui constitue le roman à la première personne alors que dans La Peste, désignée comme chronique, le chroniqueur se révèle à la fin comme quelqu’un qui prenait une part active à l’action. Camus se distingue ainsi par une pratique nonconventionnelle des genres narratifs

au pouvoir inquiétant et glaçant : « Je viens […] je prends doucement la main qui se lève. On m'obéit, on garde mes doigts, on les baise […] mais redressant la tête, je fixe le mâle de mes yeux froids, de mes yeux d'eau, et il lâche ma main. Je le regarde, jusqu'à ce que son désir glacé lui glace le cœur. » C'est son « arme contre le désir des hommes » ! Mais la séduction peut être d'un autre ordre que purement physique. 3. L'incarnation de valeurs Certains héros des grands romans humanistes du xxe siècle

Salle G – Littératures étrangères – [microfiche S95/9003] La Mort heureuse / introd. et notes de Jean Sarocchi. Paris : Gallimard, 1995. 237 p. (Cahiers Albert Camus ; 1) Salles H et V – Littératures d’expression française – [84/4 CAMU 5 CA 1] La Peste. Paris : Gallimard, 1992. (332 p.) Salles H et V – Littératures d’expression française – [84/4 CAMU 4 pest] 1 Le Premier homme. Paris : Gallimard, 1994.331 p. (Cahiers Albert Camus ; 7) Salle H – Littératures d’expression française – [84/4 CAMU