La Mauvaise Foi Des Personnages Dans Huis Clos

complètent. Et surtout elles témoignent de leur engagement politique. A ce propos, il faut savoir que chacun des deux auteurs avait leur propre style théâtral. Sartre faisait ce qu’il appelait un théâtre de situation. Dans la plupart de ses pièces, les personnages sont dans des situations particulières et se trouvent obligés de s’engager afin de trouver une forme de liberté. Mais, bien souvent, ils sont comme piégés par cette situation. En utilisant cette forme de théâtre Sartre abordait des sujets tels que

fonction purement ludique, et à réduire les personnages à des archétypes, égarés dans un monde anonyme et incompréhensible. Le théâtre de l’absurde connut son apogée dans les années 1950, mais son influence devait se manifester jusque dans les années 1970. Les premières pièces de l’Américain Edward Albee furent considérées comme relevant de ce courant, en raison des éléments apparemment illogiques ou irrationnels qui présidaient aux actes de ses personnages. Harold Pinter peut également être rattaché

est une façon de s’emprisonner mais aussi de se cacher, à soi-même, la réalité. Pour illustrer cette idée, nous pouvons prendre comme exemple la pièce de Jean-Paul Sartre, « Huis clos », dans laquelle trois protagonistes se retrouvent aux Enfers et débattent sur les raisons pour lesquelles ils s’y trouvent. Inès est le personnage qui illustre le mieux la crainte du regard d’Autrui. En effet, elle n’arrive à faire face à la réalité, à dire la simple vérité sur son passé qu’à la fin de la pièce. On retrouve

souvent aussi comme une sorte d'envahisseur : il nous influence, il est maître de la suggestion, voire la manipulation… Cf. Sartre, les conduites de mauvaise foi : autrui nous renvoie une image de nous-mêmes qui correspond davantage, la plupart du temps, à ce qu’il veut que nous soyons, plutôt qu’à ce que nous sommes. "L'enfer, c'est les autres".... (Huis Clos). Autrui nous convainc d’endosser une image, un rôle, auquel pour exister à ses yeux, nous devons nous conformer. Le garçon de café de Sartre “joue

« devenir étranger à soi-même » ? Tenter de répondre à ces légitimes interrogations nous occupera dans la troisième et dernière partie de ce devoir. I/ La conscience, une citadelle assiégée A y regarder de près, la conscience paraît en bien mauvaise posture. Les menaces d’aliénation surgissent de toutes parts. Le fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud (1856-1939), en construisant l’hypothèse de l’inconscient et en affirmant dans ses Essais de psychanalyse que « Le moi n’est pas maître en

commune. Il naît de leur antinomie. « Il est pour le moment leur seul lien. Il les scelle l'un à l'autre comme la haine seule peut river les êtres... L'irrationnel, la nostalgie humaine et l'absurde qui surgit de leur tête-à-tête, voilà les trois personnages du drame qui doit nécessairement finir avec toute la logique dont une existence est capable ». L'homme absurde Si cette notion d'absurde est essentielle, si elle est la première de nos vérités, toute solution du drame doit la préserver. Camus

Gide met en scène un pasteur suisse qui accueille dans sa famille une jeune aveugle, Gertrude, et qui en tombe amoureux pour le malheur de tous : Gertrude meurt, la famille se délite, le fils aîné, Jacques, lui aussi amoureux de Gertrude, abjure sa foi protestante, se convertit au catholicisme et entre dans les ordres. Mouvement littéraire : Une œuvre aux influences multiples L’œuvre de Gide semble nourrie de forces opposées qui en font la richesse. L’œuvre ne se rattache à aucun mouvement littéraire

l'index", 34 : "enroulé son fil au tolet d'un aviron") l'action en arrière-plan, une passion pour M. Roland. Champ lexical de la pêche assorti de remarques spécialisées (qui montrent les connaissances et les habitudes de l'auteur, sans doute). 2. Les personnages : Présentation générale de la famille, membre après membre, dans cet incipit. le père Roland : désignation importante (1,21 : "le père Roland", 6 : "Jérôme", 6,36 : "le bonhomme", 11 : "papa", 12 : M. Roland, 17 : "son mari", 25 : "le vieux pêcheur"

Fiche de lecture Résumé • Étude des personnages • Clés de lecture • Pistes de réflexion Art Conception graphique: L&A Peiffer Yasmina REZA lePetitLittéraire.fr simplifiez-vous la lecture Excerpt of the full publication SOMMAIRE 1. RÉSUMÉ 4 2. ÉTUDE DES PERSONNAGES 6 3. CLÉS DE LECTURE 7 4. PISTES DE RÉFLEXION 9 5. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 10 Marc Serge Yvan L’Antrios Monologue et construction dramatique De la futilité spectaculaire

raison dialectique (1960), mais aussi des textes littéraires, avec son recueil de nouvelles publié en 1939 le Mur ou ses romans : la Nausée (1938) et sa trilogie les Chemins de la liberté (1945). Son théâtre, avec des pièces comme Les Mouches (1943), Huis clos (1944), La Putain respectueuse (1946), Le Diable et le Bon Dieu (1951), Les Séquestrés d'Altona (1959) constitue une part importante de sa production littéraire. Dans une période plus tardive, il publie aussi en 1964 un texte autobiographique Les