La Méchanceté Des Hommes

Les hommes ont toujours vu la méchanceté comme la valeur de l’humanité. Être méchant, c’est à la portée de chacun, mais pas tout le monde ne se sert de cette merveilleuse qualité, vertu cardinale, afin de se faire respecter comme il se doit. En effet, tout homme qui se respecte a le pouvoir de se montrer méchant. Je n’irai pas jusqu’à cruel, mais un homme sachant être méchant est un homme réussissant sa vie. Le monde, s’il avait été dirigé par des hommes méchants, ne serait pas tel qu’il est aujourd’hui

La méchanceté « L’homme étant bon les hommes sont devenus méchants » pour rousseau, ce n’est pas la nature de l’homme qui est mauvaise c’est la société qui est responsable de tout le mal. Donc la méchanceté serait une affaire de malchance ce qui est conforme à l’étymologie, le méchant est malchanceux d’abord puis misérable. La méchanceté serait affaire de malchance, autrement dit de circonstances, il n’y aurait pas de méchanceté foncière, la méchanceté serait dérivée et donc excusable. Il n’y

suppose-t-elle les hommes méchants ? Le mythe de Prométhée dans le Protagoras de Platon nous raconte la genèse de la science politique en supposant une certaine anthropologie : Zeus a envoyé aux hommes la science politique parce que ceux-ci sont nés particulièrement dépourvus contrairement aux animaux qui ont l’instinct pour les déterminer et des outils physiques pour se défendre. « Zeus alors, inquiet pour notre espèce menacée de disparaître, envoie Hermès porter aux hommes la pudeur et la justice

concernant sa nature, à savoir si l’homme est-il fondamentalement bon ou mauvais? L’homme est à la base, de nature mauvaise, d’ailleurs les théories de Machiavel selon les quelles l’homme est fondamentalement mauvais et que c’est dans la nature de tous les hommes de l’être, viendront appuyer cette thèse. Toutefois, le point de vue de Rousseau sera également abordé, il croit que l’homme est fondamentalement bon mais qu’il est corrompu par la société et c’est cela qui le rend mauvais. Il sera finalement démontré

On peut penser que la méchanceté consiste à se tromper sur le bien. En effet, on peut la distinguer de l’erreur technique en ce que celle-ci est indifférente au bien et au mal mais non au bon et au mauvais alors qu’elle est liée au mal. C’est une erreur quant à la sociabilité qui a conduit le vicaire savoyard à rompre son vœu de chasteté sans prendre la précaution de conserver le secret. Et c’est bien le reproche qu’on lui fait. Il a certes mal fait mais si pour lui il n’a pas fait le mal, pour ses

politique en s’imposant comme une forme de contre-pouvoir, par l’expression de la voix du peuple. Mais ce contre-pouvoir, s’il s’exerce souvent en vue de corriger et de dénoncer, s’attaque parfois aux défauts humains en utilisant la moquerie, voire la méchanceté. Ainsi, nous sommes amenés à nous demander : quelle est la fonction socio-politique du bouffon et comment joue-t-il un rôle primordial dans la société ? Pour répondre à cette problématique, nous verrons dans un premier temps quelles sont les

Gisèle Pineau écrit en 1988 et Eau de Café de Raphaël Confiant écrit en 1986 et exposent la difficulté de la vie des femmes créoles. Les deux premiers extraits appartiennent au mouvement de la négritude qui est un mouvement initié par trois grands hommes : Aimé Césaire, Léopold Sedar Senghor et Léon Gontrau Damas qui souhaitaient redonner à l’Homme noir sa fierté face à sa critique, donner à la littérature antillaise le rythme de la littérature africaine. Les deux derniers extraits correspondent au

L’humanité, qui est l’amour de soi étendu a tous ses semblables semble exclure la méchanceté et ma monstruosité, car, a priori ces deux concepts ne sont pas humain, ce n’est pas propre a l’homme c’est contre nature. Or, le sujet « la méchanceté peut-elle être monstrueuse ? » suppose que l’homme est méchant. Le sujet nous propose une possibilité logique ; à savoir qu’il est logiquement possible que la méchanceté soit monstrueuse, puisqu’elle a pour but de blesser et d’atteindre sont semblable

comportements, au départ, pourraient se traduire en des comportements méchants ultérieurement et cela pose la question de la responsabilité devant ces actes de méchanceté. Le problème de la responsabilité n’est alors pas de trouver un coupable, mais bien de comprendre les motifs par lesquels l’homme devient peu à peu méchant. Cet état de méchanceté découlerait d’abord d’un choix effectué par l’individu et par conséquent, ce dernier serait responsable, puisque son amour propre prendrait le dessus et prendrait

Lorsqu’il agit, l’homme commet parfois des actes qui étonnent par leur méchanceté comme ces soldats d’Amérique latine qui fracassaient la tête des bébés indiens dans les villages qu’ils attaquaient au début des années 1980. Et pourtant, une vieille tradition dont témoigne une maxime selon laquelle « Nul n’est volontairement pervers » qu’Aristote cite pour la critiquer dans l’Éthique à Nicomaque, veut que la méchanceté ne soit pas volontaire. Il faut comprendre par là que même si l’action dépend