La Famille Maheu

Devant les flammes qui s'effaraient, le vieux continuait plus bas, remâchant des souvenirs. Ah! bien sûr, ce n'était pas d'hier que lui et les siens tapaient à la veine! La famille travaillait pour la Compagnie des mines de Montsou, depuis la création; et cela datait de loin, il y avait déjà cent six ans. Son aïeul, Guillaume Maheu, un gamin de quinze ans alors, avait trouvé le charbon gras à Réquillart, la première fosse de la Compagnie, une vieille fosse aujourd'hui abandonnée, là−bas, près de la

Carnet de lecture IEmile Zola est né en 1840 à Paris . Son père est Italien et sa mère est française . Son père est ingénieur des travaux publics . La famille va partir s'installer a Aix en Provence , mais le père de émile meurt en 1847 . Après ses études à Aix émile va suivre ça mère à Paris ,il va rater deux fois son bac , il devient manutentionnaire aux éditions Hachette en 1862 ou il deviendra bientôt chef de publicité .Par la suite Zola va quitter l'éditions pour devenir critique littéraire

Émile Zola Germinal BeQ Émile Zola 1840-1902 Les Rougon-Macquart Germinal roman La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 57 : version 2.02 2 Les Rougon-Macquart Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire 1. La fortune des Rougon. 2. La curée. 3. Le ventre de Paris. 4. La conquête de Plassans. 5. La faute de l’abbé Mouret. 6. Son Excellence Eugène Rougon. 7. L’assommoir. 8. Une page d’amour. 9. Nana. 10. Pot-Bouille. 11. Au Bonheur des

Nous allons nous intéresser à la Maheude, qui est la femme à la tête d’une pauvre famille de mineurs. Nous verrons, dans un premier temps, ce personnages dans le roman d’Emile Zola, puis, dans un second temps, dans le film de Claude Berri. Enfin nous comparerons ces deux visions de ce personnage. Dans le roman, la Maheude n’a pas de prénom. Le narrateur la nomme juste avec le féminin du nom de son mari, Maheu, qui devient donc Maheude. Nous avons une vision approximative de ce personnage, donc

appuyant sur les textes du corpus, sur les œuvres que vous avez étudiées en classe et sur celles que vous avez lues. Invention 
Un descendant des Maheu, devenu médecin, a été sollicité par un journaliste dans le cadre d'une enquête sur les évolutions de la société. Dans la lettre qu'il lui adresse en réponse, il explique comment, en quelques générations, sa famille s'est libérée de la mine grâce à l'instruction. C. I- Après avoir lu tous les textes du corpus, vous répondrez à la question suivante

système inégalitaire de l’époque. Zola a introduit dans son roman de nombreux passages descriptifs. Par l’intermédiaire de la famille Maheu, mineurs de père en fils, il montre le quotidien du peuple dominé par la faim, la fatigue, le froid et la promiscuité. « Chez les Maheu, au numéro 16 du deuxième corps, rien ne bougeait. Des ténèbres épaisses noyaient l’unique chambre du premier étage, comme écrasant

Huysmans et beaucoup d’autres. Il organisait des soirées avec ses amis littéraires pour parler de la littérature. Sa carrière commence à rouler. L’Assomoir (1877), la septième volume de sa série Les Rougons Macquart. Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire, lui rendait beaucoup de succès, et il pouvait bien gagner sa vie dès ce moment. Ça lui prennait 20 ans pour finir cette série, en écrivant un roman par an. La série dont Germinal serait le travail le plus célèbre. Après le

d’un nouveau emploi. Il se fait embaucher aux mines de Montsou et connaît des conditions de travail effroyables (pour écrire ce roman, Emile Zola s'est beaucoup documenté sur le travail dans les mines) Il fait la connaissance d'une famille de mineurs, les Maheu et tombe amoureux de la jeune Catherine. Mais celle-ci est la maîtresse d'un ouvrier brutal, Chaval, et bien qu'elle ne soit pas insensible à Etienne, elle a à son égard une attitude étrange. Etienne s'intègre vite parmi le peuple des

« il montrait toute cette famille usée à la mine, mangée par la Compagnie, plus affamée après cent ans de travail » l.5-6 2- Une dénonciation de l’injustice · Dénonciation de l’opulence, de la paresse et de la jouissance des bourgeois qui « [suent] l’argent […] à jouir de leur corps » l.6-7 · dénonciation de l’exploitation par quelques-uns du plus grand nombre par un système d’antithèses : · « toute cette famille usée à la mine, mangée par

trottoir. Elle avait bu sa part de la bouteille volée, elle était saoule, et il dut l'emporter à son cou, pendant que Jeanlin et Bébert, plus solides, le suivaient de loin, trouvant ça très farce. Ce fut le signal du départ, des familles sortirent du Bon-Joyeux, les Maheu et les Levaque se décidèrent à retourner au coron. A ce moment, le père Bonnemort et le vieux Mouque, quittaient aussi Montsou, du même pas de somnambules, entêtés dans le silence de leurs souvenirs. Et l'on rentra tous ensemble