La Famille Des Atrides

en fait la thèse, qui se pose ne principe de façon finalement très cohérente : soit la liberté est absolue, soit il n’y a aucun sens à parler de liberté. Mais, dira-t-on, je ne choisis pas d’être né à telle époque, dans telle société ou dans telle famille : voilà pour les déterminations extérieures. Je ne choisis pas non plus mon corps, c’est-à-dire la maladie ou la bonne santé, la beauté ou la disgrâce. Mais, répond Sartre, c’est moi, et seulement moi, qui choisis le sens de cette réalité, en m’y

propre fils Pélops, immolé et préparé en ragoût. "la roue d’Ixion"  : Ixion, roi des Lapithes, avait été condamné par Zeus à tourner sans arrêt sur une roue enflammée pour avoir successivement commis un meurtre sur un membre de sa famille et cherché à violer Héra, la propre épouse de Zeus… "déchirer le foie de leur victime"  : Allusion à la légende de Tityos, qui avait outragé Latone sur l’impulsion d’Héra et avait été condamné à avoir le foie éternellement dévoré

un anonymat presque complet – on distingue malgré tout trois personnages masculins et un personnage féminin – semble rendre caduque la distinction des genres. 2. La liste 1 combine la hiérarchie familiale et l’importance des rôles. Dans chaque famille apparaît d’abord le père, Gorgibus, ou le mari, Sganarelle, puis les jeunes, Célie, Lélie, ou la femme (de Sganarelle). Villebrequin, tout père qu’il est, apparaît en dernier car il n’intervient que pour quelques vers dans la dernière scène. La

Salamine vers 485. Le peu que l’on sait de ses origines, de sa vie et de sa mort repose sur des légendes souvent malveillantes qu'il faut prendre avec circonspection car il fut la cible privilégiée des poètes comiques. Il est assuré cependant que sa famille était assez aisée pour lui avoir fait donner une éducation conforme à l’idéal du temps : athlétisme, littérature, art des joutes oratoires et des raisonnements philosophiques, musique et peinture. Ami de Socrate, il fréquenta aussi les sages et les

entrent dans un même jeu, qui les affronte comme deux puissances opposées, mais étroitement unies : LES GRECS (Achéens, la plus importante famille ethnique, Argiens, Danaens, d'Argos) : Agamemnon, "protecteur de son peuple", fils d'Atrée, roi de Mycènes et d'Argos, chef de la confédération achéenne. Couramment nommé "Glorieux Atride, roi des guerriers". Ménélas, "le blond", frère d'Agamemnon, roi de Lacédémone. Achille,"aux pieds rapides", fils de Pelée et de la déesse Thétis, roi

Œdipe Roi, de Sophocle, en est l’exemple le plus frappant. Un oracle d’Apollon condamne Œdipe à tuer son père et à épouser sa mère. Aucune précaution ne l’empêchera de devenir effectivement parricide et incestueux. Coupable d’appartenir à une famille sur laquelle la colère divine s’abat de génération en générationII, Œdipe ne peut échapper à son destin. Au XVII siècle, Racine, qui emprunte la plupart de ses sujets à la mythologie grecque, recourt fréquemment au même ressort. Poursuivant Phèdre

l’Arioste[11] et l’Homère | |Tout chantait sous ces frais berceaux, |D’un poème éclos d’un seul jet ; | |Ma famille avec la nature, |Pendant que je parlais, leur mère | |20 Mes enfants avec les oiseaux ! —

brave, une fois qu’il est mort, fût-il l’objet de votre pire haine. AGAMEMNON : comment ? c’est toi, Ulysse, qui te déclares ici son champion contre moi ? ULYSSE : oui, je le haïssais, mais lorsque mon devoir était de le haïr. (…) Ne te plais pas, Atride, à des succès sans gloire.(…) Je n’ai jamais recommandé les cœurs inflexibles. AGAMEMNON : tu veux donc nous faire apparaître aujourd’hui comme des couards ? ULYSSE : dis mieux. Comme des justes aux yeux de tous les Grecs. » Ajax, 1330-1335

tragiques, notamment grecs, que Georges Banu interrogeait dans « Tragédie grecque, défi de la scène contemporaine1 », ne faiblit pas. En ce seul printemps, on peut voir dans l’hexagone Les Bacchantes d’Euripide à la Comédie française, Le Sang des Atrides, d’après L’Orestie d’Eschyle, au Théâtre de la Bastille, Ajax de Sophocle au Théâtre du Granit de Belfort, Electre de Sophocle au Théâtre Sorano de Toulouse, Hécube, d'après Euripide, au Théâtre Gyptis de Marseille, Médée de Sénèque au Théâtre Rutebeuf

La famille Anthologie_QC_La famille 1/39 © IEPEI QUESTIIONS CONTEMPORAIINES Anthologiie : La famille Document 1 : La Révolution française et ses effets sur la famille : Mémoires de deux jeunes mariées ................................................................................................................................................................................... 3 Document 2....................................................................................................