La Fable Plaisant

d’une centaine de fables en prose mettant en scène des animaux et possédant une morale facile à comprendre. De même l’antiquité voit aussi apparaître des fables en vers écrites principalement par Phèdre ainsi que des paraboles de l’Evangile. Puis, la fable est délaissée peu à peu au Moyen-âge au profit du fabliau, mais réapparait et connaît un grand succès pendant le classicisme avec des auteurs très connus tels que Jean de la Fontaine, qui puisent leurs idées dans des héritages antiques. Le genre de

d’apologues : l’utopie, le conte philosophique et la fable. C’est cette dernière que nous allons étudier, nous allons donc voir en quoi cette fable de Jean De La Fontaine est un apologue. Plan détaillé : I) La fable, le genre le plus connu des apologues -Une double fonction : plaire et instruire : Plaire et instruire sont les deux fonctions classiques de la littérature.  La Fontaine cherche à enseigner une morale à travers une histoire plaisante. La morale : « Ne soyez à la cour si vous voulez

d’instruire et enfin de celle de susciter l’intérêt des lecteurs. Les fables de La Fontaine, qui lient récit et moralité, mettent en pratique le principe du poète latin Horace, qui est placere et docere (plaire et instruire). Ainsi, un des buts d’une fable ou d’un apologue est de plaire. Dans la préface de son premier recueil de fables, La Fontaine explique par un exemple l’efficacité et la simplicité de l’argumentation indirecte par rapport à l’argumentation directe : « Dites à un enfant que Crassus

« derniers livres » comportent une dimension plus philosophique comme la fable de La Jeune Veuve permettant de délivrer une réflexion sur les sentiments humains en particulier la douleur à la perte d’un être cher. Problématique : Etudier comment, à travers les apparences d’un récit plaisant humoristique, l’auteur délivre une vision philosophique de l’action du temps sur les sentiments humains. Plan : 1) Un récit plaisant 2) Les personnages en présence 3) La conception générale 1) Un

Lecture analytique : Les Compagnons d’Ulysse Introduction Le texte qu’il m’a été demandé d’étudier est Les Compagnons d’Ulysse, une fable issue du livre 12, dans le 3eme et dernier recueil des Fables de La Fontaine, paru en 1694. Elle est la première fable de ce recueil, dédié au duc de Bourgogne, le petit fils de Louis 14. Jean de La Fontaine, grand fabuliste du 17e siècle, s’est souvent inspiré de fables d’Esope, de Phèdre ou encore de Pilpay qu’il a réécrit et versifié. Il reprend ici un

inspiré de l'écrivain latin Auou-Gelle pour composer cette fable qui appartient au dernier livre du recueil. Cette fable est dédiée au duc de Bourgogne et évoque une conception du bonheur en relation avec la philosophie de l'Antiquité. La Fontaine a trouvé une bonne partie de son inspiration dans des textes appartenant à des fabulistes antiques tels Esope ou Phèdre, eux-mêmes imprégnés des différents courants philosophiques. Dans cette fable, La Fontaine fait référence au stoïcisme et à l'épicurisme

des nombreuses fables écrites par Jean de La Fontaine, elle est la Ve fable du livre I de son premier recueil. Son premier recueil a été publié en 1668 et était dédié au Dauphin (Louis de France). Son inspiration pour Le loup et le chien lui est venue d’Esope, de Phèdre et de Térence. La Fontaine utilise les animaux pour corriger les défauts humains, il disait : « je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». Dans cette fable-là nous avons l’opposition entre la liberté et la servilité des courtisans

notamment connu pour ses fables inspirées des récits antiques comme ceux d’Ésope et de Phèdre. Nous allons étudier la seconde partie de la fable 4 du livre VIII, « Le pouvoir des fables ». Cette fable se nommant « Le pouvoir des fables », on peut donc se demander comment l’auteur montre le pouvoir des fables. Nous verrons d’abord en quoi cette fable est un récit plaisant, ensuite l’opposition entre les

Fontaine (1621-1695) est un poète fabuliste du XVIIème siècle. Le classicisme voulait prendre modèle sur les chefs d'oeuvre de l'Antiquité. Aussi, La Fontaine n'est-il pas l'inventeur du genre de la fable. Il s'appuie sur les fables d'Esope. Remaniées, modernisées, il en fait de véritables apologues. La fable que nous allons étudier est extraite du recueil Fables. Comme toutes ses fables, « Le loup et l'agneau » aura pour fonction de plaire et instruire. Cette histoire illustre une morale et met en scène

Au 17ème siècle, la notion de « fable » n’existe pas au sens où on l’entend aujourd’hui. « Fable » vient de « fabw » qui signifie « langage des dieux ». La Fontaine en choisissant ce « genre » qu’est la fable, s’inscrit dans une tradition qui remonte du 8ème siècle avant Jésus-Christ avec « L’épervier et le rossignol » d’Hésiode à la période de la Renaissance où on a pu lire des auteurs humanistes qui reviennent sur l’œuvre d’Esope, comme Erasme, Montaigne, etc. La Fontaine exprime cette ascendance