La Congrégation

fondatrice et soutien permanent des œuvres salésiennes ». Don Bosco sera reçu affectueusement par Pie IX qui approuvera la Congrégation des Salésiens en 1869 et les Règles en 1874, après seize ans de luttes et de tracasseries sans nombre pour le fondateur. D'autres groupes fonderont des maisons salésiennes en France et en Espagne. Don Bosco avait fondé en 1872 la Congrégation des Filles de Notre-Dame Auxiliatrice, religieuses qui devaient remplir auprès des filles le rôle que tenait les Salésiens

le statut des associations les discussions s'ouvrent et le 1er janvier 1901 le projet de loi est adopté. Ce projet de loi est constitué de deux parties, la première concernant les associations la deuxième la congrégation religieuse. En fait le véritable enjeu est la place de la congrégation religieuse qui va aboutir à la loi de 1905. Le 1er janvier 1901 la loi relative au congrès de l'association est votée et publiée et la loi de CHAPELIER de 1891 est abrogée. 2°) La loi du 1er janvier 1901 :

prit la nationalité indienne, choisi le nom de Teresa par rapport à la petite sainte Thérèse de Lisieu, et après une formation d'infirmière, elle s'immerge dans la pauvreté. C'est après quatre ans d'entêtement qu'elle est autorisée à fonder la congrégation des Missionaires de la charité le 7 octobre 1950. Chapitre 4 : Mère Teresa change le monde  Mère Teresa commença à envoyer ses soeurs dans d'autres régions de l'Inde au début des années 60. L'approbation accordé par le Pape Pau VI en février

des conditions de vie décentes sur terre. C'est l'origine de la devise devenue populaire : "Soup, soap, salvation" ( Soupe, savon, salut). Ces valeurs s'incarnent aujourd'hui dans les deux structures qui composent l'Armée du Salut en France, la Congrégation, chargée de la mission spirituelle, et la Fondation, chargée de la mission sociale. Aujourd'hui, l'Armée du Salut est une structure internationale implantée dans 111 pays et rassemble 2,5 millions de salutistes à travers le monde. Elle intervient

que l'école fasse évoluer les mentalités pour pouvoir mettre en place cette séparation. De là, l'action des opportunistes dans le domaine scolaire avec l'affirmation d'une école publique, laïque et la volonté d'interdire l'enseignement aux congrégations non autorisées. (systèmatisations des EN+ création des ENS; loi Camillé Sée: lycées de jeunes filles le 21 dec 1890; 1886: loi gobelet) Laïcisation de l'espace et du temps à partir de 1880 suppression du caractère confessionnel des cimetières

loi du 4 mars 1882 qui redonne aux conseils municipaux (sauf celui de Paris) le droit d'élire leur maire (accordé en 1871 il avait été supprimé sous l'ordre moral). - En revanche la question de la liberté d'association se heurte au problème des congrégations religieuses. Une loi générale à ce sujet ne sera adoptée qu'en 1901, mais entre temps la loi de 1884 reconnaît l'existence des syndicats. 3. AFFIRMER LA LAÏCITÉ 1/12 Contre le « cléricalisme » les républicains prennent des mesures visant

mesure que prend le gouvernement républicain est probablement celle qui fera le plus polémique. Elle mènera à la « bataille de l'article 7 ». Cet article édicte que les congrégations non-autorisées ne peuvent pas participer à l'enseignement public ou libre. Il sera fort mal reçu par tout les conservateurs et pas les congrégations même. Par ailleurs, la presse catholique en fera ses choux gras, la Croix par exemple publie un roman feuilleton pathétique sur la perte d'absolument toutes les valeurs

1884) La loi sur le divorce (27 juillet 1884) qui correspond à la politique de laïcisation de Jules Ferry. Dans le domaine de l’enseignement, la politique de laïcisation de Jules Ferry est plus conséquente : • interdiction d’enseignement aux congrégations religieuses non autorisées (jésuites, dominicains, maristes) par deux décrets (29-30 mars 1880) • l’école primaire, gratuite et laïque est crée en 1881 et rendue obligatoire en 1882. • l’enseignement secondaire laïque des jeunes filles est institué

de vue ultramontain (primauté du Vatican). De plus, le Concordat est muet sur l'existence des congrégations religieuses (ordres des religieux ou religieuses). Napoléon ne veut pas les consacrer officiellement mais en ne les interdisant pas, on les laisse exister de manière tacite. Par conséquent, les congrégations enseignantes sont maintenues. Enfin, Napoléon laisse l'enseignement primaire aux congrégations catholiques mais aussi aux écoles juives et protestantes. Mais l'enseignement secondaire est

Jules Ferry fait voter certaines lois, fondamentales dans l'histoire de la laïcité. L'enseignement catholique supérieur est largement restreint. A l'école, le personnel est laïcisé, on y enseigne les valeurs de la république et le patriotisme. 260 congrégations (communautés de clercs assurant un enseignement) sont dissoutes, voire expulsées (les franciscains par exemple). En 1881, l'enseignement se veut laïc, et même quelque peu antichrétien. En cette même année les cimetières ne sont plus exclusivement