La Cité Idéale Selon Platon

Aristote reprend le concept de mimesis à Platon et semble, par là, s’inscrire dans la tradition platonicienne en présentant l’art comme une imitation. En effet, Platon explique au livre X de La République que l'œuvre d'art n'est qu'une imitation d'imitation, la copie d'une copie. Car l’artiste ne fait qu’imiter l’objet produit par l’artisan ou par la nature, objet sensible qui est lui-même la copie ou l'imitation de son essence (l'Idée ou Forme). L’art pour Platon, en tant que production d’objet, n’est

apparaît dès que l'on pose le concept de valeur absolue est l'inadéquation des deux termes. A partir du moment où une valeur se pose comme absolue, elle devient propriété, généralité et loi. Cela alors que les valeurs sont à contrario très variables, selon les individus, les systèmes culturels et les époques. Pour chaque individu, déjà, une valeur n'a pas la même signification. L'idée que l'on se fait du bonheur peut être très proche de celle d'autrui, pour autant cette idée reste, même d'un rien s'il

géométrique du monde. Tout art a donc recours aux mathématiques, dira Platon, en raison de cette harmonie dont les maths peuvent donner la proportion. La convenance sous sa forme la plus rudimentaire aura l’apparence de la simple régularité (répétition d’un même élément suffit à suggérer l’existence d’une règle et non du hasard); la symétrie constitue la seconde forme de la convenance qui répartie harmonieusement les différents éléments selon un terme de référence. Divine proportion, ou section d’or (sectio

désobéir (Pascal) 16 4. La justice contre la démocratie 17 C. Evolutions contemporaines 17 1. Judiciarisation de la société 17 2. De la loi à la norme 17 IV. La justice 17 A. La justice comme ordre naturel et rationnel 18 1. La justice selon Platon 18 2. La justice selon Aristote 19 B. Justice, égalité et efficacité (justice et économie) 19 1. Egalité ou proportionnalité ? 19 2. Effort ou efficacité ? 20 3. L’efficacité peut-elle justifier l’inégalité ? 21 Annexe 23 Les justifications du châtiment 23

Aristote reprend le concept de mimesis à Platon et semble, par là, s’inscrire dans la tradition platonicienne en présentant l’art comme une imitation. En effet, Platon explique au livre X de La République que l'œuvre d'art n'est qu'une imitation d'imitation, la copie d'une copie. Car l’artiste ne fait qu’imiter l’objet produit par l’artisan ou par la nature, objet sensible qui est lui-même la copie ou l'imitation de son essence (l'Idée ou Forme). L’art pour Platon, en tant que production d’objet, n’est

Le bonheur, l’épanouissement de soi, l’épanouissement des autres, la réussite… C’est tout ce que chaque être humain voudrait accomplir dans sa vie. La meilleure façon de pouvoir un jour atteindre ces idéaux serait par le soutien du milieu dans lequel il vit ; la société. Cette dernière semble permettre notre accomplissement. Cependant, ce n’est pas donné à tout le monde vu la présence d’inégalités. Il est injuste de vivre dans un monde où, certains ont tout ce qu’ils désirent alors que d’autres

.......................................................................................... 8 Le Platonisme (ou Dualisme)......................................................................................................................... 9 Platon ................................................................................................................................................................................. 9 Page 2 Chapitre premier : Introduction 1. Etymologie et

contraire du vrai, parce qu'elles ne représentent pas la réalité PLATON – La République - Livre X : 595a à 608d Il critique les peintres, puis les poètes en disant qu'ils ne sont que des imitateurs de la réalité qui créent des simulacres qui déforment l'esprit de leur auditoire. Donc l'art de l'imitation s'éloigne du vrai et se trouve au troisième niveau de réalité de Platon. Les poètes, seront donc chassés de sa cité idéale... Platon leur reproches aussi d'avoir une connaissance qu'en fait il ne

donc la question du rapport entre justice et injustice qui sera donc ici abordé : comment peut-on accepter sa propre mort ? Pourquoi ne pas choisir la fuite ? Quelle philosophie, quel principe pousse donc Socrate à vouloir rester fidèle au droit de la cité grecque alors qu’il est injustement condamné? Nous le verrons, Socrate affirme en effet un certain nombre de principes en réponse à la proposition de Criton. Par exemple, qu’il n’est pas possible de répondre à l’injustice par l’injustice (49c) : l’objectif

l'exercice de la force (Calliclès ≠ Platon) contre un prévenu, droit du plus fort (Rousseau) l'équité (Aristote) Juge : interroge, distribue la parole, rapporte lui est reproché et explique la condamnation. Assistants : "muets", ils aident le juge. Procureur : représente la société. Il vise à sanctionner, réparer, prévenir. La justice s’intéresse aux faits (et pas la morale) lorsqu'ils sont contraires aux lois. L’utopie ("u-topos" = absence de lieu) est un idéal auquel ne correspond aucune réalité