L Existence D Autrui Chez Sartre

à la liberté de notre conscience. Je peux me faire une représentation de la réalité, et en dégager © Hatier 2007 LA CONSCIENCE • SUJET 1 2. La conscience, signe d’un enfermement A. L’impossibilité de s’harmoniser avec son corps et avec autrui La conscience, si elle peut être libératrice, peut aussi être synonyme d’enfermement. Nous en voyons une illustration si nous revenons à la conception qui est celle de Descartes. Les deux principales conséquences de sa philosophie de la conscience

1. Le sujet La conscience : Descartes, Discours de la méthode La perception : Alain, 81 Chapitres sur l'esprit et les passions L'inconscient : Freud, Métapsychologie Autrui : Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception Le désir : Épicure (342-270 av. J.-C.), Doctrines et Maximes L'existence et le temps : Pascal, Pensées, Lafuma 47 (1670) 2. La culture Le langage : Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes L'art : Hegel, Esthétique I Le travail

L’enfer, c’est les autres (Sartre) Tout d’abord, parce qu’inconnu et foncièrement différent, nous savons que l’autre est parfois source de peur et de méfiance, pouvant même mener, dans certains cas, au rejet et à l’exclusion, ainsi qu’en témoigne ce passage d’un texte intitulé « Communauté », extrait de La muraille de Chine, de Franz Kafka : « Depuis, nous vivons ensemble, ce serait une vie paisible, si un sixième ne venait s’y mêler constamment. Il ne nous fait aucun mal, il nous importune

chose qui n’arrive qu’aux autres. Si cet événement ne concerne que les autres, alors la mort ne nous concerne pas personnellement. Ainsi Paul Valéry fait échos à la pensée d’Épicure : « La mort n’est rien pour nous ». Pour quelles raisons notre existence humaine nous permet de penser une vérité générale et universelle comme quelque chose qui ne nous concernerait pas ? Dans un premier temps, la mort nous concerne tous personnellement et nous devons chacun en faire notre affaire personnelle

relations un sens. Avec cette logique de Sartre nous sommes dans l’idée que continuellement je dois être à la conquête de sens pour agir. Il représente par sa pensé, tous les penseurs qui ont une vision matérialiste. Celui qui représente la vision matérialiste du monde est Sartre et celui qui représente la vision transcendantale est Blaise Pascale. Projet et recherche de signification se fait au travers les relations. Dans la vision matérialiste (Sartre), il y a deux découpages ; le premier individualiste

Sans leurs témoignages, ce travail n'aurait pas pu exister ; leur investissement dans cette recherche est réel et laisse supposer qu'ils souhaitent être soutenus. Il y a une part de curiosité qu'ils cherchent à assouvir : savoir comment cela se passe chez les autres avec un enfant handicapé. Savoir s'ils font bien, s'ils s'en sortent, s'ils sont de bons parents, surtout lorsqu'on n'a pas l'expérience du handicap. Tous ces questionnements rejoignent les nôtres même s'ils sont d'une nature différente

fonctions du langage que celle à laquelle nous pensons spontanément : la communication. Car l'on a tendance à réduire le langage à un simple moyen de communication, dont la nécessité serait essentiellement liée au besoin de faire connaître ses pensées à autrui. Bien sur, nous verrons que le langage est essentiellement un moyen de communication pour l'Homme. Mais le langage se trouve être doté d'autres fonctions que la communication, par exemple dans la formation et l'expression d'une pensée. Par ailleurs

(1818-1883) 44 Friedrich Nietzsche* (1844-1900) 48 Sigmund Freud (1856-1939) 48 La philosophie contemporaine (xxe siècle) 49 De la phénoménologie à l’existentialisme 49 Edmund Husserl (1859-1838) 49 Martin Heidegger (1889-1976) 50 Jean-Paul Sartre (1905-1980) 53 La philosophie analytique 54 Ludwig Wittgenstein (1889-1951) 54 Le structuralisme et la pensée française (années 1960) 56 Michel Foucault (1926-1984) 57 Résumé Les sages d’Orient Confucius (v. 551-479) - préoccupation majeure :

libre parce que l’histoire c’est l’état de tous les savoirs dont on hérite (la culture) et la nature (déterminisme naturel) c’est ce qui peut définir notre condition humaine. Sans ces deux choses, nous sommes libres (pas de règles de vie données). Sartre a prononcé une conférence qu’il a reniée par la suite pour des raisons politiques, la conférence s’appelait « L’existentialisme est un humanisme ». Il explique que « l’existence précède l’essence ». Le fait de vivre, d’exister, est une réalité plus

désirs qui gouvernent les hommes. De ce fait on peut se demander si l’homme n’est pas victime d’une détermination ? En effet, les sciences humaines tout comme la biologie ou la neurologie nous montrent aussi que l’homme est déterminé dans son existence par un ensemble de facteurs (classe sociale, théorie de l’inconscient.) Mais dans la société humaine, des lois m’empêchent justement de faire certaines choses mais paradoxalement elle ne limitent pas pour autant la liberté mais sembleraient plutôt