L'Aveu

L’héroïne éponyme, poursuivie par la vengeance de Vénus, est habitée d’une passion destructrice pour le fils de son mari Hippolyte. Dans notre extrait, elle confesse son amour coupable à sa confidente Oenone. Comment Racine parvient-il à dramatiser l’aveu de Phèdre ? Nous allons voir comment la jeune femme se heurte à la difficulté d’avouer l’inavouable, de raconter l’indicible, ce qui trahit la fatalité de sa situation. I/ La confession de Phèdre est rendue difficile par l’extrême honte qu’elle

d’abord, cette scène semble « extraordinaire », par le mystère qui entoure l’aveu. La confession est dramatisée : * Avec le verbe « contraindre »(1) & le mot « dessein »(2) rend l’aveu comme une obligation délicate, un supplice. * L’héroïne présente sa confidence comme exceptionnelle : hyperbole (9/10) « un aveu qu’on a JAMAIS fait à son mari » insiste sur le caractère extraordinaire des propos à venir. * L’aveu est sans cesse retardé, il en devient intrigant presque inquiétant. L’auteur

psychologique dont elle est coupable en aimant le Duc, dont elle ne révèlera pas l'identité. En effet, celle-ci n'ignore plus l'amour qu'elle porte au Duc de Nemours, et désire se retirer de la cour pour éviter de le rencontrer à nouveau. Comment l'aveu de la princesse de Clèves va t'il à l'encontre des valeurs de la Cour ? Dans un premier temps nous verrons l'aspect dramatique de cet aveu, puis comment il ne libère ni ne soulage l'héroïne. l. Une scène dramatique 1) Une impossibilité à communiquer

marge de manœuvre avec laquelle les services d’enquêtes vont pouvoir intervenir a posteriori à la faveur de contrôles documentaires et d’interrogatoires demeure cependant encadrée par les principes traditionnels – mais pas tous - du droit pénal. Ainsi l’aveu constitue un moyen de preuve en matière de douane mais reste soumis à l’appréciation souveraine des juges du fond qui peuvent donc l’écarter. Par contre, le juge ne peut, pour apprécier l’intention délictuelle, faire abstraction des constatations

quoi cette scène d’aveu permet-elle a Racine de montrer la vision de l’amour entre les deux partie. Nous observons que l’auteur cherche à nous montrer l'Amour de Phèdre pour Thésée. Puis nous nous apercevrons que l’auteur essaye de mettre en valeur l’aveu de Phèdre. Enfin nous nous rendrons compte que l’auteur montre le pouvoir de séduction d’Hippolyte. Dans un premier temp nous observons que l’auteur cherche à nous montrer l'Amour de Phèdre pour Thésée. D’une part, Phèdre déclare son amour

Phèdre. P. avoue après son amour à Hippolyte parce-qu’elle croyait que Thésée était mort (Acte II, scène 5). C’est Oenone qui va pousser Thésée à bannir Hippolyte et même à le tuer. En quoi l’aveu de Phèdre dévoile-t-il la dimension tragique de la pièce ? I/ L’aveu d’un amour immoral, coupable A/ L’aveu de Phèdre à sa servante • Oenone : rôle confidente v.48 voc faute, besoin exprimer culpabilité • Elle est garante de la morale, utilise adj. péjoratifs, accu. termes péj. pr désigner

sont P la preuve par écrit ou preuve littérale; 20 la prouve par témoins ou preuve testinwniaie et la preuve par présomptions (présomptions différentes des présomptions légales puisque l’objet de ces dernières est de dispenser de toute preuve). 3o l’aveu et le serment. Nous aurons à examiner chacun de ces moyens. — La réglementation de la preuve en Droit Civil. BiGLE. — Un acte éorit doit être passé pour Constater tout acte Juridique dont l’objet excéderait la valeur de 50 F. Par suite la preuve

société cynique et aborde également le regret de l’enfance innocente. Situation de passage : Avant de mourir, Antigone demande à son garde de transmettre une lettre à l’homme qu’elle aime, Hémon, fils de Créon. I/ La profération de l’aveu 1) L’objet de l’aveu Antigone dicte 2 lettres au garde. a) La 1ère lettre : 1 à 24 D’abord, elle souligne l’amour qu’elle éprouve pour Hémon, en s’adressant à lui avec des formules intimes et affectueuses : « mon chéri » (l.10, l.12) Suivent 2 prop. Coordonnées

rival. À peine rentrée à Paris, Mme de Clèves apprend par la dauphine combien M. de Nemours étonne son entourage par son changement et son refus d'épouser Elisabeth d'Angleterre. Elle pressent le rôle qu'elle y joue et ses soupçons sont confirmés par l'aveu détourné que lui fait Nemours de ses sentiments. Consciente de son propre amour, l’héroïne s'efforce de ne pas en donner de signes et évite le duc. Mais les contraintes de la cour l'amènent à le rencontrer et à entendre des déclarations

et muette (vers 16) ». Les verbes d’expressions « parler » et « dire » qui accompagnent l’aveu sont associés à une confession « honteuse » et à l’incapacité à s’exprimer avec des mots. Les autres marques de communication s’apparentent au cri : « pleurer, crier merci » (vers 8) comme si les sentiments ne pouvaient se transmettre par le verbe mais seulement par les émotions liées au corps et au cœur. B) L’aveu retardé et refoulé Le poème est constitué de quatre quatrains en alexandrins et de deux