L'Aveu

(Araminte brave finalement la pression sociale qui l’empêche d’aimer un homme au-dessous de sa condition : elle fait l’aveu de son amour) ; 2) Dorante va-t-il tout perdre au moment où il a gagné l’amour d’Araminte ? (car Dorante fait aussi l’aveu du stratagème de Dubois auquel il s’est prêté, et ce faisant, il peut tout perdre au moment de son triomphe). Cependant, par une pirouette, l’aveu de malhonnêteté de Dorante est transformé en preuve de sa sincérité , ce qui autorise la fin heureuse de la pièce

PREUVE • §I. L’écrit • §II. Le témoignage • §III. Les présomptions • §IV. L’aveu • §V. Le serment F. K. CAMARA INtroduction au Droit Civil Titre III Chap.2, 2010/2011 21 Titre 3 - LES DROITS SUBJECTIFS Chap. 2 LA PREUVE SECTION 2. LES MODES DE PREUVE • Art. 12 COCC – Enumération • Les seuls moyens de preuve retenus par la loi sont: • - L'écrit ; • - Le témoignage ; • - La présomption du fait de l'homme ; • - L'aveu judiciaire ; • - Le serment. F. K. CAMARA INtroduction au Droit Civil Titre

l’enquête préliminaire (art. 77 CPP) ou de l’instruction préparatoire (art. 154 CPP). Notre procédure pénale étant essentiellement bâtie autour du modèle inquisitoire s’agissant de la phase de mise en état de l’affaire pénale, et préférant donc l’aveu « arraché » à l’aveu « négocié » des système de type accusatoire, la garde apparaît de prime abord comme une mesure nécessaire à la recherche de la vérité, et donc, in fine, à la sauvegarde de l’ordre public. Cette mesure privative de liberté avant jugement

preuves rationnelles. Rationnel veut dire ‘ fondé sur la raison’. On peut en distinguer deux parties : L’aveu et le témoignage – Le serment purgatoire. A. L’aveu et le témoignage. L’aveu est la preuve qui a le plus de valeur. En effet, l’aveu est la reconnaissance de la faute, de l’infraction ou encore du droit de la partie adverse par une des deux parties (défendeur ou demandeur). L’aveu est irrévocable sauf erreur de fait. L’écrit est une preuve rationnelle mais très peu regardée et utilisée

Je n’en mourrai pas moins, j’en mourrai plus coupable ». L’emploi du futur exprime qu’elle tient pour certaine sa mort proche. Enfin elle cède à la pression d’Oenone : « Tu le veux. Lève-toi. » v.28 La récurrence de la 2e pers. attribue nettement l’aveu à l’insistance de la suivante ; de même l’ordre de changer d’attitude « lève-toi » met fin à toutes les supplications exercées jusque-là et rend l’instant solennel. BILAN : Oenone a déployé toute son énergie pour percer le mystère de Phèdre, celle-ci

mis en valeur. Ce roman est atypique étant donné qu’après avoir séduit Ellénore et que, plus par désir d’aimer que par amour véritable, Adolphe ne parvient ni à rompre ni à aimer. Ses indécisions vont ainsi amener le couple à sa chute. Par ailleurs, l’aveu est une déclaration écrite ou orale (elle sera orale, ici) qui incarne un topos en littérature, du fait de sa reprise récurrente en littérature justement, quel que soit le genre de l'œuvre. Ce topos admet également des caractéristiques communes. Il

procédés - Le vocabulaire du jugement : « imposture » (2) ; « plagiat délibéré » (21-22) - Les modalisations (3 ; 11 ; 27 ; 35-36) - L’interrogation (27) - L’ironie (23 ; 37-38) b) le plagiat : le narrateur fait l’aveu du plagiat (21) et en dévoile le mécanisme (15 à 33) - Un imaginaire stéréotypé (personnages convenus et lieux communs (16-18) - Confusion mémoire et imagination (31) - Besoin psychologique de se conformer à un modèle (19-21 ;

Aricie, l’ennemi politique, représente la ligné qui s’oppose à Thésée et qui peut revendiquer le trône. Elle est donc captive, et des lois spéciales s’appliquent dans son cas. Aveu d’Hippolyte envers Aricie : « si je la haïssais, je ne fuirais pas.» L’aveu d’Hippolyte se heurte a une interdiction politique. Thésée a interdit de fonder une famille. SUPERBE→SUPERBUS→ORGUEIL→PECHER CAPITAL. Dès le début, la condamnation d’Hippolyte apparaît à travers le portrait fait pas Théramène, il est décrit comme

L’ancien article 1352 du Code 4 civil prévoyait que la présomption irréfragable cédait par l’effet du serment décisoire et l’aveu judiciaire de l’adversaire2. La raison en était que le serment et l’aveu « laissent la décision à la conscience de la partie en faveur de laquelle milite la présomption légale »3. Dès lors, « il n’existe aucun motif de les rejeter »4. En réalité, l’aveu judiciaire et le serment décisoire ne sont pas des moyens de preuve proprement dits. Toutefois, ils permettent de faire

spectateur Faire passer des idées philosophiques Faire réfléchir L’aveu L’aveu se fait au début de la pièce : elle enclenche l’intrigue jusqu’au dénouement ; elle constitue le nœud de l’intrigue. L’aveu suppose la présence de 2 personnages sur scène. Il est l’expression de ce qui devrait rester caché et qu’il est parfois difficile de formuler a haute voix. Dans les pièces classiques du XVIIe siècle, le personnage du confident recueille l’aveu du protagoniste. Il est à l’écoute, mais il peut aussi encourager